JUIN 2019 (01/05)

Le retour sur Angers se déroula sans souci. J’avais cru noter un net rapprochement entre Laura et sa tante, avec des regards étranges dans ma direction. Que mijotaient-elles ensemble, contre moi ? Si ces deux coquines étaient de mèche pour me faire tomber dans leurs pièges, j’allais vivre de nouveaux moments inoubliables. Albane, assise à mes côtés, resta sage.

Stéphane semblait avoir totalement oublié les péripéties de cette dernière soirée. Il fallait pourtant qu’il m’en dise plus, qu’il s’explique sur ses agissements. J’aurais préféré que Laura ne soit pas présente dans l’appart au moment de cette discussion, mais, finalement, elle a pu entendre ce que son père disait pour se défendre.

Je restais, de mon côté, très calme malgré la colère qui bouillonnait en moi. Lui, il parlait si fort que Laura entendait tout de sa chambre. Bon, il est vrai qu’elle avait laissé la porte entrouverte. C’est bien moi qui avais dû lancer le sujet, vu que, pour lui, il n’y avait rien à redire.

Je lui confirmais pour commencer que Orlane m’avait tout dit. Laura aussi, qui avait dû ôter sa main de la culotte de sa copine. Les faits, énumérés ainsi, le firent frémir. Mais il se reprit aussitôt, répliquant que c’était sans importance. Qu’il savait pertinemment qu’elle aussi y avait trouvé du plaisir. Que tout le monde avait trop bu ce soir-là.

L’alcool, évidemment. La belle excuse. Je lui rappelais que la jeune fille m’avait TOUT raconté et que l’alcool ne pouvait être mis en excuse pour toutes les autres fois où il avait cherché à la toucher, sans résultat.

À bout d’arguments, il prétexta que c’était Orlane elle-même qui avait commencé à l’allumer avec des sourires et des poses équivoques. Elle avait, en particulier, bien accepté les petits cadeaux qu’il lui avait fait. Aucune fille ne pouvait être assez naïve pour savoir ce que cela signifiait.

Laura avait tout entendu et ne pouvait laisser passer de tels propos. Elle entra dans le salon comme une furie.

« NON. Elle ne savait pas ce que cachaient tes gestes, tes cadeaux. Et NON, elle n’est pas naïve du tout. Elle te considérait comme son tonton. Et NON, jamais elle n’a cherché à provoquer tes envies malsaines. Elle t’a dit NON plusieurs fois mais tu ne l’écoutais pas ».

« Imagine ce que dira son père quand il va l’apprendre. Et d’ailleurs, imagine toi-même ce que tu dirais si c’était LUI qui avait tenté de me violer. Car c’est bien de VIOL dont il est question « .

Stéphane restait coi, incapable de répondre à sa fille chérie.

« Et en plus, si je voulais faire un peu de psychologie, on dirait que c’est MOI que tu voulais baiser en t’attaquant à Orlane « .

Cette fois, Stéphane blêmit devant cette révélation et, courageux, il s’enfuit. Il ne rentra que fort tard dans la nuit, et fortement alcoolisé. Il savait très bien que j’avais le sommeil léger c’est pourquoi il me réveilla. Les mots avaient du mal à franchir ses lèvres. Ce n’est pas un homme qui s’excuse facilement. Tellement sûr de lui qu’il a toujours raison.

Mais, pris en faute, la main dans … La culotte. Et Laura avait insisté sur LE point le plus important, c’est bien elle qu’il aurait voulu mettre dans son lit mais la morale l’en empêchait. Orlane était donc une solution de repli pour contrer son désir incestueux.

Il avait du mal à s’exprimer mais l’alcool n’y était pour rien. Il réussit tout de même à me sortir.

« Je crois, … Non, je suis sûr, je dois faire mes excuses à Orlane. Et espérer qu’elle ne porte pas plainte contre moi ».

 » Tu pourras organiser une rencontre, en ta présence évidemment ?  »

Cela se passa dans le salon, le samedi suivant. Laura était allée la chercher chez elle mais elle retourna dans sa chambre, sachant que son amie était entre de bonnes mains. Stéphane restait les bras ballants, cherchant des mots justes.

Puis il se lança dans un flot de paroles où, bien évidemment, il demandait à la jeune fille de lui pardonner ses écarts de conduite. Il était prêt à tout pour espérer obtenir son pardon. Il paraissait sincèrement désolé mais pour moi qui le connaissais bien, cela sonnait faux. Il était prêt à accepter les coups qu’elle jugerait nécessaires et, pour cela, tombait le torse et offrait ses joues.

Orlane avait bien écouté, bien compris aussi. Elle se préparait à le frapper de toutes ses forces et lui restait calme et posé. Je vis, à son visage, que la jeune fille avait pris sa décision. Elle serra ses poings très fort, Stéphane se préparait à recevoir mais, à la surprise générale, c’est un coup de genou dans les « bijoux de famille » qu’elle lui envoya.

Même moi, je ne m’y attendais pas. Stéphane s’écroula au sol, sans un mot. La petite jubilait, et moi aussi, un peu. Elle rejoignit Laura dans sa chambre, lui expliqua sans doute ce qui s’était passé, puis elles quittèrent l’appartement, sans un regard sur le ver de terre qui se tordait de douleur. Le pauvre.

Je vérifiais tout de même que cela passerait. Je préparais un gros sac de voyage et quittait moi aussi cet appartement. Définitivement. J’avais tout de même passé deux coups de téléphone avant de partir. Un à Agathe pour demander si je pouvais passer la voir, le second à Clothilde pour qu’elle vienne prendre soin de son frère. Sans aucune autre explication.

Agathe. Je l’avais déjà contactée en début de semaine pour lui dire que je ne l’avais pas oubliée. Cela permettait aussi de lui donner mon numéro de téléphone portable. Et je savais que je serais bien reçue chez eux.

Malgré cette confiance, je ne descendais pas mon sac de voyage en arrivant. Il serait toujours temps de trouver un hôtel pour la nuit s’ils ne pouvaient pas me recevoir. C’est devant une tassé de thé que je lui expliquais que j’avais quitté mon homme et me retrouvais à la rue, pour le moment.

Je fus très vite rassurée, je pouvais rester. « Le temps qu’il faudra » avait-elle ajouté. Je la remerciais, évidemment. Elle se leva alors et posa ses lèvres sur les miennes. Et ce fut le début d’une très longue nuit. Quand Fernand arriva, il nous trouva nues toutes les deux et de suite se déshabilla à son tour.

Il finit par s’allonger sur le lit, je m’empalais délicieusement sur sa queue impressionnante et, petite nouveauté, Agathe s’occupa de mon anus. Avec un doigt, puis deux. Ce fut sa langue ensuite qui me ramona. Et finalement, un gros gode, assemblé à une ceinture. C’était ma première double pénétration et j’ai adoré ça.

Bien qu’une chambre me fût réservée, je finissais la nuit dans leur lit, entre eux deux. Je fus réveillée en douceur par une bouche goulue qui me tétait amoureusement. Le mâle derrière moi ne tarda pas à se réveiller à son tour et il me prit directement, par derrière.

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