« Le second sens qui se développe, c’est l’ouïe. C’est pour cela que je n’ai aucun doute quand tu dis que Camel a grogné. Moi-même, je l’ai entendu, malgré le brouhaha. L’odorat se développe aussi, ce qui me permet de te dire que tu sens très bon, surtout quand tu jouis. J’ai pu apprécier tes effluves dans la classe, et je pense que c’est cela qui a attiré le chien « .
Camel. Le chien. Je n’y pensais presque plus quand il entra dans le salon. Il se dirigea vers moi et reprit son lappage. Je posais une main sur l’épaule de Mr Lambert et écartais de nouveau les pieds. Je me livrais corps et âme au bon vouloir des deux mâles.
L’orgasme fut plus long à venir mais il fut également plus puissant. Bien plus. Je criais sans crainte, libérant toutes les tensions. Je m’écroulais sur les genoux de mon professeur, la tête sur son épaule. Je restais les cuisses grandes ouvertes, Camel continuant son nettoyage. Je pense que j’ai joui une nouvelle fois.
Dans les bras rassurants de cet homme, j’étais heureuse. Il aurait pu tout me demander, je crois que j’étais prête à tout accepter de sa part. Il se contentait de me caresser la tête, lissant mes cheveux. J’aurais voulu … S’il s’était emparé de mes seins, j’aurais atteint les portes du paradis. Au lieu de cela, il reprit son discours. Son monologue.
« Il est certain que des rumeurs vont courir sur ta mésaventure. Je ne pourrais pas nier que cela est bien arrivé. Mais je pourrais te couvrir devant le proviseur, la direction de l’établissement. J’ai moi aussi entendu le grognement de Camel et j’ignore ce qui serait arrivé si tu étais passée outre son avertissement « .
« Pour tes camarades, demande-leur ce qu’ils auraient fait en pareille situation. Préviens-moi tout de même si certains sont trop virulents. J’ai la possibilité de les coller un après-midi entier en leur demandant un devoir sur le sujet « .
Il me demanda ensuite de me lever et me donna un texte à lire, à voix haute. Il voulait juger ma diction, la compréhension du texte.
Il m’arrêta au milieu du paragraphe pour me rendre une copie, celle d’un de ses élèves. Je repris la lecture, en tentant de faire vivre le texte, avec des intonations, marquant la ponctuation. Il me stoppa avant la fin.
« Tu as une voix très agréable. Je voudrais te proposer un travail d’appoint. Rassure-toi, tout est légal. Mais il faudra une autorisation de tes parents. De ta mère, pardon. À cause de mon handicap, je ne peux plus lire les copies de mes élèves. Il y a bien un étudiant en lettres qui vient une fois par semaine, mais vu le nombre de copies à lire, les dernières sont un peu bâclées. J’aimerais que tu viennes pour le seconder. Comme tu habites tout près, cela serait plus simple. Tu seras rémunérée, bien évidemment. Qu’en penses-tu ? »
J’étais sous le choc. Il me proposait de bosser pour lui, de gagner l’argent de poche que ma mère ne pouvait pas me donner. Je voulais dire oui, lui crier que j’acceptais avec grand plaisir. Mais je répondis calmement.
« Je dois en parler à maman avant d’accepter ».
La main droite sur mon épaule, il me raccompagna à sa porte. Dans son autre main, il avait gardé ma culotte, en guise de trophée. Je n’osais pas la lui demander. Il se baissa légèrement pour déposer un baiser sur mon front.
« Même si tu ne travailles pas pour moi, j’espère que tu reviendras nous voir. Camel et moi serions très heureux de te revoir ici ».
Sa main était descendue sur mes fesses qu’il caressait par-dessus le tissu de la jupe. Je devais certainement être toute rouge quand je murmurais un « Oui, Mr Lambert. Je reviendrais sûrement ».
Je rentrais rapidement chez moi, et repassais par la salle de bains. Puis je retournais voir maman qui préparait le dîner. Je n’avais pas remis de culotte et je me sentais très excitée. C’est pourtant très calmement que je lui expliquais la proposition de mon professeur. Elle prit le temps de la réflexion avant de me répondre.
» Si cela n’interfère pas avec tes études, je suis d’accord. Je te demande juste de rédiger l’autorisation pour que je puisse la signer ».
Je sautais de joie, mais intérieurement. Maman n’aurait certainement pas compris. C’était mon premier vrai travail. Finies les soirées babysitting sans fin, pour gagner un pourboire. Je rentrais dans le monde des adultes, sans compter que cette expérience serait sans doute bénéfique pour le bac de français, au mois de Juin.
Retour en cours le lundi. J’avais presque oublié que les sarcasmes allaient fuser. Je voyais bien que l’on parlait à voix basse en me regardant. Je n’y pouvais rien, tant que les attaques venaient derrière mon dos. Après le repas, un garçon d’une autre classe eut le malheur de venir s’attaquer à moi directement.
Il faisait le beau devant ses potes, et les autres élèves. Un mot de travers et je lui attrapais les couilles à travers son jean. Je serrais fort en tournant mon poignet. Il pleurait sa mère, le pauvre petit. Je réclamais des excuses, là maintenant, devant tout le monde. Il gémissait tellement, le petit ange. Mais je ne le lâchais qu’après avoir obtenu satisfaction.
J’avais gagné un peu de répit, au niveau des attaques frontales, mais je ne pourrais jamais empêcher quiconque de parler dans mon dos. Dans un certain sens, cet isolement me força à étudier de manière plus approfondie et le résultat se fit sentir très rapidement sur mes notes.
Nous arrivions aux vacances de printemps et ma note obtenue au bac blanc était plus que satisfaisante. J’étais plus que sereine pour l’examen final en Juin. D’autant plus que j’avais commencé à travailler avec Mr Lambert. Je lui lisais les copies, il me demandait parfois de relire un passage, de mettre une annotation. Mais lui seul décidait de la note.
Chaque fois que j’allais le voir, Camel recommençait à me lécher. Je le voulais. Le chien ne refusait jamais. Et mon professeur me prodiguait des caresses sur mes fesses, principalement. Il jouait parfois avec mon petit trou, ce qui me donnait encore plus de plaisirs. Nous avions eu beaucoup de copies à corriger, avant les vacances, pour les évaluations du second trimestre. J’avais même rencontré Gaëtan, le jeune étudiant qui le secondait.