Le bâtiment, tout en longueur, comportait six cabines de douches à droite, et autant à gauche, qui se faisaient face. Cabines qui comportaient une porte, évidemment. Toutes les portes étaient entrouvertes, signe qu’elles étaient inoccupées. Tout au fond, deux « cabines » se faisaient face, mais sans porte, cette fois. Il y avait bien un pommeau de douche mais servaient spécifiquement lorsque l’on voulait juste se rincer après un bain dans l’étang. Elle servait aussi pour les enfants, afin d’éviter qu’ils s’enferment dans une cabine et ne puissent plus en ressortir. C’est justement dans l’une de ces cabines que s’étaient réfugiées les deux copines. Céliane avait gardé le bas de son maillot mais le reste de son corps était mouillé. Rena aussi était mouillée, et Céliane avait obtenu qu’elle enlève son haut de maillot, dévoilant ainsi ses deux seins fabuleux. Rena se laissait peloter par sa nouvelle amie et semblait en tirer un plaisir inédit pour elle. Sa maman, assistant à cette scène, voulut intervenir. Je l’en empêchais en m’accrochant à sa taille.
« Laisse les faire. Tu vois bien qu’elles se découvrent. Elles ne font rien de mal. Rappelle-toi ton adolescence. Tu n’as pas, toi aussi, découvert ton corps à travers le regard d’une autre, copine ou sœur ? »
Je l’ai sentir se raidir, pour finalement s’abandonner presqu’aussitôt. J’ai reculé tout au fond de la cabine qui faisait face à celle des petites et j’ai commencé à remonter mes mains vers la poitrine de Myriam. Elle se laissa manipuler, tout comme sa fille se laissait faire par les mains déjà expertes de Céliane. Je tirais très légèrement sur le tissu de sa robe de plage, vers le bas, jusqu’à ce que l’élastique laisse passer sa voluptueuse poitrine. Elle gardait les yeux fixés sur ce qui se passait devant elle, me laissant toute liberté d’opérer. Ses seins fabuleux étaient désormais à ma portée et j’en profitais immédiatement pour caresser ses tétons déjà durs et gorgés de plaisir. Elle respirait plus difficilement mais ne tentait aucun geste pour m’empêcher de continuer. J’ignorais encore, à ce moment-là, si elle avait déjà connu une situation analogue avec une autre femme. Mais elle semblait revivre cette expérience. Il faudra bien qu’elle m’en parle, un de ces jours, de ses expériences passées. Je la serrais contre moi, et c’est sans doute ce qui empêchait sa robe de glisser sur le sol. J’accrochais sa robe entre deux doigts et me reculait en même temps. La robe descendit immédiatement et je la lui ôtais complètement. Elle ne portait plus que sa culotte et ses chaussures à lanières. Elle gardait les yeux rivés sur ce qui se passait dans la cabine en face de nous, mais c’était surtout pour ne pas avoir à réagir directement à ce que je lui faisais.
Je maintenais une main sur sa poitrine tandis que l’autre descendit doucement vers son ventre, sa culotte, jusqu’à s’immiscer dessous. Je l’ai clairement sentie frémir au contact de mes doigts sur son intimité. Là où depuis longtemps personne d’autre n’avait posé la main. Elle avait simplement écarté ses jambes un peu plus pour m’en laisser le total accès. Puis soudain, comme une furie, elle se tourna face à moi pour se jeter sur ma bouche. Le baiser dura très longtemps, passionnément. Malgré la surprise de son retournement, j’avais réussi à garder ma main dans sa culotte et je continuais à la doigter avec ardeur. J’avais évidemment suivi un peu ce qui se passait dans la cabine en face de nous et j’avais pu constater que Rena avait glissé sa main dans la culotte de Céliane. Désormais, Rena était à genoux devant sa copine et la culotte reposait sur les chevilles. Elle léchait avidement, sur les conseils avisés de Céliane, l’intimité qui lui était offerte. Céliane avait fermé les yeux et je pense qu’elle était au bord de la jouissance extrême sous la caresse buccale de sa jeune complice. Je fis de même avec Myriam en appuyant légèrement sur ses épaules. Elle comprit immédiatement le message et baissa ma culotte pour me faire jouir intensément à son tour.
Elle avait de l’expérience, j’en étais certaine à présent, car il ne lui a fallu que deux minutes pour me faire grimper au plafond. En face, Céliane avait fixé sa serviette autour de sa taille et c’est main dans la main, poitrine découverte pour les deux, qu’elles sont retournées à l’emplacement du camping. Myriam remit ma culotte en place et voulut remettre sa robe, que je gardais à la main. C’est donc seins nus que nous avons rejoint les filles. Moi, j’étais habituée et cela ne me dérangeait nullement. Myriam était très mal à l’aise, par contre. Je stoppais dans une des allées, juste avant d’arriver à un emplacement où il y avait beaucoup de monde. Je lui fis relever la tête, je lui affirmais de nouveau qu’elle était magnifique et qu’elle devait être fière de son corps. Elle sembla rassurée et c’est la tête haute qu’elle a salué ses voisins en passant près d’eux. Elle-même était toute étonnée de son audace. Elle répétait que c’était ma présence qui l’avait aidée. Je devais marquer un point supplémentaire et je lui demandais de retourner seule, pour demander quelques morceaux de sucre. Elle rougit mais je vis dans son regard comme une lueur de défi. Elle se leva et s’éloigna d’un pas assuré.
Elle revint quelques instants après avec la satisfaction du travail accompli. Seuls les hommes étaient dehors à son arrivée et elle a dû faire sa demande au premier. Bien sûr qu’ils ont tous vu sa généreuse poitrine mais elle n’a remarqué aucun regard déplaisant. Cela aurait été pareil si elle avait été habillée normalement. Du coup, elle resta torse nu pour le repas du soir, auquel nous étions conviées. Après manger, nous sommes allées chercher nos affaires, laissées près de la table du pique-nique, pour les ramener à la voiture. Je sentais bien qu’elle craignait de me voir partir et surtout que je ne revienne plus la voir après ce soir. Elle s’approcha tout près de moi pour me confier.