J’avais finalement compris que l’objet qui me caressait si subtilement était une plume géante, comme une plume de paon, qui se trouvait habituellement sur la commode de Céline. Une bouche s’affaira sur ma poitrine, maladroitement. Il faut dire qu’elle continuait avec la plume. Difficile de se concentrer sur deux endroits. Mais j’appréciais de la même manière les deux caresses.
Une main fébrile s’empara de mon sein tandis qu’une bouche gourmande s’occupait de l’autre. Puis, plus rien. Pas un bruit. Des secondes interminables. Des petites mains reprirent possession de mes seins, plus vigoureusement que précédemment. La technique était bien plus efficace. J’adore quand on s’occupe ainsi de mes grosses doudounes. Et Océane le savait pertinemment.
Ensuite, c’est sa bouche qui happa l’un de mes tétons. Cette bouche délicieusement vorace agaçait mes mamelons, tirait sur mes tétons pour les faire grandir encore. L’autre sein était également peloté, caressé, malaxé. J’étais à deux doigts de succomber à nouveau quand une nouvelle sensation vint me troubler un peu plus.
Cela a commencé comme un souffle très léger, un léger courant d’air entre mes cuisses grandes ouvertes. Puis de plus en plus près de mon pubis, de ma toison. C’était bel et bien une respiration. Mais je ne comprenais pas. La bouche d’Océane continuait son léchage en règle sur ma poitrine. Et Céline dormait certainement encore. Qui d’autre cela pouvait-il être ?
Je frissonnais d’effroi en imaginant que ma jeune maîtresse ait pu faire entrer un étranger chez nous. Un étranger ou bien une. J’ignorais encore si c’était un homme ou une femme. Pire encore. Je n’osais imaginer que c’était tout simplement ma fille chérie qui m’observait. Qui sûrement allait s’approcher encore et finir par me bouffer la chatte.
À ce moment précis, j’aurais préféré n’importe quel étranger, plutôt que Céline. Je restais une mère avant tout et je ne pouvais me résoudre à penser que ma puce avait grandi. Qu’elle avait des envies, comme toutes les jeunes filles. Envie de garçon, envie de découvrir la vie. Le sexe. Imaginer ma fille faisant l’amour était insupportable. Et pourtant, plus j’essayais de me convaincre, plus j’étais sûre que c’était Céline.
Conviction encore renforcée quand je sentis ses cheveux mi-longs se frotter sur ma cuisse. L’inexpérience dont elle faisait preuve également. Je murmurais des « Oh non ! Oh non ! » presque inaudibles. Mais pourtant, dans ma tête, je ne voulais surtout pas qu’elle s’arrête. Ses lèvres finirent par se coller à ma vulve et le travail de succion débuta.
J’étais incapable de réfléchir, incapable de résister à l’appel du plaisir. Et malgré toutes mes réticences, plus rien ne m’importait désormais que la vague qui allait bientôt déferler en moi et m’emporter vers les paradis artificiels. Et tant pis si c’était ma fille qui me faisait jouir. Ce n’était qu’un juste retour des choses, puisque je l’avais faite jouir dans son lit, il y a seulement quelques heures.
J’ai sûrement dû défaillir, ou m’évanouir quelques instants, car ce sont deux bouches avides que j’ai senti entre mes cuisses, deux bouches qui se partageaient les restes de mon plaisir, récoltant et butinant tout ce qu’elles pouvaient. Puis, comme des serpents, elles vinrent se lover contre mon corps, près de ma poitrine, qui fut de nouveau léchée, caressée, malaxée.
Toujours aveugle, je ne pouvais dire qui était à droite, et qui était à ma gauche. L’une des deux semblait un peu plus expérimentée que l’autre. C’est, me semble-t-il, la moins sûre d’elle qui prit la première l’initiative de glisser une jambe entre mes cuisses grandes ouvertes et qui commença à se frotter le long de ma cuisse. La seconde jeune fille l’imita très rapidement.
Mes cuisses étaient désormais maculées de leurs sécrétions vaginales. Elles se servaient de mon corps pour leur propre plaisir et je me donnais entièrement à elles. D’ailleurs, avais-je le choix ? En tout état de cause, j’étais pleinement comblée de cette situation. Comblée et divinement heureuse. J’avais joui, de nombreuses fois, sous leurs caresses. J’étais incapable de leur refuser le plaisir de m’utiliser à leur guise.
Elles réussirent à se calmer finalement, même si elles continuaient à me téter avidement. Je sentis une main, celle d’Océane, qui dégageait le bandeau de mes yeux tandis que le visage de Céline s’approchait de mes lèvres. Elle me souffla un « Merci maman » avant de poser ses lèvres sur les miennes. Ce baiser, notre premier, était divin et tendre à la fois. Mais il était également passionné, comme ceux d’Océane qui, elle, préférait nous regarder.
Nous étions samedi matin et nous sommes restées allongées sur mon lit, après qu’elles m’aient libérée de mes attaches. Je pouvais enfin librement caresser un corps ou l’autre. Céline et sa poitrine menue m’attirait énormément. Je l’enviais car il n’était pas difficile pour elle de trouver des vêtements à la mode, et à sa taille de guêpe.
Elle me confia, quelques temps plus tard, que, elle aussi, m’enviait ma volumineuse poitrine. Les garçons de son âge, et les hommes en général, ses professeurs, la regardait toujours droit dans les yeux. Elle avait évidemment remarqué que cela n’était pas le cas pour certaines de ses camarades qui avaient une poitrine bien plus développée que la sienne.
Certaines se permettaient un décolleté tellement plongeant que leurs professeurs, hommes bien sûr, s’y perdaient et se prenaient à rêver à de merveilleux moments entre ces belles rotondités. Elles savaient parfaitement jouer de leurs charmes pour avoir de meilleures notes. C’était plutôt frustrant pour celles et ceux qui travaillaient vraiment pour obtenir une note similaire.
La matinée était déjà bien avancée quand l’on décida de se lever. Pour prendre une douche bienfaisante, évidemment. J’avais une salle d’eau attenante à ma chambre, juste une douche et un lavabo. Ce fut de nouveau l’occasion de caresses bien précises. Nos corps apaisés, ainsi que nos désirs, nous sommes descendues pour déjeuner. Céline devait se rendre à son sport, en début d’après-midi. Elle nous laissa donc seules, Océane et moi.
Elle alluma mon ordinateur portable pour se rendre sur des sites de vente par correspondance. Mais pas n’importe quel site. Elle savait parfaitement ce qu’elle cherchait et ne mit pas longtemps à trouver son bonheur. J’étais littéralement estomaquée par son côté rebelle. Mais il faut ajouter que c’était justement cela qui faisait son charme.
Elle commanda ce qu’elle souhaitait, je sortis ma carte bleue pour régler. Elle avait choisi d’aller chercher les articles directement au magasin, puisqu’ils étaient disponibles. J’ai plus de 36 ans et c’est pourtant la toute première fois que je mettais les pieds dans un tel magasin.