Je retrouvais les sensations de mes premières expériences, quand la queue de mes partenaires me remplissait entièrement. Je redevenais une jeune fille insouciante qui se faisait baiser à tour de bras. Il suffisait de demander, poliment. Lol.
Clothilde m’imposait la cadence qu’elle souhaitait. Elle ne m’avait d’ailleurs pas demandé mon avis. Était-ce un viol pour autant ? Jamais je n’ai dit non, refusé la moindre caresse. Je dois même avouer que j’allais parfois au-devant de ses caresses, m’empalant moi-même sur le gode qu’elle tenait.
Viol ? Non. Agression sexuelle, oui, un peu. Mais au final, j’étais comblée de tout ce qu’elle me faisait subir. J’ai joui comme une salope une fois de plus sous ses doigts avant de m’effondrer, exténuée. J’ai même dû m’assoupir quelques instants.
À mon réveil, elle était toujours allongée à mes côtés. Son visage était calme et souriant. Plus aucune colère contre moi. D’ailleurs était-ce contre moi, ou contre elle, que s’adressait cette colère enfouie ? C’est donc d’une voix calme et posée qu’elle reprit la parole.
« Tu n’es qu’une salope, Lauryn. Mais j’adore ça. Toujours prête à te donner. Je comprends mieux mon frère maintenant. Tu es un jouet entre ses mains, une jolie potiche qu’il présente à ses amis. NON. Tu ne dis rien ! ».
« Écoute-moi jusqu’au bout. Je connais mon frère, bien mieux que toi. Et je vois bien comment il te traite. Je l’écoute aussi parler de toi, quand tu n’es pas là. Tu es son esclave, son jouet. Il dit, il se vante de pouvoir te faire faire ce qu’il veut, quand il veut. Et je sais maintenant qu’il n’a pas tort. Pas complètement ».
» Tais-toi et écoute-moi attentivement. Ce que je vais te dire ne va pas te plaire mais je dois te le révéler, avant qu’il ne soit trop tard. Stéphane est un pervers narcissique. Il se complaît dans la domination des autres, des femmes principalement. J’ai bien connu la mère de Laura et c’est elle qui m’a ouvert les yeux. C’est la seule raison de son départ ».
« Elle me contacte parfois pour avoir des nouvelles de sa fille. Stéphane est un manipulateur, pervers de surcroît. J’ai longtemps hésité à t’en parler. Mais je ne pouvais plus me taire ».
« Voilà, tu sais tout. Je suis consciente que tu ne me crois pas. Pas encore. À toi désormais d’analyser ta situation, tes sentiments, et les siens surtout. Ensuite, tu ouvriras les yeux, ou pas ».
Elle se leva, me tira vers elle, me serra dans ses bras. Un long baiser passionné. Puis elle lâcha brutalement.
» Va te laver avant qu’ils ne reviennent. Tu sens le sexe à quinze mètres. Et moi, je vais refaire ce lit ».
J’étais abasourdie par ces révélations et, comme elle s’en doutait, je ne la croyais pas, pas vraiment. Mais elle avait raison sur un point. Je sentais vraiment la chatte en chaleur. J’allais donc prendre une douche bien méritée.
Quand Stéphane et Laura revinrent de leur dernière sortie à ski, ils prirent une douche et on quitta le chalet avant midi. Clothilde prit le volant, Stéphane à ses côtés. J’étais derrière avec Laura. Fatiguée, elle s’allongea à moitié, sa tête sur mes cuisses. Elle posa sa main entre mes cuisses et la laissa remonter lentement vers le haut. Elle stoppa juste avant de toucher la culotte mais cette position exacerba ma libido. J’avais envie de plus, de beaucoup plus.
Je ne reviens que très rapidement sur les événements avec Laura. Vers le 15 Décembre, elle a commencé à poser des mains sur moi, sur ma poitrine principalement, après s’être exhibée durant des semaines. Des caresses, de plus en plus précises, n’ont fait que décupler ma libido.
Ce n’est que vers le 15 Janvier qu’elle osa enfin glisser sa main dans ma culotte. J’étais consternée, atterrée par son audace, mais j’en attendais toujours plus. Mi-Février, départ pour la montagne. La présence de son père et de sa tante a légèrement calmé ses ardeurs.
Elle a malgré tout profité pleinement de la seule occasion qu’elle a eue. En rentrant d’une sortie à ski, j’étais en sueur et j’avais du mal à ôter ma combinaison. Stéphane était ressorti avec sa sœur qui devait aller chercher un colis en recommandé au bureau de poste.
J’appelais la seule personne présente à mon secours. J’ai immédiatement perçu son petit regard pervers sans savoir ce qui m’attendait. Elle a baissé le zip de ma combinaison de ski. J’étais en sous-vêtements dessous. Elle a doucement dégagé mes épaules, baissé le haut jusqu’au niveau de mes coudes. La sueur faisait que le tissu collait à ma peau, au niveau des avant-bras entre autres. Sans aide extérieure, j’étais à sa merci. Elle l’a très vite compris.
Elle a baissé le bas de la combinaison pour dégager mes fesses, mes cuisses. Le vêtement resta bloqué sur mes genoux. Elle s’écarta un peu pour admirer le spectacle que j’offrais. Cela devait lui plaire car elle s’avança pour dégrafer mon soutif. Agrafage par devant sur ce modèle. J’allais ouvrir la bouche pour m’insurger quand elle plaqua ses lèvres sur les miennes.
Un baiser passionné s’ensuivit. Ses mains exploraient mon corps à demi nu, caressaient amoureusement mes seins. Mon ventre. Sa bouche descendit dans mon cou, puis sur mes tétons qu’elle goba admirablement. J’étais de nouveau en transe, la laissant faire ce que bon lui semblait. Ses mains sur mes hanches, sur mes fesses. Puis directement dans la culotte. Un mouvement et elle commença à baisser mon dernier rempart. Je devais dire non, l’arrêter dans son intervention. Mais je restais sans voix, m’abandonnant au contraire à ses caresses.
Quand elle s’agenouilla devant moi, j’étais déjà au bord de l’extase. Incapable de refuser quoique ce soit, j’écartais au contraire les cuisses pour libérer l’accès à ma féminité. Lorsqu’enfin, ses lèvres se posèrent sur les miennes, je fermais les yeux, attentive aux messages de mon corps. Je n’étais plus qu’une salope en manque, prête à tout accepter pour quelques instants de jouissance pure.
J’ai joui une première fois dans sa bouche, ce qui décupla son envie. Elle avalait tout, léchait partout. Me nettoyait parfaitement jusqu’au second orgasme, plus fort, plus profond. Une vague déferlante vint m’emporter au loin, pour me déposer sur une île paradisiaque. D’une main, je me tenais à un meuble. L’autre était posée sur la tête qui s’affairait toujours entre mes cuisses. Je n’étais plus qu’une chatte en chaleur, en attente de sa prochaine jouissance.
Je vous ai déjà raconté ce qui s’est passé deux jours après, avec Clothilde. Puis le retour vers Angers, Laura la tête sur mes cuisses. Durant les jours qui suivirent, je remarquais que c’est uniquement mes seins qui avaient son attention quand son père était présent. Dès qu’elle le savait parti, elle osait glisser sa petite main sur ma chatte. Dans ma culotte.
Mis à part l’interlude au chalet, tout se passait exclusivement dans la salle de bains. C’est vers la mi-Mars qu’elle s’introduit une première fois dans ma chambre. Elle y était déjà venue, auparavant. Mais uniquement pour des raisons avouables. J’étais, ce jour-là, devant ma coiffeuse pour finir mon maquillage. Elle ne s’est pas gênée pour ouvrir mon corsage pour poser ses mains sur mes seins.
Comme toutes les autres fois, je la laissais me peloter, disposer de mon corps à sa convenance. Elle repassa deux jours plus tard et, cette fois-ci, elle me poussa tranquillement vers le lit. Me força à m’allonger, à écarter les cuisses. Elle releva mes pieds sur le bord du lit, m’écartelant au maximum. Elle prenait tout son temps, admirait ce corps qu’elle connaissait pourtant parfaitement.
Je fermais les yeux quand elle plongea sur ma chatte, m’abandonnant à sa bouche gourmande. J’étais sur mon petit nuage et plus rien d’autre ne comptait que cette langue qui me savourait divinement. Je ne saurais dire combien de temps cela dura, je pense que je me suis assoupie. Quand j’émergeais de nouveau, j’étais seule, j’étais bien, j’étais comblée.
Elle prit très vite l’habitude de me rejoindre dans ma chambre dès que son père était sorti. Elle m’attira une fois dans sa chambre, seule pièce où elle pouvait être sûre de ne jamais être dérangée par son papa. Le point le plus important de ce mois de Mars fut l’invitation de Jean-Jacques pour visiter un appartement qu’il venait de rénover.
Il souhaitait avoir mon avis avant de le mettre en location. Un avis féminin, s’entend. C’était pour moi une très bonne façon de me valoriser, de montrer à d’autres que je n’étais pas qu’une potiche, comme disait Clothilde, ou bien une incapable, comme aimait à le répéter Stéphane quand nous étions seuls. Je savais que je serais seule avec Jean-Jacques.
Est-ce que je faisais confiance à l’amitié qu’il portait à son ami d’enfance, pour ne pas craindre de débordements ? Ou bien espérais-je justement qu’il oublie qui j’étais pour ne voir en moi qu’une femme, comme lors de la soirée de la St Sylvestre ?