Soumise (06/14)

J’obtempérais immédiatement, relevant ma jupe pour qu’elle puisse apercevoir ma culotte, bien moins sage que celle de ma fille. Je la savais trempée et je suppose que la jeune fille le voyait elle aussi. Un nouvel ordre claqua, comme un coup de fouet.

« Caresse-toi, tout comme je la caresse ».

Je ne pouvais lâcher sa main du regard et, mécaniquement, comme une automate, je calquais mes gestes sur les siens. Mes doigts se promenaient sur ma fente, comme ceux d’Océane sur la culotte de coton. Ma culotte était si trempée que je la sentais pénétrer entre mes lèvres intimes. C’était pire que si j’étais nue devant elle.

Je me donnais en spectacle et j’adorais ça, réclamant toujours plus. Quand elle ouvrit le corsage de ma fille, j’en fis de même avec le mien, sans attendre qu’elle me le demande. Sa petite main s’engouffra dans le soutif pour caresser les petits seins de son amie. Ma main fit de même, dégagea un de mes gros seins pour le sortir du soutif.

Je vis alors ses yeux qui brillaient. Elle avait envie de moi. J’avais gagné, elle laissa Céline tranquille pour s’occuper enfin de mon corps qui l’attendait depuis près d’une semaine.

Mes seins d’abord, c’était ce qui l’attirait le plus. Mes tétons furent tétés, sucés, aspirés par sa petite bouche infernale. Entre mes cuisses déferlait un véritable torrent continu, une cascade de plaisir qui me submergeait littéralement. Quand je croyais la source tarie, elle trouvait un nouveau truc pour me faire replonger dans les limbes de l’extase.

Chacun de mes orgasmes était plus violent que le précédent. Je pensais mourir à chaque fois, mais je renaissais immédiatement sous ses caresses. Pour « mourir » à nouveau avec l’orgasme suivant. Jusqu’à ce que l’une de ses mains ne parte à la découverte de ma fente excessivement poilue.

Elle lissa d’abord les poils de ma toison, avant d’écarter mes lèvres intimes. Je lui demandais d’aller doucement, trop de plaisir d’un coup. Trop longtemps que mon corps n’avait été ainsi sollicité. J’appréciais énormément sa façon de me caresser, presque en m’effleurant. Je me rendais compte, au bout d’un long moment, que c’était mon corps qui allait au-devant de ses caresses.

Elle osa enfin un doigt, puis deux au fond de ma chatte. Très vite, elle commença à aller et venir en moi. Un autre doigt rejoignit les deux autres. Ma chatte était ouverte comme jamais mais cela ne suffisait pas à ma jeune maîtresse. Les quatre doigts joints commencèrent leur manège, le pouce tentait vainement de les accompagner.

La petite voulait aller jusqu’au bout et me fister, entrer sa main entièrement en moi. Je ne voulais pas, me rebellait, mais pourtant je murmurais sans cesse.

« Encore, encore, encore, … »

Un dernier effort et sa petite main était intégralement entrée en moi. Ses doigts caressaient mes parois intimes. Son poing se referma et son avant-bras fit office de piston. Elle me martelait le con et j’adorais ça.

Les événements que je vous relate se sont passés il y a seulement quelques mois, mais ils sont toujours aussi présents dans ma tête comme si cela s’était produit hier. De plus, il m’est très difficile de vous décrire tout ce qu’elle me faisait. Un reste de morale, sans doute.

Et surtout, je ne voyais rien de ce qu’elle me faisait, je le subissais. J’étais victime, mais à la fois consentante. Elle venait de faire renaître en moi des sentiments enfouis très profondément, des sensations oubliées depuis trop longtemps. Je me découvrais des envies jamais exprimées, avec une femme.

Une jeune fille, devrais-je dire. C’était comme si je me retrouvais adolescente, en pension dans mon lycée privé, et que j’acceptais enfin les caresses que mes camarades de chambrée voulaient bien m’offrir. Et moi qui les réclamais de plus en plus, souhaitant découvrir les plaisirs interdits avant de devenir femme, épouse et mère finalement.

Ce soir-là, je suis persuadée que j’ai hurlé de plaisir quand l’orgasme m’a fait sombrer dans un état catalytique. Je ne voyais rien, n’entendais rien. Ou plutôt si, j’entendais des bruits lointains, étouffés. Je voyais parfaitement le salon qui semblait envahi par un brouillard très dense. Je distinguais juste des formes, une silhouette près de moi, une autre sur le fauteuil.

Encore dans mon délire orgasmique, j’ai cru voir ma fille, les yeux bien ouverts, qui contemplait sa mère en train de jouir sous les caresses d’Océane, sa nouvelle amie. J’aurais pu. J’aurais dû être horrifiée à cette seule pensée, mais plus rien n’importait plus, à cet instant précis, que le bonheur ressenti.

Ce plaisir de femme comblée que jamais je n’avais ressenti avant que la jeune fille n’entre dans ma vie. Dans notre vie à toutes les deux, qui était si calme, tellement conventionnelle. J’appris, bien plus tard, que la vie de ma puce avait également changé énormément avec cette rencontre.

Il m’a fallu de très longues minutes pour retrouver mes esprits. Océane m’observait intensément, cherchant sans doute à découvrir mes envies les plus secrètes, mes désirs les plus inavouables. Elle avait cette faculté de pouvoir lire en moi comme dans un livre ouvert. Pas seulement moi, d’ailleurs. Céline avait été sa première proie.  Je l’appris plus tard.

À sa demande, je me levais, laissant ma jupe chuter sur le sol. Elle finit par m’ôter corsage et soutif. J’étais totalement nue devant elle et fière de m’exhiber devant elle. Son regard exprimait toujours autant d’envies. Je savais qu’elle avait encore plein d’idées pour utiliser mon corps pour son plaisir. Et le mien, je dois l’avouer. C’est elle qui prit la parole.

« On va monter de coucher mais on ne peut pas laisser Céline, seule ici. Il une remettre dans son lit ».

Je l’aidais à la mettre debout, puis nous l’avons portée tant bien que mal jusqu’au pied de l’escalier. Nous ne pouvions pas monter à trois de front. Je pris ma fille dans mes bras pour la déposer doucement sur son lit. Elle souriait béatement, toujours enveloppée dans ses rêves. J’allais quitter la chambre pour rejoindre la mienne quand Océane ajouta.

« Il faut la déshabiller. On ne peut pas la laisser dormir toute habillée. Enlève-lui le haut, je m’occupe du bas ».

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