Sortir de sa zone de bien-être. Comme l’avait fait Dany en proposant ses services aux voisins pour tondre leur pelouse, tailler la haie, ou aider à emménager les meubles tout récemment pour la nouvelle voisine. Pour Viviane, et le baby-sitting, c’était acté. Elle nous laissa son adresse ici, et son numéro de téléphone portable personnel. Je le notais aussitôt dans mon propre téléphone et lui envoyais un court SMS, avec simplement mon prénom : Aline. Elle nous a laissés, il commençait à se faire tard et elle devait rendre le transat. Elle est rentrée chez elle avec la certitude que l’on se renverrait le week-end suivant. Il avait été convenu qu’elle viendrait me chercher chez moi et qu’elle me ramènerait le dimanche dans l’après-midi, ce serait déjà la fin des vacances de Pâques. Une fois Viviane partie, Océane ne parla plus que de Mirabelle, sa nouvelle voisine. Je remarquais une pincée d’émotion dans sa voix lorsqu’elle énonçait son prénom. Cela me donnait très envie de la rencontrer à mon tour. Nous avons ramassé toutes nos affaires, en prenant bien soin de ne laisser aucun déchet sur la plage. Gilles était féroce à ce sujet, Clara l’avait bien compris. Puis, il nous a tous emmenés dans une crêperie pour dîner. Clara se sentait étrangère à notre famille et ne voulait pas commander. C’est Flora qui commanda à sa place, la même chose qu’elle-même avait choisi. Le tout arrosé d’une bolée de cidre breton, bien entendu. Il était tard, lorsque nous sommes remontées en voiture. Clara téléphona à ses parents mais c’est Melody qui prit l’appareil. Vue l’heure à laquelle nous allions rentrer, il serait préférable que leur fille passe la nuit avec Flora, pour ne rentrer que le lendemain. Clara était évidemment ravie de cette nouvelle. J’étais de nouveau placée entre les deux jeunes filles et Clara, semble-t-il, fatiguée, posa sa tête sur mon épaule. J’étais moi aussi un peu fatiguée et je ne souhaitais pas la repousser. Flora en fit de même de son côté. La fatigue accumulée, le silence pesant, le ronronnement du moteur, tout cela aida pour que je m’assoupisse un peu. Je ne sais combien de temps après, j’émergeais de mon sommeil avec la délicieuse sensation de Viviane qui caressait mes seins. J’étais si bien que je la laissais faire. Une voiture, roulant face à nous, éclaira l’habitacle de la voiture. Je compris que ce ne pouvait pas être Viviane. Les deux coquines avaient profité de ma passivité pour recommencer à me caresser. Personne ne pouvait nous voir, alors je me laissais bercer par la douce torpeur qui m’envahissait doucement. Jusqu’à la maison.
Nous avions déposé Océane et Dany chez eux, au passage, et il faisait nuit noire lorsque la voiture stoppa devant la maison. Gilles nous dit d’aller au lit aussitôt arrivés, il s’occuperait de vider la voiture. J’ai regagné ma chambre, Flora la sienne avec Clara et je me suis endormie profondément jusqu’au lendemain matin. J’ai de nouveau fait ce rêve érotique où Viviane caressait mes seins avec passion. Puis, c’est sa bouche qui s’est emparée de mon téton durci. J’étais si bien, allongée, nue. Offerte à ses désirs. Une main, toute légère, est venue caresser mon ventre, tout près de ma culotte. Avant de se poser dessus. Les petits doigts pianotaient gentiment sur mon pubis, réveillant mon corps tout entier. La lumière du petit matin filtrait à travers les volets en bois. J’étais donc dans ma chambre. Presque nue. Je découvris soudain avec horreur que mon rêve était bien réel. Les deux jeunes filles s’étaient introduites dans ma chambre, avaient ôté la nuisette que je portais pour la nuit et avaient recommencé à me peloter. Enhardies par mes soupirs complices, elles avaient pris chacune un téton entre leurs lèvres. Et c’est la main de Clara qui s’était posée sur ma culotte, me procurant des sensations encore inédites. J’ai voulu les repousser, doucement, mais mes bras étaient collés contre mon corps, coincés par les cuisses des deux coquines. Elles avaient parfaitement monté leur coup et je n’avais rien senti, avant que la main de Clara ne descende sur ma culotte. J’allais m’énerver pour de bon contre cette agression lorsque l’orgasme me prit par surprise. C’est une véritable tempête de sensations intenses qui s’est emparée de moi. Je pouvais difficilement respirer, j’étais sans voix, sans forces.
J’émergeais doucement après ce terrible orgasme, mon premier. Pour découvrir que les coquines étaient allées encore plus loin dans la perversion. Je connaissais bien ma petite sœur, c’était donc certainement Clara qui menait la danse. Elles avaient profité de mon manque de réactions pour baisser ma culotte et l’enlever entièrement. J’étais complètement nue, observée par les deux filles. Flora jouait avec ma toison rousse, mais Clara avait ouvert mes cuisses et c’est bien mon sexe qu’elle observait, qu’elle voulait découvrir sous ses doigts. Je réussis presque miraculeusement à me tourner sur le ventre, leur cachant mon sexe, et mes seins. Elles ont joué un peu avec mes fesses mais ce n’était pas vraiment drôle pour elles. Elles ont quitté ma chambre, ensemble, en pouffant de rire sur ce qu’elles avaient osé me faire. J’ai su, bien plus tard, qu’elles avaient continué à jouer, entre elles, cette fois-ci. Flora m’apprit aussi comment tout avait commencé, entre Clara et elle, et surtout avec sa famille. Je n’en dirais pas beaucoup plus, cela fera l’objet d’une autre histoire, débutée il y a deux ans à peine, et qui continue encore aujourd’hui, pour ce que j’en sais. J’étais exténuée après le départ des deux filles et je me suis rendormie. Réveil vers 10 heures, sereine et en pleine forme. Gilles nous proposa d’aller voir Océane et Dany, pour leur rendre les affaires qu’ils avaient oublié, la veille. On en profiterait pour ramener Clara jusqu’à sa maison. Je montais en voiture près de Gilles, les deux filles derrière. À l’arrivée chez Clara, sa maman, Nadine, était devant sa maison et attendait sa fille chérie. J’ouvrais ma fenêtre, côté passager, pour qu’elle puisse saluer Gilles et le remercier encore une fois d’avoir emmené sa fille avec nous à la plage.