« Tu signes à nos conditions et Fanny est à toi. Décides toi vite. »
Je n’ai jamais vu un commercial se jeter ainsi sur son stylo pour signer un contrat. Lol. Fanny se redressa, sa robe lui faisait comme une ceinture autour de la taille. Elle s’installa sur les genoux de Gaëtan, face à lui et s’empala lentement sur lui. Lui n’osait toujours pas bouger, de peur de rompre le charme de la situation. Pas plus, il n’essaya de la toucher, de la caresser, il se rappelait ma menace. Il restait passif, mais bien raide, si j’en croyais les dires de Fanny qui exultait.
« Elle est à toi, je t’ai dit, tu peux la caresser, si tu veux. Elle va adorer. »
À peine eussé-je fini ma phrase qu’il empoignait les seins voluptueux. Mieux, sa tête vint rejoindre ses deux mains et il plongea amoureusement dans la vallée divine. Plaisir décuplé pour Fanny qui adorait ce genre de situation. Soumise à mes ordres, mes consignes, c’est pourtant bien elle qui dominait le mâle, qui imposait la cadence. Elle se dégagea juste à temps pour venir récolter la sève qui giclait par saccades. Elle le pompa jusqu’au bout, n’en perdant pas une goutte. Il se vida pour la seconde fois dans la gorge profonde de mon assistante. Il était heureux de son rendez-vous, Gaëtan, même s’il n’avait pas bien lu les conditions que nous avions définies. Je sentais bien qu’une question lui brûlait les lèvres. Je vins à son aide en lui assurant :
« Tu reviens quand tu veux. Fanny en sera vraiment comblée. »
Après son départ, Fanny vint me remercier de la plus belle des manières. On n’avait rien prémédité, juste préparé ensemble notre argumentaire. Et on avait obtenu ce que nous voulions. Nous avons donc décidé de continuer dans cette direction avec les autres sociétés. Pour recevoir dignement le commercial de la société suivante, dans l’ordre que nous avions établi, nous avions réservé une bonne table dans un restaurant très bien coté. À vrai dire, il s’agissait plutôt d’un salon privé. Comme il venait de Lyon, nous lui avions aussi réservé une chambre dans ce même établissement. Fanny était resplendissante dans une robe en lamée qu’elle portait à même la peau. Pour moi, robe noire classique, mais courte, avec des bas-coutures. Roland S. fut subjugué en nous rejoignant au bar. Il avait déjà vu Fanny, dans mon bureau, et avait pu apprécier ses formes, et ses compétences. Même si on était en dehors du lieu de travail, cela restait un rendez-vous professionnel, un peu particulier, je vous l’accorde. Je laissais Fanny jouer de son charme sur notre invité. Elle était tellement douée pour ça aussi. Nous faisions un chiffre d’affaires assez conséquent avec la société qu’il représentait, si bien que, obtenir les mêmes tarifs que l’année écoulée nous ferait gagner énormément. Je n’osais espérer une baisse, comme avec Gaëtan. Après un apéritif, nous avons rejoint le salon privé. Je le sentais un peu réticent au début, sur la défensive. Il ne semblait pas être habitué à traiter avec des femmes, deux jolies jeunes femmes. Puis, je l’ai vu se détendre enfin. Il devait avoir compris qu’il ne pourrait pas nous résister très longtemps alors, autant en profiter au maximum.
Assis sur la banquette en cuir, Fanny d’un côté et moi de l’autre, il avait du mal à résister à la tentation, surtout que Fanny se frottait à lui comme une chatte en chaleur. En gentleman, il n’osait pas faire le premier pas et se retrouver dans une situation délicate. Dès que la serveuse nous eut apporté les entrées, Fanny glissa à ses pieds et entreprit d’ouvrir son pantalon. Il était totalement à notre merci. J’attrapais sa main pour la poser sur mon genou, remontant lentement jusqu’à la limite des bas. Pris dans un tel tourbillon de sensations, il ne tarda pas à jouir dans la bouche gourmande de Fanny qui n’en attendait pas moins. Il était heureux, quoique un peu sonné, et j’en profitais pour lancer mon argumentaire. Il répondait par onomatopées, incapable d’aligner deux mots. On eut le temps de finir l’entrée avant le retour de la serveuse. Roland avait repris des couleurs, malgré la main de Fanny qui le masturbait toujours. Le sexe encore sorti du pantalon. Il essaya de contredire mes arguments mais Fanny veillait au grain et accélérait quand il avait raison. Pour finir, elle le reprit en bouche mais cette fois, glissa une de ses mains dans son décolleté. Roland se mit immédiatement à peloter ses seins merveilleux. La serveuse revint avec les plats commandés. Fanny ne se releva pas, laissant Roland rouge comme une pivoine. La jeune fille semblait habituée à tomber sur des situations scabreuses, mais semblait malgré tout intéressée cette fois. Sans doute en manque de sensations. Ou plus ?
Dès son départ, Fanny se redressa pour s’empaler sur le pieu bien dressé. Je lui baissais le haut de sa robe pour donner à Roland l’accès total à sa poitrine. Il ne s’en priva pas, trop heureux de la chance qui lui était donnée ce soir. Très peu de temps après, la jeune serveuse revint nous voir. Elle frappa à la porte et entra avant que je ne puisse dire un mot. Elle s’excusa de nous déranger mais pourtant ne bougeait plus, observant Fanny qui montait et descendait sur la queue, raide comme la justice. Son attitude m’intrigua. Chaque fois qu’elle était venue dans notre salon, elle avait attendu que l’on lui dise d’entrer. Pas cette fois. En plus, elle restait sans bouger, suivant des yeux Fanny et ses seins qui rebondissaient, quand Roland ne les tripotait plus. Je m’approchais d’elle sans qu’elle ne réagisse. Je me collais à elle dans son dos, lui barrant la sortie. Je lui chuchotais à l’oreille.
« Eh bien, jeune fille. Tu m’as l’air très intéressée. Comment t’appelles-tu ? »
« Édith, Madame. Je m’appelle Édith. »
Mes mains posées sur ses hanches remontaient doucement vers sa poitrine. Elle s’abandonnait totalement. Roland avait lui aussi les yeux fixés sur elle. Sa jeunesse, sa beauté, tout comme sa soumission, le subjuguait. Je lui caressais la poitrine tout en lui demandant.
« À quelle heure finis-tu ton service ? »
Elle sembla émerger d’un rêve.
« Oh Madame ! Qu’est-ce que vous me faites ? Humm ! C’est si bon. »
« 22 heures, Madame. Je finis à 22 heures. »
« Et tu aimerais nous rejoindre ? Que l’on s’occupe bien de toi ? «