Je prenais tous les renseignements nécessaires pour préparer un contrat en VDI. Comme à son habitude, Jenny nous a bien servi, et on s’est bien servi d’elle aussi. Le week-end suivant, direction Saint-Malo. Je passais voir Francine dans la matinée avant de rejoindre le centre commercial. J’attrapais Delphine à la sortie de son travail et l’emmenais à la brasserie pour déjeuner.
« Delphine, tu cherches toujours un logement ? Je connais sans doute une femme qui pourrait te prendre chez elle, pour un temps. Et j’ai une proposition à te faire, si tu es d’accord, c’est ton avenir que tu construis. »
Elle m’écoutait, éberluée que je prenne du temps pour l’occuper d’elle. J’appelais Dany pour qu’elle vienne manger avec nous. Je fis les présentations. Tout de suite, le courant passa entre les deux. Je savais depuis longtemps que Dany cherchait une opportunité de ne plus être toute seule, le soir. De plus, comme elles travaillaient dans la même galerie marchande, une voiture suffirait pour venir. Cela, jusqu’à son examen. Il fallait absolument qu’elle l’ait, pour la suite. Je leur expliquais en détail le principe de VDI et Delphine m’écoutait avec des yeux remplis d’admiration, et de tendresse. Elle promit de bosser un maximum pour obtenir son BTS et Dany m’assura qu’elle l’aiderait du mieux possible. Je la raccompagnais à sa boutique et, tandis qu’elle se changeait, je faisais un tour du magasin. Je rejoignis Dany et elle me fit entrer par la réserve. La porte à peine fermée, elle se jeta à mes genoux pour mes remercier d’avoir pensé à elle. Delphine était tout ce qu’elle attendait. Et elle ne se doutait pas encore des menus services qu’elle pourrait lui rendre à l’avenir. Je trainais dans la galerie jusqu’à la fin du service de Delphine. Elle m’emmena chez elle, prit quelques affaires, l’indispensable et ferma la porte sur son passé. En quittant la maison, son père rentrait, bourré comme d’hab., elle lui expliqua qu’elle avait trouvé un appart, plus près pour son boulot. Pas sûre qu’il ait tout compris mais le sourire de Delphine me fit oublier ce triste énergumène. Direction, la maison de Dany. Qui nous accueillit les bras ouverts. Elle lui montra sa chambre, avec salle de bains. Je voyais tellement de reconnaissance dans son regard. Il était temps de la faire plier complètement.
« Je vois de la joie dans tes yeux, petite salope, enlève ta culotte, pour me faire plaisir. »
Sans me quitter des yeux, elle baissa sa culotte et la dégagea de ses chevilles.
« Bien, très obéissante, comme ça. Tu vas baisser la culotte de Dany, maintenant. »
Elle se tourna vers elle sans hésiter.
« Non, avant, tu vas lui ôter sa jupe, elle est trop serrée dedans. Puis, tu descendras sa culotte ensuite. »
Elle défit la jupe pour découvrir un bien joli ensemble culotte porte-jarretelles, qui maintenait des bas gris, à coutures. Elle ôta la culotte comme demandé.
« Son corsage maintenant. »
Je me plaçais derrière Dany pour avoir l’extrême privilège de défaire son soutif et enfin caresser ses seins voluptueux.
« Prends ta place entre ses cuisses, petite chienne, et montre lui combien tu lui es reconnaissante. »
À l’abandon de Dany dans mes bras, je savais tout le bonheur qu’elle lui procurait. Une de ses mains caressait son anus, le titillait tandis que l’autre s’immisçait sous ma jupe. À mon tour, je me laissais porter par la divine vague du plaisir. Heureuse d’avoir rapproché deux solitudes, je les laissais pour vivre pleinement leur passion.
Ce début de Février était consacré aux stages en entreprise, en cabinet ou collectivités. Amélie se retrouvait dans un cabinet avec une psychologue d’une quarantaine d’années. Elle prenait des notes, à longueur de journée. Le soir, elles analysaient ensemble les rendez-vous de la journée. Pour ma part, j’avais choisi le service Ressources Humaines d’une grande société, fabricant de ciment et autres produits dérivés. J’assistais aux entretiens, sans vraiment y participer. Sauf une fois. En le voyant arriver, j’eus envie de mener l’entretien. Un coup d’œil à ma responsable et je débutais.
« Asseyez vous, Jean-Yves, je m’appelle Stéphanie et je vais diriger cet entretien. »
Je paraissais toute petite face à cet homme musclé, aux mains calleuses, le travailleur manuel dans toute sa splendeur, et pourtant, c’est lui qui étais le plus intimidé.
« Présentez vous succinctement. »
Et je croisais, et décroisais mes jambes. Attirant à chaque fois son regard entre mes cuisses. Je crus qu’il devenait fou quand ses yeux crurent apercevoir mon string. Il devenait confus, répondait carrément à côté, commençait même à chercher ses mots.
Je mis fin à son calvaire en concluant l’entretien.
« Merci, Jean-Yves, cet entretien est terminé. J’ai bien noté vos disponibilités pour ce poste. Nous ne manquerons pas de revenir vers vous très rapidement pour un entretien plus technique. Je suis en stage actuellement et ceci était mon premier entretien. Pouvez-vous me dire ce que vous en avez pensé ? »
Et je croisais les jambes une dernière fois, lentement, lui laissant le temps de bien apercevoir mon string vert pomme. Il resta sans voix et on en resta là. Débriefing ensuite avec ma responsable. Je tiens tout d’abord à préciser que je respecte les travailleurs, tous les travailleurs. Et travailleuses. Il ne s’agissait pas de me moquer de lui mais simplement le déstabiliser. De façon à ce que je reste maitre de cet entretien. Malgré des réponses confuses parfois, on en conclut qu’il correspondait au profil recherché et qu’un second entretien serait programmé. La semaine suivante, il était embauché. De son côté, Amélie me fit part d’un cas particulièrement étrange. La patiente avait huit ans et sa mère soupçonnait des attouchements sexuels, mais elle ignorait si c’était vrai et qui était le coupable. Deux hommes étaient suffisamment proches pour être soupçonnés. Ou trois.
Tout d’abord, son nouvel ami, lui-même père de deux enfants, comme elle. Garçon et fille. Pour les deux. Les deux filles avaient sensiblement le même âge. Le second était l’ami de sa mère chez qui elle laissait parfois ses enfants pour reprendre des cours à l’Université. Cours du soir, très souvent, l’après-midi dans l’amphithéâtre, une fois par mois. Cet homme, légèrement handicapé, était lui aussi père de deux filles, déjà majeures, et mères. Le troisième homme, c’était le père biologique de la petite, mais très peu probable car elle ne le voyait que rarement.