Christiane, ma responsable, fut très surprise qu’il accepte sans rechigner. Ce n’était pas dans ses habitudes de ne rien dire. Surprise, mais heureuse de voir qu’il devenait moins timide envers moi. Si elle savait qu’il avait l’intention délibérée de me peloter et que, à mon grand dam, je me laisserais faire !
Nous étions loin de tout bureau, personne ne viendrait nous surprendre. Je résistais quand même, pour la forme, quand il posa ses mains sur ma poitrine. Il était un peu trop pressant, je lui fis comprendre.
« Je dois trouver les documents demandés. Ne m’empêche pas de travailler ».
Implicitement, je lui donnais l’autorisation de me peloter, du moment que je puisse travailler. Et bien sûr, il ne s’en priva pas. Son sexe collé contre mes fesses, les mains passées sous mes bras pour me caresser à sa guise. Il a même réussi à ouvrir mon corsage pour sortir mes seins.
Christiane semblait bien connaître les lieux puisque, effectivement, une boîte d’archives se trouvait hors d’atteinte pour moi. Je demandais à mon tourmenteur de me laisser respirer et de me donner cette fichue boîte. Il sembla réfléchir deux secondes et il posa ses conditions.
« Je te donne la boîte, mais je veux voir ta poitrine. Dénudée ».
Je n’avais pas vraiment le choix mais je dois dire que cela m’excitait également de devoir obéir à cet adolescent. Il savait qu’il ne pouvait demander plus aujourd’hui mais, une fois que j’aurais accepté, plus rien ne l’empêcherait de réclamer à nouveau.
À son sourire de vainqueur, il savait que je n’avais d’autre choix que d’accéder à sa demande.
« Donne-moi cette boîte, que je vérifie tout de même si c’est la bonne ».
C’était bien la bonne et il commença à dégrafer mon corsage, entièrement. Puis le soutif tomba. J’étais torse nu devant ce jeune homme qui me désirait de tout son être. Il se pencha en avant et goba l’un de mes tétons. Plus rien n’avait d’importance désormais que cette bouche gourmande qui me tétait amoureusement.
Il eut le malheur de vouloir relever ma jupe pour caresser mes fesses. Mais il savait bien que c’était interdit. Je le repoussais un peu violemment pour me rhabiller. Déçu, il l’était. Mais il avait obtenu bien plus que les autres jours. Et il savait bien qu’il aurait d’autres occasions.
J’arrivais juste à temps dans le bureau de Christiane pour lui donner ce qu’elle avait demandé. Elle est partie juste après, en emmenant son chenapan de fils. Je retournais dans mon bureau pour respirer enfin. Seule, j’analysais ma situation. Pourquoi étais-je en manque à ce point ? Jusqu’à ce que l’évidence me saute aux yeux ! Cela faisait bien longtemps que Stéphane ne m’avait plus fait l’amour.
Prise dans un tourbillon de nouvelles aventures, cela ne m’avait pas manqué. De mémoire, je ne me rappelle pas avoir subi une si longue période d’abstinence que j’en ai oublié la date de notre dernier rapport. Entre Laura, Clothilde et Aurore, sans oublier Jean-Jacques, j’étais encore plus sollicitée qu’avec mon homme. Et Albane, et Léandre. Mais pourquoi cette longue abstinence ? Était-ce de ma faute ? Ou bien, le hasard des rencontres.
C’est alors que je me remémorais les paroles de Clothilde et celles de Jean-Jacques. C’était une évidence, Stéphane avait une double vie. Une maîtresse. Il me trompait donc depuis des mois et j’étais, bien sûr, la dernière au courant, bien que je sois la première concernée.
Je ne lui reprochais pas sa trahison, j’avais fait de même avec son meilleur ami. Ce que je trouvais inacceptable, c’était … Et puis, tant pis. C’était fini. Mais comment partir proprement, sans se faire souffrir mutuellement ? Et moi, étais-je prête à vivre seule ?
Je n’attendais qu’un signe de lui pour que mon fils nous rejoigne. Si je me retrouvais de nouveau seule, cela signifiait que s’éloignait d’autant la possibilité de le récupérer. Légalement. Seule satisfaction, j’avais un travail qui me plaisait. Je devais tout faire pour le garder. TOUT. Et tant pis pour mon amour-propre.
Pour le week-end de l’Ascension, à la fin du mois de Mai cette année, nous avions réservés, comme tous les ans, un chalet dans un camping, tout proche de La Bernerie. C’était la femme de Jean-Jacques qui connaissait ce camping depuis sa jeunesse et c’était devenu une institution. Jean-Jacques et Stéphane y retournaient chaque année, avec les filles. Et moi, évidemment. C’était comme un pèlerinage, un hommage à la défunte.
C’était la première fois que j’avais des réticences à les suivre cette année. Ma séparation avec Stéphane qui devenait évidente pour tous, mes récentes incartades avec Jean-Jacques. Laura serait plus occupée avec Orlane. Mais Albane, je devrais subir encore ses câlins. Et nouveauté, Clothilde avait tenu à nous accompagner cette année.
Stéphane m’avait dit, en confidence, qu’il espérait qu’elle trouve un homme et qu’elle le garde. Enfin. Il ne se doutait pas qu’elle aimait aussi les femmes. Et sa femme (moi) en particulier. Et quand elle m’a proposé d’aller prendre une douche en arrivant au camping, je ne me suis pas méfiée. Elle ne connaissait pas encore les infrastructures.
Ce n’est que quand elle est entrée avec moi dans la cabine de douche que j’ai compris ses intentions. Bon, pour tout vous dire, je n’y étais pas du tout opposée. Mais j’aurais aimé qu’elle me demande mon avis. Ou pas.
C’est durant ces quatre jours que je compris que j’aimais être forcée, un peu. Je ne parle pas de viol, non plus. Mais le fait qu’on me pousse à faire des choses que je n’ai envie de faire, sur le moment, cela ajoute à mon excitation. Clothilde l’avait parfaitement compris. Et elle savait précisément comment en profiter.
Albane était plus jeune, et donc plus innocente. Du moins, je le pensais. Nous avons eu vraiment un très beau soleil durant ce week-end, annonçant la canicule de l’été qui se dessinait. J’étais presque tout le temps en maillot, deux pièces. Quelques fois un short, pour aller en ville. Mais le haut du maillot, je l’enlevais dès que j’étais sur la plage. Ou près de la piscine.
Albane me suivait partout où j’allais, enfin presque. Cela avait commencé dès le départ d’Angers, elle avait insisté pour venir dans notre voiture. Stéphane conduisait, Clothilde était à ses côtés. J’étais donc derrière avec la petite. Au bout d’un moment, elle avait posé sa tête sur mes cuisses, comme oreiller. Mais sa main s’était glissée sous ma jupe, tout près de ma culotte. Je n’avais pas pu l’empêcher de s’introduire si loin, et maintenant, je ne pouvais qu’attendre qu’elle se redresse. Sans oser toucher ma culotte car j’étais dans un tel état d’excitation que je me serais laissée doigter.