J’étais terriblement excitée et, à ce moment précis, tout aurait pu arriver. Mais les filles sont arrivées. Je suis presque certaine qu’Océane a très bien vu les mains de son papa sur nos poitrines serrées. Au lieu de s’en offusquer, elle m’a lancé un sourire complice.
Ses parents avaient prévu de passer une soirée en famille, avec leur fille, restaurant puis cinéma. Au moment de partir, ils nous invitèrent à les accompagner. Je refusais, évidemment. Mais devant la mine déconfite de ma puce, je me suis sentie obligée d’accepter.
Le repas, dans un restaurant très chic, fut véritablement parfait. Nous étions, tous les cinq, en complète osmose. Comme des amis de longue date. Ou même, appartenant à la même famille. J’étais détendue comme je ne l’avais plus été depuis de nombreuses années. Ils savaient parfaitement nous mettre à l’aise. Enfin, surtout moi. Céline n’avait aucunement conscience du plaisir que je ressentais, entourée comme je l’étais.
Juan Carlos régla l’addition et direction le cinéma tout proche. Je craignais un instant la promiscuité, entre l’homme et la femme, dans une salle parfaitement sombre. Mais ni l’un ni l’autre ne tenta quoique ce soit de déplacé. Tout juste si Silvya me serrait la main très fortement dans les moments de grand suspense.
Nous sommes rentrés chacun chez soi, heureux de cette soirée.
Après un week-end pareil, la soirée tranquille du lundi soir entre Céline et moi pouvait sembler très fade. On se retrouvait à dîner toutes les deux, face à face, comme avant. Non. Pas du tout comme avant. On faisait semblant que rien n’avait changé entre nous. Mais c’était impossible. Pour autant, ni elle ni moi n’avons osé évoquer les événements des deux derniers jours.
La soirée du mardi commença de la même façon. Dîner puis soirée télé. À une différence près, Céline s’est installée à mes côtés, sur le canapé. Elle a posé sa tête sur mon épaule et, tout naturellement, ma main a commencé à caresser ses cheveux. Une douce torpeur commençait déjà à m’envahir.
Ma caresse, ou plutôt mon tendre massage semble l’apaiser, elle respire calmement, profondément. Je crois retrouver ma petite puce, celle qui venait se blottir dans mes bras quand elle avait un gros chagrin. Délicatement, je tente de lui tourner la tête, de capter son regard. Elle résiste d’abord mollement puis soudain, elle me fait face.
Son visage a changé, elle semble plus déterminée que jamais.
« Maman. Je t’aime ».
Je sens son corps chaud contre le mien et je dois avouer que cet aveu me va droit au cœur.
« Maman t’aime aussi énormément, tu le sais, ma puce ».
« Je ne suis plus une enfant. Et je t’aime … Comme j’aime les femmes ».
Elle est maintenant à califourchon sur ma cuisse, ses petits seins pressant les miens. La chaleur se fait plus intense. Elle a débuté un frottement régulier, je sens ses fesses qui vont et viennent. Ma cuisse est comme électrisée, je commence à mouiller. Mes mains lui massent la nuque, les épaules. Je sais comment cela va finir mais je retarde l’échéance le plus longtemps possible. Pour faire grimper le plaisir, de l’une et de l’autre.
Mon cerveau réagit lentement à l’aveu de ma fille. Elle préfère les femmes, donc. Soit. Que puis-je lui répondre à cela ? Moi qui n’avais jamais touché une fille de ma vie, avant Océane, j’apprends que ma fille chérie est lesbienne, et, sans doute, amoureuse de moi. Je voudrais résister encore aux pulsions incestueuses qui montent en moi. Pourtant, mon ventre n’est plus qu’un volcan de braise et cette fille qui se colle à moi, mendiant son plaisir, est ma propre fille.
Céline emprisonne totalement ma cuisse, elle se masturbe ouvertement dessus en poussant de petits cris. Elle se redresse parfois pour plaquer ma tête entre ses seins. C’est petit, et chaud. Elle ne porte visiblement pas de soutien-gorge. Elle continua ses aveux.
» J’aime les femmes, et la plus jolie que je connais, c’est toi ».
Elle chercha aussitôt mes lèvres, sans doute pour m’empêcher de répondre à cela.
« Mais je suis ta mère. Il ne faut pas. Je ne dois pas … »
Céline plaque une nouvelle fois ses lèvres sur les miennes, je ne me recule pas, j’accepte son baiser. Elle redouble son frottement sur ma cuisse, ses seins roulent sur mes seins, sa bouche est sucrée. Ma chatte est en feu et je crois que rien ne pourra l’apaiser. La petite langue s’insinue, force le baiser interdit. Ma fille me roule une pelle et je me laisse faire.
Je sens son corps juvénile se tendre, elle est en train de jouir sur moi.
Sa jouissance est rapide, fulgurante. Sans me regarder, elle enfouit sa tête entre mes seins généreux. Ses mains remontent rapidement dans mon dos, sous le chemisier. Ce sont les mains de ma propre fille qui me pelotent et me font frémir de désir. Mon ventre est eu feu, toujours incontrôlable.
C’est plus fort que moi, je dois éteindre ce feu qu’elle a allumé en moi. Maladroitement, je glisse une main entre nos deux corps, dans ma culotte. Ma cyprine coule à flots. Je pousse un cri de surprise quand sa petite main vient rejoindre la mienne. Vaincue définitivement, je lui cède la place, me laissant emporter par les plaisirs qu’elle me procure.
La petite est habile, semblant sûre d’elle dans ses caresses. Elle sait exactement ce qui me plait, elle ressent mes besoins. Elle écoute mon corps vibrer sous ses petits doigts. Tandis que, d’une main, elle me fouille délicieusement, l’autre a sorti du chemisier mes mamelles. Sa langue agace magnifiquement mes tétons dressés.
« Oh maman. Laisse-toi faire. T’es toute chaude, toute douce ». Susurre à mes oreilles la voix suave de mon bébé.
Je suis folle, folle de me laisser faire aussi facilement. Mais tellement avide de caresses, de plaisir. Je ne suis plus moi-même quand je m’entends lui répondre.
» Suce, ma fille. Tète mes seins, branle ta maman chérie. J’en ai tellement envie. Fais-moi hurler de plaisir « .