Mon père, mon Maître (21/24)

L’un dans ma bouche, l’autre au plus profond de mon cul. Jérôme se rajusta et retourna rejoindre sa femme et ses enfants. Je me retournais vers la queue paternelle pour la nettoyer à fond et récolter les dernières gouttes de sa semence. Lui aussi avait une question à me poser. Et il osa franchement.

« Toi et Ingrid. Tu crois que je pourrais vous voir ? Toutes les deux, ensemble ?  »

« Je pense que ce sera difficile pour ce week-end, mais une autre fois, oui, pourquoi pas ? Et tu voudras aussi lui faire l’amour ?  »

La dernière question ne nécessitait pas de réelle réponse. C’était une évidence. La matinée se passa beaucoup plus calmement, déjeuner dominical avant d’aller faire un tour à la fête foraine l’après-midi, avec les enfants. C’était surtout pour eux que nous y sommes allés, tours de manège, attraper la queue du Mickey, ou bien celle du singe. Je laissais maman et Ingrid avec les enfants pour aller jouer, moi aussi. J’ignore comment s’appelle ce jeu, et même s’il a un nom précis. Cela se joue avec des jetons, ressemblant à des pièces de monnaie, que l’on glisse dans l’une des trois fentes, sur la façade de la machine. Le jeton descend lentement avant d’atterrir sur une plaque en mouvement. Des jetons sont déjà présents et le but est d’en faire tomber le plus possible pour continuer à jouer. Je n’étais pas très habile pour ce jeu mais cela m’amusait beaucoup. Papa s’est placé derrière moi, bien serré. Je sentais son désir pour moi contre mes fesses. Puis, il a laissé sa place à Jérôme qui en a fait de même. J’avais presque fini mon gobelet contenant mes jetons lorsqu’ils m’ont demandé de venir les rejoindre à la buvette toute proche. Il est vrai qu’il faisait vraiment chaud. Il ne me restait que quelques jetons à jouer lorsque le jeune garçon, qui jouait à la machine la plus proche de la mienne, s’approcha de moi. Il me sourit en me disant que je ne savais vraiment pas comment jouer à ce jeu-là. Il avait parfaitement raison et j’en rigolais avec lui. Il me demanda la permission de jouer à ma place, pour m’expliquer les subtilités de cette machine.

Il prit un jeton dans son propre gobelet et l’inséra à un moment donné. Il descendit jusqu’au plateau et se plaça parfaitement pour faire avancer les autres jetons. Il recommença trois fois, toujours avec ses jetons et il faisait mouche à chaque fois. Il était vraiment doué. Il se serrait contre moi pour jouer. J’aimais ce contact, même s’il ne semblait pas avoir plus de 14 ans. Si je m’écartais, pour lui laisser plus de place, il revenait se coller à moi. Il m’a fallu quelques minutes pour comprendre. Il avait vu les deux hommes qui s’étaient frottés sur mes fesses. Il ne pouvait évidemment pas en faire de même. Sa seule possibilité était de rester près de moi, très près, et de frotter sa jeune queue sur ma cuisse. J’acceptais de jouer avec lui, surtout quand une grande quantité de jetons tomba dans le bac. J’allais me baisser pour les récupérer lorsqu’il me dit d’attendre encore un peu. D’autres allaient très vite les rejoindre. Et il continua à jouer. À un moment, il pencha sa tête vers moi, et la posa sur mon sein. Il regretta aussitôt son geste et leva ses yeux vers moi pour me demander de lui pardonner son audace. Je lui souriais et j’attirais moi-même sa tête sur mon sein. Il resta ainsi, heureux, jusqu’à ce qu’une très grande quantité de jetons tombe à nouveau dans le bac. Qui s’en trouva rempli. Je me baissais alors pour tout récolter. Je levais les yeux vers mon nouveau camarade pour m’apercevoir qu’il avait les siens, plongés dans l’échancrure de mon top. Vu que sa main était toute proche, je la posais délicatement sur mon sein, tout en continuant de récolter les derniers jetons. Parmi ceux-ci, il y avait des plaques, comme au casino, avec un nombre gravé  dessus. Il m’expliqua que c’était le nombre de jetons que je pouvais demander gratuitement à la caisse. Parmi les jetons, un petit lingot d’or, un vrai, m’assura mon nouvel ami. Une fois relevée, il reposa de nouveau sa tête sur mon sein pour continuer à jouer, avec ses jetons. D’autres tombèrent, accompagnés de goodies, permettant d’aller chercher le cadeau correspondant à la caisse.

Mon gobelet était plein mais je devais rejoindre ma famille. Je passais par la caisse récupérer deux magnifiques peluches et je dis au revoir à mon ami. Il semblait triste de me voir partir aussi vite. Je lui soufflais à l’oreille que je serais de retour ici-même vers 22 heures. S’il pouvait revenir, je saurais le remercier pour tout ce qu’il m’a fait gagner. Une lueur d’espoir illumina son regard, très vite éteinte. Il savait évidemment ce qu’étaient les promesses non tenues. Je rejoignais Jérôme et papa comme convenu à la buvette. Maman, Ingrid et les enfants arrivèrent peu de temps après moi. J’offrais les deux peluches aux plus jeunes, et le petit lingot à Céliane. J’avais encore beaucoup de jetons et donc des chances d’en gagner d’autres. Et un camarade qui savait comment faire fructifier mes jetons. Nous sommes rentrés pour dîner tranquillement sur la terrasse. Ingrid a emmené les deux petits prendre un bain. J’attendais que la salle d’eau se libère pour aller prendre une douche. Céliane arriva en même temps que moi, avec la même idée. Plutôt que d’attendre, nous avons pris notre douche, ensemble. Comme chez moi. Comme pendant les vacances, au camping. J’aurais préféré que ce soit Ingrid, ou même Jérôme, mais j’étais très heureuse d’offrir de nouveau mon corps à ma nièce. Personne ne semblait comprendre mon impatience de retourner à la fête foraine avant 22 heures. Je les abandonnais lâchement dès en arrivant, leur donnant rendez-vous à un point précis pour assister au feu d’artifice. J’aperçus le jeune homme de loin, lui aussi semblait m’attendre impatiemment. Sauf qu’il n’était pas seul, cette fois-ci.

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