Lors de l’une de ses visites, il osa enfin me prendre à part pour me confier que sa femme était frigide. Ou du moins, pas du tout active au lit. Elle restait complément inerte lors des accouplements. Il en ressortait frustré. Et malheureux de ne pouvoir satisfaire sa femme qu’il adorait pourtant. Il avait, à son avis, tout essayé pour la faire réagir, mais rien n’y faisait. C’est donc en désespoir de cause qu’il se tournait vers moi. Il avait pu constater mes capacités et souhaitait me livrer sa femme chérie pour me mettre au défi de la « décongeler ». J’acceptais de relever le challenge car je connaissais mon pouvoir de séduction. Personne encore n’avait pu résister. Il est bien évident que je sélectionnais mes proies. Là, je partais à l’aveugle mais cela me plaisait. Nous avons donc organisé un plan, pas vraiment machiavélique, mais suffisamment crédible pour que je passe la soirée chez eux, dans sa villa, près de Lyon. Il prétexta m’avoir rencontrée par hasard à la gare de Lyon-Part-Dieu en déposant sa fille qui elle, partait en week-end chez sa tante. Il m’avait invitée à dîner et il me présenta sa femme, Katia. C’était effectivement une très belle femme mais qui semblait triste, le regard vide, presque amorphe. Bon, oui, j’exagère un peu mais elle me faisait penser à ces femmes qui passent telles des fantômes, presque invisibles, qui sont toujours d’accord avec vous. Elles disent « Oui, oui », « Non, non » et rougissent, ou se ferment totalement si l’on parle de sexe.
C’est pourtant une très belle femme, des formes appétissantes, une petite poitrine mais des hanches rondes, un ventre resté plat malgré une grossesse, de longs cheveux roux qui entouraient un visage accueillant, à condition qu’elle sourit, ce qu’elle faisait rarement. Des yeux verts magnifiques, mais qui semblaient éteints. Elle était vraie, entière et dénuée de toute malice. Elle m’accueillit les bras ouverts pour me faire la bise et je me serrais contre elle. Elle ne refusa pas le contact. Premier point positif. Elle nous installa dans le salon pour nous servir l’apéritif. Comme elle se penchait pour me servir, je pus plonger mon regard dans son décolleté. Elle s’en rendit compte mais elle ne sembla pas s’en offusquer. Second point positif. Elle prit place dans un fauteuil, face à nous, nous laissant le canapé. Elle croisait, et décroisait les jambes, faisant crisser ses collants nylons. Elle restait très sobre dans sa position, bien droite, calme et posée. Un peu comme une potiche. Je suis vraiment désolée pour la comparaison mais c’est exactement à cela qu’elle ressemblait, une jolie plante posée là pour agrémenter le décor. Mais elle le faisait très bien, ignorant à quel point le crissement de ses jambes m’excitait. Elle s’excusa mais elle devait aller préparer le repas. Elle nous laissa seuls un instant. Du regard, Roland m’interrogea. Je lui dis clairement que je voyais des possibilités mais que je devais rester seule avec elle pour en être sûre. Il me guida jusqu’à la cuisine et prétexta des papiers importants à remplir avant de s’éclipser dans son bureau.
« S’il va s’enfermer dans son bureau, c’est qu’il en a pour un moment. Asseyez-vous, on va pouvoir discuter un peu. »
« Je pourrais peut-être vous aider, aussi, tout en parlant. »
Je m’étais approchée d’elle, tout près, presque à la coller. Elle était face à l’évier et préparait des crudités. Elle voulut se retourner pour m’inviter une nouvelle fois à m’asseoir mais, me voyant aussi près d’elle, resta sans voix. Dans son mouvement, elle s’était légèrement reculée et elle se trouvait maintenant bien collée à moi. J’avais dû poser mes mains sur ses hanches pour ne pas trébucher. Elle se remit face à l’évier, laissant mes mains sur elle. J’accentuais la pression de mes doigts, commençant à caresser ses hanches. Elle ondulait doucement, se laissant faire comme une poupée. Je sentais un frisson la parcourir quand mes doigts remontèrent sur son ventre. Elle restait inerte, ne sachant pas si j’allais monter vers sa poitrine, ou descendre vers son paradis. Je l’imaginais déjà trempée, prête à tout accepter. Mais je décidais de la faire languir un peu plus et je choisis de pincer les tétons qui réagirent immédiatement. Un vrai soupir d’apaisement accompagna mon geste. Enfin, une personne avait trouvé le moyen de la faire vibrer. Et tant pis si c’était une femme. Elle avait trouvé le « bouton » que Roland cherchait depuis si longtemps.
Elle s’abandonnait totalement entre mes doigts, écartant les jambes pour mieux s’offrir, posant la tête sur mon épaule. Elle tourna son visage vers moi. Ses yeux brillaient maintenant, ivres du plaisir que je lui donnais. Elle ferma les yeux et ouvrit délicatement ses lèvres. Comment résister à cet appel ? Je posais enfin mes lèvres sur les siennes, tandis que ma main droite s’infiltrait sous sa robe. Elle était bien évidemment trempée, ouverte. Je jetais un coup d’œil vers la porte pour apercevoir Roland éberlué de voir sa femme se laissant peloter, doigter, embrasser. Je lui fis signe qu’il était trop tôt pour lui pour intervenir. Il retourna se morfondre dans son bureau, sachant qu’il avait eu raison de faire appel à mes services. Il imaginait sa vie de couple transformée. Katia était au bord du gouffre, prête à rejoindre les anges du plaisir. Mais il fallait que je la fasse plier, qu’elle soit soumise, et obéissante. Je stoppais mes caresses et la retournais, face à moi. Je reculais d’un pas, devant ses yeux étonnés, avides de plaisir. Elle restait ainsi, attendant mon bon vouloir.
« Relève ta robe. » lui ordonnais-je.
Incrédule, elle semblait ne pas comprendre, puis sa tête fit « non, non, non ». Je m’agenouillais devant elle et je lui redemandais.
« Relève ta robe. Maintenant. »
Résignée, elle baissa les yeux. Et elle commença à relever sa robe. Quand elle fut à la taille, je la retenais en lui ordonnant.
« Baisse ta culotte. Les collants avec. »
« Oh non. Pas ça. »
C’était les premiers mots qu’elle m’adressait depuis le début des caresses.
« J’attends. »
Devant ma volonté, elle se résigna finalement après avoir hésité longuement. Elle baissa culotte et collants, découvrant ses fesses, puis, vaincue, me fit enfin découvrir son trésor caché.