Audrey (02/02)

Elle avait repris du poil de la bête et c’est elle-même qui proposa que nous rentrions. Je l’ai raccompagnée à son bureau où elle s’est rendue compte du bazar qu’elle avait fait en se réveillant en sursaut. Je me baissais pour l’aider à ramasser les dossiers sur le sol. Elle-même se mit à quatre pattes pour récolter les feuilles qui avaient glissé sous le meuble. J’étais là, debout derrière elle, à la regarder bouger son mignon petit cul. Des idées obscènes vinrent s’afficher devant mes yeux, aussi vite repoussées. Je restais simplement là à regarder. Quand soudain, quelque chose me parut bizarre. Si elle était ainsi, c’était pour ramasser des feuilles perdues, mais ses mains restaient immobiles, seul son petit cul bougeait, comme un appel. C’était une évidence, et pourtant j’hésitais encore.

Puis, n’y tenant plus, je soulevais enfin cette jupe pour découvrir son cul qui dansait sous mes yeux. C’était un spectacle magnifique, ce cul qui appelait des caresses plus précises. Et je pus vérifier de mes yeux que c’était bien un tanga qu’elle portait, les fesses bien dégagées qui appelaient mes mains. Elle dansait de plus belle sous les attouchements de plus en plus précis. Elle aimait ça et elle le faisait savoir par des petits gémissements très curieux. Je me baissais alors pour me frotter carrément contre ce cul offert. Bien accroché à ses hanches, je mimais l’acte d’amour. Cela semblait l’enflammer encore plus. Je décidais qu’il était temps de retrouver la douceur de ses seins. Mes mains se sont glissées sous son top, directement sur sa peau délicate, jusqu’à ses deux magnifiques seins.

Un bruit dans le couloir la fit se relever aussitôt. Moins d’une minute plus tard son chef entrait dans le bureau. Il me salua, un peu surpris de me trouver là. Il demanda à Audrey de ne pas finir trop tard. Ce qui ne serait pas fait ce soir pouvait attendre demain. Elle répondit qu’elle finissait un courrier et qu’ensuite, c’était moi qui la raccompagnait chez elle, sa voiture étant en panne. Joli mensonge qui expliquait parfaitement ma présence ici. Il repartit satisfait, tandis que Audrey reprenait place derrière son ordinateur. Elle devait effectivement finir le courrier qu’elle avait commencé avant de sombrer dans son sommeil alcoolique. Cela lui prit moins de deux minutes chrono.

Mais la coquine qui sommeillait en elle n’était toujours pas calmée, elle redemandait encore plus de tendresse, voire même un peu plus de sensualité. Elle savait, pour l’avoir visité ce matin avec son chef, que le bureau double en face du sien était entièrement vide et accessible. Elle se leva et me prit par la main pour entrer dans ce bureau où seuls les deux bureaux d’angle étaient restés en place. Elle n’alluma pas la lumière, pour ne pas se faire repérer, et se colla de nouveau à moi, de face cette fois. Son pubis venait se frotter contre mon sexe qui ne tarda à bander de nouveau très fort. Je soulevais sa jupe pour empoigner ses fesses à pleines mains. Elle appréciait la dureté de mes gestes. Je baissais son sous-vêtement et, dans le même mouvement, la faisait s’asseoir sur le bureau.

Je n’avais plus qu’à m’accroupir entre ses cuisses pour atteindre son petit paradis. Elle n’avait pas hésité une seule seconde à ouvrir en grand le compas de ses cuisses, me laissant entière liberté pour explorer son intimité. J’étais prêt depuis un moment à passer à l’étape suivante mais je m’aperçus que je n’avais pas de préservatif sur moi. Rien de tout cela n’était prévu à l’avance et je n’avais pas l’habitude de telles rencontres ultra-chaudes. C’est encore une fois Audrey qui me surprit. Elle se redressa prestement, descendit du bureau et s’agenouilla devant moi. Elle ouvrit mon pantalon pour en sortir un sexe bien bandé. Elle me suça quelques minutes et je sentis qu’elle enfilait un préservatif sur ma queue au maximum de sa taille. La coquine avait toujours un coup d’avance. Elle se rallongea sur le bureau, cuisses écartées et jupe relevée.

Je n’avais plus qu’à m’avancer entre ses cuisses et la posséder, puisque c’était ça qu’elle désirait. Oh bien sûr, je le désirais moi aussi. Mais j’avais toujours cette petite réticence, à penser que je profitais peut-être d’une situation et qu’elle le regretterait ensuite. J’étais désormais au fond de sa chatte et toutes mes pensées disparurent, laissant place uniquement au moment présent. Je lui faisais l’amour tendrement, passionnément. Je profitais encore de sa position pour relever son top et pouvoir caresser ses seins splendides. C’est elle-même qui dégrafa sa jolie brassière, me laissant jouer avec ses tétons bien durs. Elle avait posé ses pieds sur mes épaules, me livrant son intimité en toute complaisance. Elle s’est mordue la main au moment où elle a joui une première fois. Puis ce fut mon tour de remplir le préservatif et cela a prolongé d’autant sa première jouissance.

J’étais presque prêt à recommencer, à repartir pour un nouveau round lorsque j’ai entendu le gardien qui refermait le portail en fer du parking souterrain. Cela signifiait que le portail principal serait bientôt fermé et que nous devrions nous identifier pour ressortir. Audrey et moi préférions éviter cela et nous nous sommes rhabillés très vite pour sortir du bâtiment. Je l’embrassais sur le front et j’allais me diriger vers mon véhicule quand elle me regarda, étonnée.

« Tu ne veux pas me raccompagner chez moi ?  »

Moi qui pensais que c’était une histoire qu’elle avait inventée au pied levé pour expliquer ma présence tardive dans son bureau, elle était finalement très sérieuse et elle tenait à ce que je la ramène chez elle. Je lui fis signe de me suivre et même, je lui ouvrais la porte, côté passager. Geste qui fut énormément apprécié. J’avais eu la chance d’apercevoir une nouvelle fois ses très jolies cuisses et je crois que j’aurais pu lui demander d’écarter les cuisses, elle l’aurait fait volontiers. Je sortais un petit bout de tissu, noir, que je lui montrais.

« Je crois que tu as oublié quelque chose en te rhabillant, tout à l’heure, et, si tu me le permets, j’aimerais la garder en souvenir de cette soirée inoubliable.  »

Elle m’a souri malicieusement en écartant une nouvelle fois ses cuisses pour que je puisse voir une dernière fois son magnifique buisson. J’ai refermé la portière à regret, gardant en moi cette vision idyllique. Sur ses indications, je l’ai conduite jusqu’à son pavillon, tout proche de la ville où nous travaillions. Elle m’a remerciée une nouvelle fois pour l’avoir raccompagnée chez elle, s’excusant presque de ne pas pouvoir me faire entrer, son mari était déjà arrivé de son travail. Elle a failli ouvrir la portière avant de se raviser. Elle s’est tournée vers moi aves son sourire malicieux, s’est penchée sur ma braguette et m’a offert une dernière fellation de rêve. On voyait qu’elle aimait ça, qu’elle avait envie de combler son partenaire.

Moi, j’avais compris que c’était un adieu, que je n’aurais sans doute pas de nouvelle occasion de lui faire l’amour passionnément. Elle était mariée, avait sans doute une famille, des enfants. Il n’était pas question de briser un ménage, même si je soupçonnais qu’il devait déjà battre de l’aile avant aujourd’hui. Cette aventure éphémère m’avait fait découvrir une femme formidable, qui devait cacher de grandes souffrances sous son visage toujours jovial. Je suis rentré chez moi, heureux de ce merveilleux moment passé mais avec tout de même un léger sentiment d’inachevé. Je ne pouvais m’empêcher de revoir Audrey, affalée sur son bureau dans un sommeil presque éthylique. Quelles étaient les raisons profondes qui avaient pu la plonger dans une telle dépendance à l’alcool ? Raisons personnelles ou professionnelles ? Beaucoup de questions qui n’auraient pas de réponse.

 

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