Mon père, mon Maître (17/24)

« J’espère que tu ne m’en veux pas trop, mon chéri.  »

« Pour moi, c’est une nouvelle trahison et il n’y a qu’un seul moyen pour que je te pardonne.  »

Maman était au bord des larmes et prête à accepter n’importe quoi, pourvu que rien ne change dans sa vie. Elle attendait impatiemment la sentence mais papa prenait tout son temps avant de lui dire.

« Comme tu as fait avec Chantal et Roger, tu vas l’attirer ici dans un piège que nous allons mettre au point. Et tu feras absolument tout ce que je te dirais de faire, sans discuter.  »

Maman acquiesça immédiatement, sans réfléchir à ce que cela impliquait. Obéir à TOUT. Ça peut être dangereux. Mais elle était prête à TOUT pour garder sa vie, telle qu’elle était précédemment. Elle n’avait pas encore admis que sa vie avait changé. Restait à savoir si c’était en mieux, ou pas. Maman est une femme intelligente, et qui a de la suite dans les idées. Pour changer de sujet, elle se rappela de ce que j’avais promis si elle nous racontait tout. Et donc, elle me rappela ma promesse. Je vis que papa semblait un peu perturbé par ce que je pourrais avouer. Il avait, lui aussi, des choses à cacher. L’homme mystérieux qui m’avait si bien baisée chez Roger, il avait recommencé chez moi, alors que maman était loin de lui. Puis, il y a eu cette fameuse soirée chez la Comtesse d’Orgemont, qui s’est finie chez moi, avec Caro. Je savais que je pouvais faire beaucoup de mal en avouant tout ça. Et je ne voulais pas de mal à mes parents. Je pris donc un air grave et c’est presqu’en chuchotant que je leur ai avoué.

« Jérôme est mon amant depuis plusieurs mois. Et Ingrid aussi, depuis peu.  »

Maman ne put s’empêcher de dire.

« Mais, c’est de l’inceste, ça.  »

« Tout comme toi avec ton propre frère.  »

Papa lui avait répondu du tac au tac et elle se tut aussitôt, pour éviter d’envenimer les choses. Mais, comme elle voulait toujours avoir le dernier mot, elle nous annonça que Jérôme et sa famille devait rentrer ce week-end de leurs vacances. Et qu’ils avaient décidé de passer le dernier week-end du mois d’Août ici, et profiter de la fête foraine et du feu d’artifice, dimanche soir. Je m’invitais aussitôt pour être présente, moi aussi. Maman devait penser que c’était surtout pour revoir Jérôme. Papa, lui, pensa un peu plus à Ingrid et moi, ensemble. La soirée était déjà bien avancée et je devais rentrer chez moi, pour être en forme au travail, demain. Je m’apprêtais à partir quand maman demanda, d’une petite voix suppliante.

« Tu ne veux vraiment pas rester ? Pour cette nuit ?  »

Vous devinez aisément que j’ai accepté et nous sommes rentrés immédiatement, en direction de la chambre parentale. Nous avons fait l’amour une bonne partie de la nuit, qui a été courte pour moi. Malgré tout, j’étais parfaitement reposée lorsque le réveil a sonné le lendemain matin. Maman s’est levée pour préparer le petit déjeuner tandis que je prenais ma douche. Vu que nous étions seuls, je n’avais pas fermé la porte à clé et papa est venu me rejoindre pour me baiser encore une fois, plaquée contre la paroi en faïence. Voilà une nouvelle journée qui commençait magnifiquement bien. Arrivée au bureau, je devais encore avoir les yeux avides de sexe car, quand Francis est entré dans mon bureau, il a fermé la porte et ouvert son pantalon. Je me suis accroupie devant lui pour le sucer un peu, puis il m’a prise, allongée sur mon bureau. Comme d’habitude, je ne travaillais pas le jeudi après-midi et je passais voir Tristan, le collègue de Caro, pour tenir la promesse que je lui avais faite, à savoir une nuit complète avec moi. Ce jour-là, il finissait à 17 heures et je lui ai donné rendez-vous à cette heure -là, devant la supérette. Et il m’a emmenée chez lui où nous avons passé une nuit de folie. Il le méritait bien, il avait été très patient et il n’avait plus embêté Caro depuis ma promesse.

Le lendemain, vendredi, j’ai reçu un SMS de Jean-Jacques qui m’invitait au restaurant le soir même. Ses filles étaient parties le week-end chez une tante. Je suis donc rentrée me préparer pour cette soirée. Une bonne douche avant de passer une robe longue. Sans rien dessous. La robe était ouverte sur un côté, presque jusqu’à la taille, ce qui lui a permis de constater que je ne portais absolument rien. Il passa une grande partie de la soirée, sa main sur ma peau nue, très haut sur mes cuisses. Il n’a pas osé plus. C’est vrai que c’est toujours un gentleman. Ce genre d’hommes qui ouvre la porte devant une femme, l’aide à s’installer dans la voiture, quitte à se baisser pour boucler la ceinture de sécurité. Mais, une fois chez nous, c’est tout de même son appartement, il m’a bien baisée comme je voulais, sauvagement. C’était un vrai lion en cage qui s’était libéré et profitait de sa femelle. Nous avons repris une douche ensemble le lendemain matin, avant que je ne reparte dans ma famille. Jean-Jacques est un homme doux, et tendre. Il sait que j’ai d’autres aventures mais que je reste disponible pour lui. Quand il le veut. C’est mon homme, même si je le partage avec d’autres, hommes et femmes.

J’arrivais chez mes parents un peu avant 11 heures le samedi matin. Jérôme et sa famille, eux, arrivèrent juste avant midi. J’avais aidé maman à préparer le repas et à mettre la table, sur la terrasse. Papa s’était occupé principalement du barbecue. Il n’avait pas hésité à poser sa main sur mes fesses en me disant bonjour, et cela, devant maman qui a juste baissé les yeux, se rappelant sa promesse de rester toute dévouée à son mari, désormais. De même, lorsque je lui ai amené une bière bien fraîche alors qu’il était devant le barbecue. Il avait glissé sa main sous ma robe courte et caressé mes fesses.

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