Emily (02/06)

Devant sa réticence à entrer, je la rassurais en lui disant qu’elle était mon invitée. Elle se détendit aussitôt. Je la fis entrer devant moi, posant ma main dans son dos, puis sur son petit cul bien ferme. Je la sentis frémir sous mes doigts et je n’insistais pas. Devant la carte, elle hésitait encore. Je l’assurais qu’elle pouvait prendre ce qu’elle voulait, elle était mon invitée. Elle se dérida enfin. Le repas fut gai et convivial. Elle aimait rire de tout et on était devenues très complices. En retournant vers sa boutique, nous avons traversé un parc. Assises côte à côte sur un banc, je l’écoutais me raconter sa version des faits, qui différait évidemment de celle de Carolyn. Elle parlait d’une mère autoritaire qui voulait diriger sa vie. J’essayais d’atténuer son langage, prétextant que, normalement, une mère ne souhaite que le bonheur pour ses enfants. D’autant plus quand elle est fille unique. Elle finit par me dire que j’avais sans doute raison mais qu’il était trop tard, vu qu’elle avait rompu les ponts avec elle.

Je n’insistais pas plus, ayant obtenu ce que je souhaitais. Tout en marchant vers sa boutique, je lui demandais quels étaient ses hobbys, ses passions. Et ce qu’elle aimait faire comme du shopping avec ses amies ou du farniente sur la plage. Sa réponse ne me surprit pas le moins du monde. Elle aimait le shopping mais n’avait plus beaucoup de temps, pas énormément d’argent à dépenser et surtout ses copines s’étaient éloignées d’elle petit à petit. Les hobbys étaient réduits à néant entre son travail et s’occuper de son intérieur. Elle disait ne rien regretter, qu’elle avait fait ce choix et l’assumait totalement. Elle était follement amoureuse de son homme et il l’adorait lui aussi. Il avait beaucoup de mal à trouver du travail à cause de la crise, lui disait-il. Il avait postulé dans tous les restaurants de Nice et alentour et chaque fois, il avait essuyé un refus. Les patrons préféraient embaucher des bretons, ou des normands. Il passait le plus clair de son temps dans un petit bar, sur la terrasse avec ses copains chômeurs. C’était elle bien évidemment qui payait ses consommations, le soir après son boulot.

Avant de la laisser entrer dans sa boutique, je lui posais une dernière question, concernant sa meilleure amie. Toutes les filles ont, ou ont eu, une meilleure amie. Pourquoi ne voyait elle plus la sienne ? Elle me répondit qu’elle avait cherché à la séparer de son chéri, par pure jalousie. Prétextant qu’il draguait toutes les filles qui passaient à sa portée, même elle, avait dû repousser ses avances. Soi-disant. Bien sûr, elle n’en avait pas cru un mot et Anthony avait confirmé que c’était l’inverse, c’était elle qui l’avait allumé et lui qui avait dû la repousser. Depuis, elle ne voyait plus aucune des personnes qu’elle connaissait avant sa rencontre avec Tony. Juste les copains de Tony et leurs copines, quand ils en avaient. Après cette conversation, je filais vers ce petit bar que je connaissais bien pour y être allé quand j’étais plus jeune. Une bande de jeunes était attablée en terrasse et il me fut très facile de reconnaître le Tony en question. Beau gosse, grande gueule, toujours à plaisanter, et toute sa bande autour de lui qui l’encourageait.

« Vas-y, Tony. Raconte-nous encore comment tu te l’es faite, cette cochonne de Alison ».

Je m’installais à une table proche, face à lui, cachée derrière mes lunettes de soleil. Je l’observais sans qu’il ne s’en doute. Je voyais souvent son regard se porter sur moi, sur mes jambes. Je décidais de jouer un peu. Quand il regardait vers moi, j’écartais doucement les cuisses. Au mieux, il verrait que je porte un string noir. Seul lui pouvait me voir. Je resserrais les cuisses si un autre regardait vers moi. Lui seul avait droit au spectacle. Il semblait frustré de ne pouvoir partager avec ses potes, mais profitait pleinement de la vue. Il était évident qu’il m’aurait suivie, et baisée, si je lui avais fait un signe. Au lieu de cela, je payais ma conso et je repartais sans un regard pour lui. Comme promis, je tenais Carolyn au courant de l’avancement de la situation. Sans vouloir promettre un miracle, je lui affirmais que j’étais sur la bonne voie. J’avais d’ailleurs déjeuné avec sa fille, qui était délicieuse au demeurant, et qui s’était confiée, juste un peu. Je téléphonais ensuite à ma mère pour lui demander si elle voulait faire du shopping avec moi, demain après-midi. J’avais trouvé un petit magasin qui devrait lui plaire.

Elle en fut ravie et elle accepta aussitôt. Je passais manger avec elle le lendemain midi et ensemble nous partîmes vers la boutique. Emily nous accueillit avec un grand sourire. Je laissais mamma faire son tour de magasin seule et je restais près de la jeune vendeuse. Je remarquais un nombre impressionnant de caméras, dissimulées ou bien visibles, mais sans en faire plus de cas qu’autre chose. Il devait y avoir beaucoup de vols et les caméras visibles permettaient de faire de la dissuasion. Les autres pour la répression. Mamma trouva plusieurs tenues et Emily lui désigna les cabines d’essayage. Elle entra pour se changer et on resta tout près pour donner notre avis. Quand elle sortit, Emily dut faire deux pas en arrière pour la laisser se placer devant le miroir mural. De ce fait, elle se retrouva collée à moi. Pour éviter de tomber toutes les deux, je posais mes mains sur ses hanches. Le contact de ses fesses contre moi sembla l’électriser. Incapable de réagir. Moi pareil. Elle aurait pu s’avancer ou faire un pas de côté mais elle resta ainsi.

Elle parlait avec mamma, donnant son avis. Mes mains auraient pu caresser son ventre, remonter vers sa poitrine, ou descendre entre ses cuisses, je crois qu’elle aurait tout accepté à ce moment précis. Mais elles se dirigèrent vers ses reins, remontèrent discrètement sa robe. Vu que j’étais collée à elle, ma petite robe remontait également. J’entendis à ce moment un bruit bizarre mais j’étais trop occupée avec les fesses de la jeune fille. Je vis sa culotte avant de me serrer encore plus contre elle, sentir sa peau sur la mienne. Elle n’avait pas esquissé un seul geste pour empêcher cela. J’aperçus son visage dans le miroir, extatique. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour qu’elle jouisse sur place. Mamma retourna essayer une autre tenue et Emily changea de position, rompant ce contact si doux. Je changeais également de position pour tenter de regarder discrètement vers l’endroit d’où venait ce bruit caractéristique, celui d’un zoom que l’on actionne. Je repérais difficilement une caméra numérique, peinte de la même couleur que le mur pour la rendre presque invisible.

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