Fatiha, la suite (02/14)

L’heure touchait à sa fin et je lui demandais si elle reprenait les cours, au lycée. Malgré l’évènement tragique qui touchait sa famille, elle devait tout de même penser à son avenir. Et, par là même, à celui de toute sa famille. Je voyais bien qu’elle attendait quelque chose d’autre mais je ne voulais surtout pas profiter de ce moment de complet désarroi pour elle. Au moment de franchir ma porte, elle fit demi-tour pour se jeter dans mes bras, s’accrochant à moi comme une pieuvre. Je repoussais immédiatement la porte, inutile que d’autres personnes nous voient ainsi. J’acceptais son baiser et je le lui rendis. Mes mains partirent à la redécouverte de son corps, de sa poitrine surtout. Elle descendit une main entre mes cuisses pour masser mon sexe à travers mes vêtements. Sa seconde main descendit aussi et elle défit habilement mon pantalon pour accéder plus facilement à l’objet de ses désirs. Je n’eus même pas le temps de réagir qu’elle était déjà à genoux devant moi, devant mon sexe qu’elle cajolait pour la première fois dans cette position. Elle entreprit une fellation qui, même si elle était maladroite me procura énormément de plaisir. Elle y mettait tout son cœur et je l’en remerciais en ronronnant bonheur.

Sa passion dévorante, sa bouche gourmande et son appétit féroce eurent tôt fait de me faire parvenir à une éjaculation hors norme. Elle se força à tout avaler, comme la première fois chez elle, sur son canapé. Toujours à genoux devant moi, elle leva vers moi ses yeux pétillants de malice, comme pour me remercier de tout. Je l’aidais à se relever et l’embrassais de nouveau sur la bouche. Elle était mienne et j’aurais pu tout lui demander, elle aurait accepté sans hésiter. J’en avais terriblement envie mais il m’était impossible de la traiter comme un vulgaire morceau de viande. Je la respectais, elle, tout comme sa famille ou sa religion. Je pensais tout de même, intérieurement, que peut-être, un jour, elle déciderait d’elle-même de se donner entièrement à moi. C’était un rêve sans doute inaccessible, un fantasme, mais je gardais en moi cette petite lueur d’espoir qui changerait ma vie. Le lendemain, dernier jour de la semaine, c’était l’enterrement de Mourad. Respectant leur religion, je n’ai pas désiré y assister. Fatiha est venue me rendre visite en fin d’après-midi. Elle était vêtue tout de noir, ou presque, dans une tenue traditionnelle. Son joli visage triste était entouré d’un voile blanc, immaculé, qui cachait entièrement ses cheveux et son cou. Une espèce de grande robe noire complétait sa tenue, ne dévoilant absolument rien de son anatomie. Au pied, des chaussures basses et, sous cette robe, un pantalon noir également qui couvrait le reste de son corps, jusqu’à ses chevilles. Vous vous demandez sûrement comment j’ai pu savoir ce qu’elle cachait sous cette longue robe noire.

Dès qu’elle est entrée, elle est venue se blottir entre mes bras, cherchant du réconfort. J’étais bien loin d’imaginer, à ce moment-là, comment allait évoluer la situation. J’étais tout simplement heureux de la serrer contre moi, tentant de la rassurer sur son avenir proche, et plus lointain. Elle ne disait rien, buvant simplement mes paroles de soutien à sa peine. J’avais moi-même perdu mon parrain avant de venir habiter ici, à Dijon, et je ne faisais que lui dire les paroles que j’aurais aimé entendre ce jour-là. J’avais simplement posé mes mains dans son dos pour la cajoler, la réconforter. C’est elle-même qui prit une de mes mains pour la descendre sur ses fesses. Je trouvais cela osé mais ne voulais pas lui faire de peine. Entre nous, cela me faisait énormément plaisir qu’elle soit demandeuse, dans l’attente des plaisirs que je pourrais lui procurer. Elle, qui était inerte en arrivant, commença à bouger doucement, à se frotter contre moi. Les effets ne tardèrent pas à être visibles. Ses tétons étaient durs et semblaient vouloir transpercer les vêtements qu’elle portait. Et je commençais moi aussi à ressentir un plaisir certain du fait de ses mouvements. Elle leva ses yeux suppliants vers moi et le tendit aussitôt ses lèvres, que je n’eus pas la force de refuser. Elle se donnait totalement, agrippant mes poignets pour faire glisser mes mains partout sur son corps. J’essayais de garder bonne contenance alors qu’elle semblait prête à tout, voire l’impossible. Elle se tourna pour frotter ses fesses contre mon bas-ventre, elle savait bien sûr que je bandais grâce à elle. Dans un mouvement désordonné, elle remonta sa longue robe noire, me dévoilant le pantalon qui habillait ses cuisses. Sa robe remontée sur son dos, elle baissa pantalon et culotte pour se frotter encore plus à moi. Elle prit mes mains pour les poser sur ses hanches et continua à remonter sa robe. Je découvrais son dos, l’attache du soutien-gorge, ses épaules. Elle avait passé sa robe par-dessus sa tête et, je le suppose, posé ses mains désormais prisonnières, sur ses genoux pour garder la position. Tout son corps m’était offert et je pouvais en faire ce que je voulais, ou presque.

Mes mains remontèrent lentement dans son dos pour dégrafer le dernier vêtement. Ses gros seins pendaient maintenant sous elle et je les prenais au creux de mes mains. Son plaisir était immense et elle le fit savoir par des gémissements sans équivoque. Elle frottait toujours ses fesses contre ma virilité et, si je l’avais voulu, j’aurais pu la prendre là, comme ça et en faire mon amante, véritablement. J’en avais terriblement envie mais je me raisonnais. Elle était encore jeune, toujours mineure, et je ne voulais surtout pas profiter de son désarroi intérieur pour prendre sa virginité. J’espérais qu’elle me l’offrirait, un jour prochain, mais je souhaitais que ce soit un geste mûrement réfléchi. Pas sur un coup de tête ou un coup de cafard. Il était évidemment encore bien trop tôt pour parler de mariage, mais quand j’y pensais, c’était une femme comme Fatiha que je rêvais de faire mienne. Mais elle n’avait pas encore 16 ans et moi, j’avais plus du double de son âge. Elle finirait fatalement par s’intéresser à quelqu’un de son âge. Quand elle s’est retournée vers moi, le regard pétillant, je savais déjà ce qu’elle avait l’intention de faire.

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