Vacances en famille (05/15)

Nous sommes allées nous promener dans la forêt pour revenir en passant par le camping. Je me rappelle qu’avec Serge, nous étions allés prendre une douche dans ce camping, après la plage, avant de rentrer. Retour à notre table et nous avons pu constater que toutes les autres tables étaient déjà occupées. Vu que nous n’étions que deux, nous avons accepté qu’un couple prenne place avec nous. Ils étaient plutôt jeunes, moins de 25 ans, et ils avaient un bébé de trois mois. Le mari s’occupa de préparer le barbecue et tout ce qu’il fallait pour le repas, tandis que la jeune femme s’occupait de son bébé. À un moment, il commença à pleurer et je la sentis presque gênée par notre présence. Je compris rapidement qu’elle devait allaiter son bébé. Je lui dis de ne pas se gêner, que j’étais mère moi aussi et qu’elle pouvait donner la tétée à son fils sans aucune gêne. Elle me sourit et dégagea son sein que la petite bouche happa rapidement. Il était désormais calmé. Céliane s’était approchée pour voir de plus près.

Je discutais avec le mari qui m’apprit que tout le monde n’acceptait pas que sa femme nourrisse leur enfant en public. Même dans un parc public, ils avaient dû se cacher à cause de voyeurs. Je regardais la femme qui acquiesça aux dires de son mari. Il repartit surveiller le barbecue et je vis le regard de la jeune femme qui changeait. Céliane avait posé sa petite main sur l’autre sein et, innocemment, elle titillait le téton qui grossissait à vue d’œil. Si j’avais pu glisser ma main entre ses cuisses, j’étais certaine de la trouver trempée. J’ai bien vu son regard chavirer à un moment. Son mari ne s’est rendu compte de rien du tout, trop occupé avec les merguez et les chipolatas. Le bébé était rassasié et il s’endormit aussitôt après sa tétée. Nous sommes passés à table et le mari nous a proposé un peu de leur barbecue, vu qu’il en avait en trop. Nous avons passé un merveilleux moment avec ce jeune couple. Dès le repas terminé, ils sont allés sur la plage et on ne les plus recroisés jusqu’à notre départ.

J’ai juste vu, de loin, la maman qui s’avançait dans l’eau avec son bébé dans les bras. Il a lui aussi pu faire trempette. Bien plus tard, je les ai aperçu tous les trois, se promenant sur une barque. C’était sans doute le seul moyen qu’ils avaient trouvé pour donner de nouveau le sein au bébé affamé. Une autre famille a pris possession de la table et la grand-mère qui les accompagnait nous a dit qu’elle restait à la table pour surveiller leurs affaires, et les nôtres si je voulais. Je la remerciais vivement et nous avons pu regagner la plage toute proche. Tout comme la veille, j’ôtais mon haut de maillot, Céliane également. Malgré l’insistance visible de certains maris, je ne vis aucune femme en faire autant. Les regards des hommes étaient donc très souvent portés dans notre direction. Surtout lorsque nous étions dans l’eau. Mais moi, cela ne me gênait pas du tout. Je retournais m’allonger sur ma serviette, laissant Céliane seule dans l’eau. Une jeune fille, qui semblait avoir le même âge qu’elle, lui lança son ballon de plage. Céliane le lui renvoya et il ne fallut que quelques instants pour qu’elles deviennent amies. La force de la jeunesse.

Près de nos serviettes, debout, je vis une femme plutôt grande, habillée d’une robe de plage. Le tissu presque transparent laissait à deviner qu’elle portait un bas de maillot en-dessous. Mais sa poitrine semblait libre. Si je l’ai remarquée, c’est qu’elle regardait Céliane, avant de comprendre que c’était sa fille qui était avec ma nièce. Rassurée qu’une adulte puisse garder un œil sur les deux jeunes filles, je fermais les yeux pour bronzer en toute tranquillité. Derrière mes lunettes de soleil, je voyais parfois passer des hommes qui ne pouvaient s’empêcher de regarder ma poitrine exposée. Mais c’était surtout les ados qui s’arrêtaient pour vraiment me mater, croyant que je dormais, sans doute. Au bout d’un certain temps, je me redressais légèrement et j’aperçus les deux copines qui s’approchaient de moi. Céliane me présenta sa nouvelle amie qui s’appelait Rena. Je la saluais à mon tour et je profitais de la présence de Céliane pour lui demander de m’enduire le dos de crème solaire, afin d’éviter de prendre un coup de soleil. Je me tournais donc et je gardais la tête tournée vers Rena qui semblait étonnée de la connivence que nous avions, Céliane et moi. À quelques mètres de nous, sa mère, toujours attentive, observait la scène. Elle ne pouvait pas encore savoir que je l’avais repérée et que je la fixais derrière mes lunettes noires. Une fois sa tâche accomplie, Céliane retourna dans l’eau avec son amie Rena.

Le fond de l’étang était très plat et j’avais constaté qu’il fallait marcher très loin pour que j’aie de l’eau jusqu’au cou. Les filles restèrent à mi-distance, c’est-à-dire avec de l’eau à hauteur de la taille. Rena avait, je l’ai su plus tard, le même âge que Céliane mais ce qui les différenciait le plus, c’était la poitrine hors norme de la jeune fille. Elle était vraiment impressionnante et je comprenais que sa maman gardait perpétuellement un œil sur sa fille chérie. J’avais d’ailleurs remarqué que Céliane avait beaucoup de mal à ne pas mater ces deux protubérances. J’ignorais si, dans l’eau à l’abri du regard de tous, elle avait osé toucher ce qu’elle convoitait, visiblement.

Céliane est revenue près de moi toute seule, plus d’une heure après. Elle a égoutté ses cheveux le long de mon dos pour que je me redresse. Nous avons chahuté un instant avant qu’elle me dise que nous étions invitées par Rena à venir prendre une petite collation. Il est vrai qu’il était déjà presque quatre heures. Je me suis donc levée et nous avons repris toutes nos affaires avant de nous diriger vers le camping. C’est là que Rena et sa maman passaient quelques jours de vacances.

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