Puis doucement, la petite main de Réjane se posa sur ma cuisse, remonta lentement vers mon intimité. Trop lentement à mon goût mais je ne voulais pas précipiter les événements. Au risque de tout perdre. Elle prenait tout son temps. Inutile de vous préciser que j’étais déjà bien humide.
Elle allait bientôt atteindre son but. Ses petits doigts cherchaient la limite de ma culotte. Ne la trouvaient pas. Et pour cause, je venais de l’ôter en m’asseyant. Quand elle comprit enfin, ses doigts se trouvaient déjà sur mes lèvres intimes.
Je poussais un soupir de bonheur de la sentir arrivée à son but. Tendrement, c’était sûrement sa première fois, elle commença à me doigter. C’était réellement divin. Dommage que je ne puisse pas crier de plaisir. J’aurais hurlé, si j’avais pu.
Avant la fin du film, j’avais joui au moins trois fois sous ses doigts magiques. J’en avais tellement envie, depuis si longtemps. J’en avais oublié Yohan, et tous les mecs. Seule elle comptait à mes yeux. Retour chez elle en bus, nous étions presque seules et elle me doigta encore une fois. Un peu de marche à pied pour finir et, là encore, elle trouvait un endroit sans trop de luminosité pour glisser de nouveau sa main sous ma jupe.
J’étais comblée, au-delà de tout. J’aurais juste voulu qu’elle me permette de lui rendre tout le plaisir qu’elle m’avait donné. Je me contentais de ce baiser fougueux, juste devant sa porte. Je rentrais chez moi, satisfaite de ma soirée.
Nous n’avons jamais plus reparlé de cette soirée. L’épreuve du bac était là et nous avions d’autres préoccupations. Personnellement, j’étais satisfaite des devoirs que j’avais fourni, ainsi que de l’épreuve orale. Tous, seuls ou en groupe, on avait bien révisé et j’ai eu la chance incroyable de tomber sur mon auteur favori, Émile Zola.
Puis, reprise des cours, conseils de classe, attente des résultats. Les examens passés, et donc les révisions terminées, je voyais beaucoup moins Réjane. Elle semblait me fuir. Sans doute peur des sentiments que je ressentais pour elle. Qu’elle ressentait aussi peut-être ? Mais peur de l’avouer, de se l’avouer.
Le jour des résultats, je n’étais nullement inquiète, je savais que toute la classe passait en terminale. Je les retrouverais donc en Septembre. Serions-nous encore dans la même classe ? Probablement. Voilà ce à quoi je pensais en m’approchant du tableau des résultats.
Un léger moment de panique, je ne trouvais pas mon nom. Désespérée, je me tournais vers celui des repêchages. S’il le fallait, je travaillerai tout l’été mais j’aurais une bonne note. Mais mon nom n’était pas là non plus. Je retournais vers le tableau principal quand Chloé vint me féliciter. Elle avait donc vu mon nom.
D’autres vinrent également me féliciter. Je ne comprenais pas tout et me dirigeais vers le tableau principal, mais on me poussa lentement vers le premier, celui des honneurs. Avec une note de 17/20, j’avais la première place du rectorat. La seconde du département, je l’appris plus tard. Ou bien l’inverse. Ce qui m’octroyait une mention bien.
C’était la première fois que Chloé m’adressait à nouveau la parole depuis l’altercation dans les douches avec Réjane. Ce qui ne veut pas dire non plus que je ne l’avais pas revue. Je continuais à faire de longues promenades avec Camel et, un soir, Chloé était là, devant nous, à nous attendre.
Comme elle m’ignorait au lycée, je faisais de même en la frôlant. Camel me regarda, surpris, se retourna et vit qu’elle nous suivait, sans un mot. Le chien ne comprenait pas ce qui se passait mais il savait qu’il aurait droit, au minimum, à un léchage approfondi de mon intimité. Cela lui convenait, il n’avait pas revu sa chienne depuis un bon moment.
Nous arrivions à la bifurcation. Je fis un stop, Chloé aussi. Puis, j’empruntais le petit chemin à moitié caché par la végétation devenue dense. Chloé suivait à quelques pas derrière nous. Nous voilà arrivés à notre cachette favorite. Je me tournais alors vers ma camarade.
« Si tu es là, c’est que tu ne peux plus te passer de ton mâle favori. Je n’ai aucune raison de le punir, donc, tu auras ce que tu veux. Mais avant, tu vas te mettre à genoux devant moi ».
Je n’avais pas fini ma phrase qu’elle était déjà à mes pieds, attendant mes ordres, je redevenais la maîtresse de ses plaisirs. Je soulevais ma jupe.
« Lèche -moi, sale chienne, et fais ça bien. Tu as retrouvé la place qui te revient ».
Je relâchais ma jupe par-dessus sa tête pour pouvoir me caresser la poitrine. J’étais comblée de la revoir aussi soumise. Sans doute plus qu’avant. Elle aurait pu me parler, tenter de se justifier, demander pardon, tout simplement. Mais elle était déjà passée de l’autre côté du miroir. Une seule chose comptait désormais à ses yeux.
Elle voulait juste se faire baiser encore et encore par un mâle performant.
Camel aussi avait compris qu’il aurait droit à sa chienne, ce soir. Il commença à renifler entre ses cuisses. Il réussit à glisser sa tête sous la jupe de Chloé pour lécher ses fesses, son anus. Dans un même geste, elle releva sa jupe sur ses reins et s’offrit impudiquement à la langue râpeuse. Elle avait retrouvé de l’entrain depuis que Camel lui fouillait les chairs. Elle réussit à me faire jouir très rapidement.
Sa langue n’était pas aussi performante que celle de Camel mais, de la voir entièrement soumise à mes pieds, j’avais envie de crier son nom, que toute la ville sache qu’elle était ma chienne dévouée, et celle de Camel. J’aurais voulu l’humilier, comme elle a tenté de le faire, comme elle a humilié Réjane. Mais je n’étais sûrement pas assez méchante de nature pour l’humilier à son tour.
J’imaginais qu’il lui avait fallu énormément de volonté pour revenir vers moi, vers Camel. Volonté de se faire baiser à nouveau, comme la chienne qu’elle était devenue. Se soumettre intégralement à toutes mes volontés, obéir sans rechigner. La Reine Chloé avait perdu toute sa superbe.
Quelqu’un de sa cour serait passé à ce moment précis, il aurait juré avoir vu un sosie, une copie conforme. Mais certainement pas la déesse qu’il vénérait chaque jour depuis des années. Camel était en position maintenant et s’enfonça profondément en elle. Spectacle irréel, s’il en est.