LÉANDRE (06/06)

Au petit matin, c’est Clémence qui me réveilla en m’embrassant. Nous sommes allées ensemble prendre une douche bien méritée. Et surtout nécessaire, nous sentions le foutre à plein nez. J’ai joui de nouveau sous ses caresses, une fois sous la douche, une autre fois pendant qu’elle essayait de me sécher. Elle aussi a eu sa part de jouissance, bien entendu.

C’est toujours complètement nues que nous sommes allées déjeuner. Sous les regards de tous les garçons qui commençaient à réagir déjà. Trois autres filles, habillées et accompagnées de leur mec, étaient présentes. Elles voyaient d’un mauvais œil notre tenue, ou plutôt notre manque de tenue. Tous les garçons, sans exception, s’empressaient autour de nous deux, frôlant un sein par-ci, par-là, mais plus souvent une fesse. Deux des trois filles se mirent à bouder et s’installèrent sur un divan. La troisième entra dans le jeu et ôta son tee-shirt.

Tonnerre d’applaudissements pour son initiative. Les garçons se tournèrent vers cette nouvelle attraction, nous délaissant quelque peu. Qu’à ne cela ne tienne, je serrais amoureusement Clémence dans mes bras, qui m’embrassa fougueusement. Puis tout le monde a fini par se rhabiller. Clémence m’a demandé mon numéro de téléphone, et je lui ai demandé le sien, histoire de rester en contact.

Je rentrais chez moi, toujours en tramway, avec Léandre et trouvait trois petits morceaux de papier avec un prénom, et le téléphone correspondant, dans ma pochette. J’avais fait forte impression. La semaine suivante se passa beaucoup plus calmement. Uniquement avec Léandre. Avant son départ pour le Nord de la France.

Ses parents revinrent de vacances et il dut rentrer chez lui. Une semaine plus tard, c’était le grand départ dans sa nouvelle vie, sans moi.

Épilogue

J’ai revu Léandre deux ou trois fois depuis son départ, quand il revenait en week-end à Angers, via BlaBlaCar. Puis il a rencontré une jeune fille et ses visites se sont espacées jusqu’à ce qu’il m’avoue avoir passé de merveilleux moments avec moi mais que c’était fini entre nous. Je le savais déjà depuis son départ mais j’étais heureuse qu’il me le dise de vive voix.

J’ai bien évidemment revu Clémence, et les garçons qui m’avaient laissé leur numéro de téléphone. Eux et certains de leurs amis, mais ça, c’est une autre histoire. Que vous lirez sûrement un jour.

Petit ajout pas superflu :

Léandre est revenu me voir pour discuter avec moi. Oui, uniquement discuter. Il voulait me parler de Johanna, sa petite chérie.

Elle suivait les mêmes études que lui et avait trouvé une location dans une maison, avec trois autres étudiants comme elle. Deux filles et un garçon. Chacun avait son propre appartement, seule la douche était à partager entre tous.

La porte d’entrée de la maison n’était pas toujours fermée à clé, vues les allées et venues de chacun et chacune. Cela n’avait jamais posé aucun problème jusqu’à ce jour de décembre.

Léandre et Johanna étaient amis déjà mais pas encore ensemble. Lui en était amoureux mais n’osait lui avouer. Elle rentrait chez elle seule, ce jour-là, prit ses affaires de toilettes pour aller prendre une douche, tout près de son appart.

Quand elle sortit, drapée dans une grande serviette, un garçon attendait dans le couloir. Poliment, elle lui dit bonjour et rentra chez elle. La porte fut bloquée immédiatement par son pied et il força l’entrée. Il posa un doigt sur sa propre bouche pour lui indiquer de ne rien dire, et surtout de ne pas crier.

Johanna était trop apeurée pour émettre le moindre son. Il y avait tant de menaces contenues dans son regard noir qu’il valait mieux écouter et obéir. Comme lui avait dit sa mère, si un cas pareil se produisait. Fermer les yeux et obéir à tout. Elle n’était pas de force à lui résister.

Le garçon s’approcha d’elle et tira sur la serviette qui tomba au sol, découvrant son corps frêle et gracile. Elle était entièrement nue. Il resta un moment à l’admirer, puis commença à tourner autour d’elle. Quand ses doigts effleurèrent enfin sa peau douce comme de la soie, elle osa enfin souffler des petits « non », mais il continuait malgré tout.

Il savait pertinemment que ce qu’il faisait n’était pas correct car lui-même répondait à ses « non » en lui demandant de ne pas crier, de ne rien dire à personne, jamais, sous peine de représailles plus violentes. Il continua à caresser ce corps, se colla à ses fesses et pelota les petits seins. Puis une main descendit entre les cuisses qu’elle dut ouvrir.

Il restait doux et tendre dans sa manière de la caresser mais c’était bel et bien un VIOL. Puis, il l’allongea sur sa couette, embrassa les tétons, le ventre, pour finir par le clito. Il se redressa, baissa son short et son slip avec. Johanna ferma les yeux, ne pouvant accepter ce sacrifice de sa virginité. Car elle s’était toujours refusée à ses petits copains, qui la jetaient au premier refus.

Au bout d’un moment, elle rouvrit les yeux pour voir son violeur qui se branlait au-dessus de son ventre. Quand il éjacula enfin, il étala son foutre sur le ventre, la poitrine et le pubis. Elle resta sans réaction. Il se mit ensuite à fouiller les panières qui contenaient ses sous-vêtements. Il les sortit tous, les renifla un par un. Bien qu’ils étaient propres.

Il finit par trouver la culotte qu’elle portait, avant sa douche et il lécha le fond du tissu. Elle le regardait faire, incapable de dire un mot. Il revint vers elle pour lui rouler une pelle. Il posa ensuite la culotte sale sur son visage à elle et sortit de l’appartement en disant.

« Tu es à moi, maintenant. Et si tu vas voir les flics, je leur dirais que tu m’as invité à venir. Mes parents sont connus, ici. Alors que toi, tu viens juste d’arriver. Qui croiront-ils, à ton avis ? »

Dès qu’il fut parti, elle téléphona à sa mère qui vivait près d’Angers, la rassura immédiatement, le pire n’avait pas eu lieu mais demanda conseil sur la suite à donner. Porter plainte ou se taire ? C’est le dépôt de plainte qui fut choisi. Sans se laver, elle téléphona à la police municipale pour porter plainte pour viol.

Étant dans une petite ville qui recevait énormément d’étudiants, la réaction fut immédiate et deux femmes en uniforme vinrent sonner chez elle moins de trente minutes après l’appel. Elle dut raconter dans le moindre détail son agression, subir les prélèvements d’usage.

Ce garçon, elle l’avait déjà vu puisqu’il habitait chez ses parents, deux ou trois maisons plus loin. Il fut arrêté chez lui dès que l’alerte a été envoyée. Il clama son innocence au début, puis tenta d’influencer les enquêteurs en prétextant qu’elle l’avait invité. Rien n’y fit, il passa quelques jours en prison avant sa comparution.

Johanna s’était réfugiée quelques jours chez une camarade de classe. C’est uniquement en compagnie de Léandre qu’elle accepta de retourner dans son appart chercher des vêtements. Elle jeta tous ses sous-vêtements, puisqu’il les avait touchés. La couette également fut jetée.

Depuis ce triste événement, elle et Léandre vivent le parfait amour. Voilà ce qu’il tenait à me dire de vive voix.

 

Fin de l’épisode Léandre. (Enfin, presque)

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