Quand il revint, il était plus calme, avec cependant un regard bizarre sur moi. Nous sommes arrivées à la gare parfaitement à l’heure pour prendre notre train habituel. Inutile d’attendre nos amis, on savait qu’ils étaient en examen toute la journée. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Alex avait demandé à surveiller une salle d’études, pour pouvoir réviser ses notes, et gagner quelques euros. Rien de particulier à signaler, à moins que, si … Un homme se frayait difficilement un chemin vers nous, vers moi, n’hésitant pas à bousculer ici ou là. Cet homme, je le reconnus facilement quand il fut tout près de moi. Il était habillé comme un banquier, costume trois pièces et cravate assortie. Il était tout essoufflé en arrivant derrière moi. Un vague sourire pour me signifier qu’il m’avait reconnue. C’était l’homme qui avait osé me frôler, me toucher la cuisse l’autre jour. Sans doute que si Hugo avait été présent, je l’aurais laissé recommencer, mais franchement, aujourd’hui, je n’étais pas d’humeur à me laisser faire. Dès que le train arriva, je me pressais contre mon amie pour que nous ne soyons pas séparées. Et lui, il se serra contre moi, pour rester au contact. Il trouva sa place le long de la porte opposée, le mouvement de foule me pressait contre lui et il en était satisfait. Moi, j’attirais Jessica contre moi, la chaleur de son corps me faisait énormément de bien. Le train démarra enfin et il ne tarda pas à poser sa main sur ma hanche, tandis que ses coups de reins me montraient à quel point il était déjà excité.
Je répète que je n’étais pas d’humeur, ce matin-là. Je lui donnais parfois des coups de fesses, en arrière, pour qu’il s’écarte de moi. Mais toujours, il revenait à la charge. À un moment, il glissa quelque chose dans la poche de mon blouson. Curieuse, je prenais ce petit bout de papier qui ne m’était pas indifférent, au toucher. C’était un billet de banque, plié en quatre. Un beau billet de cinquante euros. Une vraie fortune pour moi. Était-ce cette récompense inattendue ou bien ses caresses appuyées qui me firent changer d’avis ? Mais finalement, son petit jeu m’échauffa les sens et je sentais monter en moi des envies inavouables. Je finis par laisser sa main posée carrément sur ma hanche. Jessica ne voyait rien, ignorait tout. Il frottait son sexe contre mes fesses, pas vraiment impressionnant, son sexe, mais son envie faisait monter la mienne. Agacée par ses caresses qui n’en étaient pas vraiment, je saisis sa main droite et la remontais le long de mon corps, jusqu’à mon sein droit. Qu’il emprisonna immédiatement. Je refermais ma main sur la sienne, pour bien lui faire comprendre que c’est moi qui décidais ce qu’il devait faire, que ce n’était pas lui qui commandait. Il avait posé sa seconde main sur ma hanche pour bien resté collé à moi dans les soubresauts qui nous faisaient bouger.
Je sentais sa queue qui grossissait inexorablement contre mes fesses. J’étais si bien, et je pense qu’il était lui aussi très heureux de l’occasion que je lui offrais. Je poussais l’audace jusqu’à glisser sa main en-dessous de mon tee-shirt, directement sur mon soutien-gorge. Je fis un signe à Jessica pour lui montrer ma poitrine qui bougeait toute seule. Elle jeta un œil derrière moi pour apercevoir le regard ravi du banquier qui me pelotait avidement. Le train commença à ralentir pour préparer son arrivée en gare finale, là où je devais descendre, lui aussi, je suppose. Je sentis qu’il avait descendu le zip de son pantalon. Je glissais ma main droite à l’intérieur dudit pantalon et j’entamais une branlette mémorable. Il se laissa faire, trop heureux de sentir une main juvénile sur sa queue devenue très dure. Je sais exactement à quel moment il éjacula dans son slip. J’avais senti son chibre vibrer sous mes doigts et lâcher sa semence. Il se sauva rapidement dans les toilettes de la rame pour se rendre présentable et je ne le revis plus, ce jour-là. La journée fut longue et monotone pour moi, sans cesse je repensais à Hugo. J’espérais que Jessica pensait elle aussi à Alex. Retour vers notre petite ville, le soir, en train puis en bus. Roland, le chauffeur, avait bien du mal à détacher son regard de moi, de nous. Qu’avait-il en tête, à votre avis ?
Pour changer, ce soir-là, c’est Jessica qui vint dormir chez moi. Nous avons passé une très bonne soirée, toutes les deux mais, au moment d’aller nous coucher, un orage s’est déclaré au-dessus de notre village et ma petite sœur a insisté pour venir dormir dans mon lit, entre nous deux. Elle n’a que 12 ans et elle est très peureuse. Elle avait fait un cauchemar, il y a quelques années, avant d’être réveillée par l’orage qui grondait tout proche. Depuis, elle vient régulièrement se réfugier dans mon lit, quand elle a peur. Pour vous dire franchement, j’avais espéré autre chose pour cette première nuit passée chez moi, dans mon lit, avec Jessica depuis que notre relation a évolué. Mon amie dormait profondément lorsque je me suis réveillée, vers trois heures du matin. Devinez quoi !! Ma petite chipie de sœur avait ouvert ma chemise de nuit pour sortir un de mes seins et était en train de me téter goulument. Il était déjà trop tard pour lui demander d’arrêter, elle voyait parfaitement à quel point cela pouvait me plaire. Sans compter sa bouche, cette petite peste avait réussi à glisser une main entre mes cuisses.
J’essayais de me dégager de cette mimine mais plus je forçais, plus elle tentait de s’insérer entre mes cuisses et le pire, c’est qu’elle y arrivait. Mon corps décida tout à coup de ne plus résister inutilement. Je m’abandonnais totalement à sa caresse subtile. Elle commença à relever le bas de la chemise de nuit pour découvrir mes cuisses, arriva bien vite à la culotte et remonta encore jusqu’à la taille. Sa petite main redescendit sur mon pubis. Il était évident, à ses gestes, qu’elle ignorait totalement comment elle devait faire pour me donner du plaisir.