Je suis une jeune femme plutôt sensuelle et, ce que j’adore par-dessus tout, c’est de porter de la lingerie. De la belle lingerie, de qualité, de celle que l’on n’ose que très rarement porter. Et ce n’est que pour moi, pour mon plaisir personnel. Je dois vous avouer qu’il y a bien longtemps que je n’ai laissé un homme m’approcher. Quant aux femmes, je n’y ai jamais songé. Personne n’est donc amené à voir ce que je porte régulièrement sous mes vêtements. Personne n’est censé même supposer que je puisse porter de tels frous-frous.
Bien évidemment, je suis bien obligée, quelques fois, de porter de simples culottes de coton. Les femmes comprendront ce que je veux dire. Quand je dois aller à la salle de sport, je porte une brassière, pour bien maintenir mon buste, et un string, car on me dit souvent que j’ai un assez joli cul. Et puis, comme chacun ou chacune, j’ai parfois des rendez-vous chez mon médecin traitant ou mon gynécologue et je ne tiens surtout pas à ce qu’ils sachent, l’un et l’autre, ce que je porte régulièrement comme dessous.
Ah si, pourtant, c’est arrivé une fois, tout à fait par hasard. Je devais prendre un rendez-vous chez mon médecin pour une visite médicale de routine afin d’obtenir une attestation d’aptitude à la pratique sportive. Je suis inscrite dans un club de tennis et cette visite annuelle est obligatoire. Avant de quitter mon travail, je téléphone donc au cabinet médical où je vais habituellement pour savoir quand je pouvais passer.
À ma grande surprise, la secrétaire médicale me fixa un rendez-vous immédiat, si j’étais disponible. Je lui répondis machinalement que j’étais libre puisque je venais de quitter mon travail et que je serais là d’ici quelques minutes. C’est en pénétrant dans la salle d’attente que je sus pourquoi je ressentais un malaise. Je portais justement aujourd’hui une magnifique parure de chez Chantal Thomass. Elle était composée d’un magnifique soutien-gorge pigeonnant qui mettait parfaitement en valeur ma poitrine, le tout de couleur chair et une culotte assortie qui était presque transparente sur le devant.
J’avais pu remarquer, en la mettant ce matin, qu’on pouvait apercevoir mon ticket de métro par transparence. Cela n’était nullement gênant puisque personne d’autre que moi n’était censé la voir, cette tenue. Mais il était trop tard pour reculer, mon médecin était à la porte de la salle d’attente et me priait de le précéder dans son cabinet. Je lui expliquais donc que je venais pour une visite de routine, pour une attestation médicale pour le sport. Ce qui n’aurait pu être qu’une simple formalité, si je m’en référais à mes précédentes années.
Je comptais m’en tirer à bon compte, avec juste une prise de la tension, comme il faisait parfois, lorsqu’il était pressé de passer au client suivant. Malheureusement pour moi, ce jour-là, il n’était nullement pressé par le temps et me demanda de me déshabiller. J’ôtais mon corsage, à regret, et je vis son regard très intéressé, même s’il ne montrait aucune émotion. J’allais m’asseoir sur la table d’examen lorsqu’il me demanda d’enlever ma jupe également. J’étais, cette fois, très embarrassée et je dus même rougir sans m’en rendre compte.
J’étais maintenant en sous-vêtements devant lui et, sans me cacher, je pris place sur la table d’examen. Il commença évidemment par me prendre la tension. Examen un plus long que d’habitude, me sembla-t-il. Il prenait plaisir à se tenir tout près de moi. Ce n’est que lorsqu’il s’écarta de moi que je remarquais la bosse que formait le devant de son pantalon. Je le faisais bander et cela n’était pas sans effet sur moi non plus.
Je commençais à ressentir une douce chaleur entre mes cuisses, signe que cette situation, embarrassante, n’était pas pour me déplaire totalement. Il prit ensuite son stéthoscope pour écouter les palpitations de mon cœur qui battait la chamade dans ma cage thoracique. Sa main s’attarda plus que de coutume sur ma poitrine, ou entre mes seins. Comme son examen complet l’exigeait, il continua dans mon dos, me demandant de respirer fort, puis de cesser de respirer.
Je pensais que la consultation touchait à sa fin quand je le vis s’approcher d’une table de travail, où se trouvaient gants chirurgicaux et autres ustensiles de soins. Je tremblais d’effroi quand je vis qu’il enfilait, avec mille précautions, une paire de gants d’examen. Il allait oser me faire un examen gynécologique qui ne s’imposait nullement. Je n’avais même pas la force de protester à cet abus de situation. Je me résignais donc à subir cet attouchement quand soudain, il se ravisa et ôta finalement ses gants. Sans doute avait-il jugé qu’il dépassait les bornes de sa fonction.
Cependant, il était déjà assis derrière son bureau, face à moi, lorsqu’il me pria de me rhabiller. Sans me quitter des yeux une seule seconde. J’étais encore épiée, examinée de fond en comble. Et, malgré moi, je me prêtais à son jeu. Et le pire, c’est que j’y prenais gout. J’aurais pu me baisser pour enfiler mes chaussures. Au lieu de cela, je restais les jambes raides, dos tourné vers lui, et, me baissant en avant, je pense qu’il a de nouveau dû apercevoir ma culotte, sous la jupe cette fois. Me tournant vers lui, je me suis penchée bien bas pour attacher l’attache de chaque chaussure, sachant pertinemment que je devais lui offrir une vue plongeante dans mon décolleté. J’étais habillée, fin du spectacle.
Il me fit mon attestation sportive, mais aussi une liste d’examens biologiques à faire dans un laboratoire. Il me demanda expressément de revenir le voir très vite pour analyser avec moi les résultats et prendre les mesures nécessaires, au cas où les résultats seraient décevants. J’avais compris son message, il souhaitait simplement me revoir pour m’ausculter de nouveau. En espérant, évidemment, que je porte plus ces horribles sous-vêtements qu’il avait l’habitude de me voir porter. Je ressentais un sentiment étrange en sortant de son cabinet. Celui d’avoir été abusée, utilisée, presque violée.