SABRINA (01/07)

Nous sommes le 22 Mai et je sais que Sophie est clean mais, une poussière, un grain de sable, et tout recommence. Il est prévu depuis des mois un week-end à Londres où je dois enfin rencontrer Stéphanie. Impossible de renoncer mais je dois savoir Sophie entre de bonnes mains. Je l’emmène donc au restaurant ce soir. Peu de monde en semaine. Annabelle est plus disponible pour que je lui présente ma nouvelle soumise. Elle est toutefois un peu surprise par la jeunesse de celle-ci. Elle prit place près de moi sur la banquette et Sophie, sur un signe, s’immisça sous sa robe. Annabelle avait du mal à m’écouter, torturée par la bouche gourmande.

« J’ai un service à te demander. Je dois partir quelques jours et je ne veux pas la laisser seule. Pourrais-tu l’héberger ce week-end, et la surveiller dans la journée. C’est très important pour moi. Elle t’obéira au doigt et à l’œil ».

Annabelle ne pouvait répondre, secouée de spasmes. Sophie réapparut, la bouche humide des sécrétions de la serveuse.

 » Sophie. Je ne serais pas ici ce week-end, aussi je te confie aux bons soins de mon amie. Tu feras tout ce qu’elle te demande, comme si cela venait de moi. Tu m’as bien comprise ?  »

« Oui, Maîtresse. TOUT ce qu’elle demande, j’obéirais ».

Annabelle me remercia de la confiance que je lui témoignais. Et aussi pour le cadeau, une soumise toute à elle pour quatre jours, le rêve. Le lendemain, je passais chercher Sophie à l’appart pour une visite chez Justine. J’avais très envie de la revoir, beaucoup de choses avaient changé depuis notre première rencontre au sex-shop. Et j’avais une idée à lui soumettre. J’arrivais chez elle un peu avant 18 heures. On s’installa dans un salon sur un canapé en cuir, tournée l’une face à l’autre. Sophie ne demanda rien et prit place sur le tapis, à mes pieds. Justine apprécia la docilité. C’est Léo qui nous servit le thé. Cette femme magnifique dégageait une aura, une force qui me rendait toute timide face à elle. Elle me demanda des nouvelles d’Odile, que Léo n’avait pas oubliée. Je prenais la balle au bond pour me jeter à l’eau.

 » C’est justement à propos d’elle que je voulais vous voir, Madame, … »

« Appelle-moi Justine. On est entre nous. Gardons le « Madame » pour quand nous serons en public « .

 » Bien Mada … Justine « .

 » Voilà. Odile m’a fait part d’un souhait que seul Léo serait à même de combler, si vous en êtes d’accord. Elle rêve de devenir mère. Un bébé comblerait le vide affectif qui l’a conduit dans mes bras. Elle m’en serait à jamais reconnaissante, et envers vous également ».

« J’ai pris un peu les devants en lui faisant faire une prise de sang pour détecter HIV et autres maladies. Elle est parfaitement clean. Et sa gynéco l’a jugée prête. Il me reste à trouver le géniteur. Il est bien évident que l’enfant sera de  » père inconnu « . Qu’en pensez-vous ? »

Justine resta songeuse, réfléchissant aux conséquences. Un coup d’œil vers son soumis qui m’avait bien écoutée. Son visage en disait long sur son envie de dire oui. Enfin, que sa maîtresse accepte le deal.

« Pour que j’accepte, il nous faudra rédiger un contrat qui stipulera toutes les conditions pour les deux parties, droits et devoirs ».

 » Oui, c’est évident. Ce contrat, on peut dès maintenant en écrire les bases, et réfléchir ensemble pour le bien-être des deux parties « .

 » Sophie, Justine semble avoir besoin de décompresser. On réfléchit mieux quand on est détendue « .

Immédiatement, elle se plaça entre les cuisses de Justine qui ne demandait pas mieux. Léo m’apporta un bloc et un crayon et je commençais la rédaction du dit contrat. J’écrivais puis relisais à voix haute pour que Justine intervienne si un point lui déplaisait.

 » Tu as raison, Emma. On réfléchit tellement mieux sans le stress. Léo, aux pieds. Aide la, elle aussi, à décompresser « .

La tête du soumis s’insinua sous ma jupe et, de la langue, il écarta le string. Il était vraiment très doué pour un homme, rarement un mec ne m’a fait monter si vite au paradis. C’est bien vrai qu’on travaille beaucoup mieux quand les sens sont apaisés. Une heure après, le contrat était prêt à être tapé, en deux exemplaires. Il me restait à annoncer la bonne nouvelle à Odile qui ignorait tout de ma démarche. C’est d’ailleurs chez elle que j’allais en quittant Justine. Avant de franchir sa porte, elle ne put s’empêcher de m’embrasser à pleine bouche. Je m’abandonnais dans ses bras, heureuse comme tout. Odile fut surprise de ma visite. Légèrement inquiète. De plus, en voyant Sophie qui me suivait tête baissée, elle s’aperçut très vite que c’était une soumise, comme elle, mais beaucoup plus jeune. Elle nous emmena au salon et proposa des rafraîchissements.

 » Enlève ta robe et allonge toi sur le canapé  »

Je pris place près de sa tête que je posais sur mes cuisses et, d’un signe, j’envoyais Sophie entre ses jambes. Elle baissa la culotte et entreprit de la lécher.

« Odile, tu es une grosse salope et j’aime ça. Mais tu vas devoir changer. Un peu »

Je caressais son ventre en faisant des cercles concentriques.

« Tu vas devoir changer car ton statut sera différent. De grosse salope, tu vas devenir … Mère ».

Je vis des larmes perler dans ses yeux. Larmes de bonheur, bien évidemment. Je lui expliquais en détail le contrat que j’avais signé avec Justine. Elle savait calculer sa période d’ovulation et prendre sa température intime pour évaluer le meilleur moment pour se faire féconder. Sa poitrine se gonflait au rythme du plaisir qui grimpait. Idéalement placée pour mes caresses. Les aréoles étaient très brunes et les pointes se dressaient vigoureusement. Elle réussit à me parler de sa nièce qui devait arriver ce week-end. Par contre, aucun appel de son frère qui l’ignorait toujours. Mais cela n’importait plus, elle allait avoir sa propre famille. Le mercredi soir, je confiais Sophie à mon amie Annabelle. Florette était là aussi pour apprendre à la connaître. Je partais donc confiante pour rencontrer enfin Steffie. De Londres, je n’ai rien vu, ou presque. On est restées dans la chambre, nues, pendant les quatre jours. Sexe et tendresse au programme.