Elle en avait trop envie. Pourtant, elle ne cessait de répéter.
« Non, non, non. Il ne faut pas faire ça, ma puce. Oh Martine ! Qu’est-ce que tu me fais ? C’est si bon ».
» Non, non, non. Il ne faut pas continuer « .
Au lieu de me repousser, ses mains se posèrent sur ma tête, acceptant tout ce que je pourrais lui faire, du moment que c’était du plaisir. C’était la première fois que je sentais une femme, que je goûtais ses senteurs, sa cyprine qui commençait à s’écouler. Moi-même, je n’avais jamais osé goûter mes propres sécrétions. C’était tout nouveau et je dois avouer que j’adorais ça.
Je commençais à promener ma langue sur sa fente dégoulinante déjà. Elle ne pouvait cacher qu’elle adorait ça. Je la sentais frémir sous mes coups de langue, je tentais de reproduire ce que Mme Renaudin avait appliqué sur moi. Et cela semblait fonctionner à merveille. Elle était toute à moi.
Soudain, un bruit. Une porte qui s’ouvre. Quelqu’un entre dans la maison, essuie ses pieds sur le tapis avant de pénétrer dans la cuisine où nous étions. C’est bien la voix de son mari que j’entendis lui dire.
« Mon petit oiseau ! Je vois que tu attendais ton gros matou avec impatience. Tu n’as pas pu t’empêcher de caresser tes gros seins. Tu sais pourtant bien quel effet cela a sur toi. Oui, tu savais que j’allais arriver et tu m’attendais impatiemment « .
Je n’ai pas compris le reste. Il avait dû commencer à l’embrasser et à caresser sa poitrine offerte. La longue nappe m’avait cachée et il était plus attiré par le décolleté de son épouse pour analyser sa position incongrue. Je gardais mes mains sur ses genoux bien écartés, jouissant de la vision de son sexe béant qui ne cessait de ruisseler.
Je ne voyais absolument rien de la scène qui se déroulait à moins d’un mètre de moi. Je pouvais tout juste deviner en écoutant les bruits, les soupirs. La chaise fut tirée, dégageant la nappe qui couvrait ses cuisses. Je ne voyais plus rien, mais j’étais aux premières loges.
« Ta chatte est trempée, prête à m’accueillir. Tu te faisais donc du bien en m’attendant. Alors, disons que tu as assez attendu « .
Le bruit d’un zip, un pantalon qui glisse au sol. Un cri de délivrance. Je pouvais supposer qu’il venait de s’introduire en elle, violemment. Ce fut comme un bruit de lutte qui suivit. Pas de cris mais des soupirs, des gémissements. J’étais sûre qu’il était en train de la baiser comme un forcené. J’aurais aimé voir, mais je n’ai pas osé, de peur d’être découverte.
Cela dura bien cinq minutes avant qu’il ne décharge en elle. Il se rajusta avant de lui dire qu’il avait besoin d’une bonne douche. Je ne sortis de ma cachette que lorsque je l’entendis siffler sous le jet de la douche. Mireille n’avait pas bougé d’un cil. Jambes écartées, je voyais la semence de son mari s’écouler de sa chatte martyrisée. Elle avait un regard de femme comblée. Je rejoignais les enfants dans la chambre où ils jouaient.
J’en sortais quinze minutes plus tard quand Mireille nous appela pour venir manger. Son mari n’était pas du tout étonné de me voir ici, cela arrivait souvent que je mange avec eux. Il ne se posa sans doute même pas la question de savoir si je les avais entendu faire l’amour. Pour lui, comme pour beaucoup, je n’étais qu’une petite fille bien innocente. Il aurait sûrement changé d’avis s’il avait appris que c’était moi qui avais chauffé sa femme avant qu’il n’arrive.
Il repartit au travail après le repas, j’aidais Mireille à ranger la cuisine. Un de ses enfants s’approcha pour lui faire un bisou, elle se pencha donc en avant pour l’embrasser. Je passais tout près d’elle à ce moment précis et je ne pus m’empêcher de poser la main sur sa poitrine pendante. Elle ne réagit pas négativement, se laissant peloter de nouveau. Son fils avait déjà tourné les talons pour rejoindre les autres.
Mon autre main releva sa robe jusqu’à la taille. Je savais qu’elle n’avait pas eu le temps de se laver, ni de se changer. Elle avait simplement ôté sa culotte pour s’essuyer avec, je la retrouvais dans la poche de son tablier, luisante de sécrétions mélangées. Elle ne bougeait toujours pas, me laissant la doigter et la peloter à ma guise. J’étais vraiment désolée de devoir partir, mais sans doute pas autant qu’elle.
En rejoignant la supérette, je repensais aux paroles de son mari. Dès qu’on lui touche les seins, elle a une irrésistible envie de faire l’amour. Elle devait le savoir, bien évidemment. Elle devait donc interdire quiconque de se permettre des gestes déplacés. Son mari devait être le seul à y avoir droit. Alors pourquoi me laissait-elle faire moi aussi ?
J’arrivais au magasin sans avoir trouvé une réponse logique. Fernand, lui, ne se posa aucune question. Une fois dans son bureau, il me demanda de m’asseoir sur ses cuisses et commença à me caresser les seins. Très vite, une main s’immisça sous ma jupe. Blouse de travail et corsage ouvert, il me laissa sa place sur le fauteuil pour se mettre à genoux devant moi, pratiquement caché sous le bureau. Il releva ma jupe par-dessus sa tête et entreprit de me bouffer la chatte. Ce sont ses propres mots.
J’étais sur le point de succomber à mon premier orgasme quand un bruit inhabituel me mit en éveil. Je refermais ma blouse juste à temps quand sa femme entra dans le bureau. Elle cherchait son époux. Sans me décontenancer, je lui répondis qu’il était reparti dans la réserve. Elle sembla me croire et me dit qu’elle souhaitait le voir aussitôt que possible. Elle retourna dans le bar après m’avoir scrutée de la tête aux pieds.
Fernand sortit de sous ma jupe, sans m’avoir faire jouir. Il était tout rouge, un peu penaud, comme un enfant pris en faute, la main dans le pot de confiture. J’avais surpris justement mon petit frère, quelques jours avant, la main dans un pot de confiture. Fernand se leva maladroitement, essuya sa bouche d’un revers de sa manche et sortit du bureau. Je vis qu’il passait par la réserve pour prendre des documents avant de pénétrer dans le bar attenant. Je ne peux pas savoir ce qui s’est dit entre eux.