Je regardais ce sexe magnifique qui, j’en étais certaine, sera un jour au plus profond de mon ventre. Je jetais parfois un œil vers mon mentor pour suivre l’avancement de son plaisir. Et il en prenait, du plaisir. Son regard était on ne peut plus explicite. Une goutte de pré sperme sortit du méat. Je tendais alors la langue pour goûter sa semence, sans le quitter des yeux.
L’action conjuguée de mes mains et de ma langue eût raison de ses résistances. Un jet de sperme impressionnant fut éjecté, venant percuter mon palais. Je n’avais pas eu le temps de refermer la bouche. Le goût n’était pas vraiment appétissant mais son regard, quand il vit ma bouche remplie de sa liqueur blanchâtre, je sus immédiatement que je devais tout avaler. Et ouvrir la bouche une fois que j’avais dégluti.
Un autre jet sortit alors, son excitation était à son paroxysme. Un dernier jet retomba sur ma main, que je léchais en le fixant du regard. Il était vidé, j’avais encore envie. Agenouillée devant lui, je commençais à faire sa toilette intime, avec ma langue. Sa queue, redevenue flasque, n’était plus un danger pour moi. Je venais donc me frotter à lui, corps contre corps, sexe contre sexe.
Il n’avait même plus la force de se lever pour me raccompagner à sa porte. Je me rhabillais toute seule, avec des gestes lents, remis de l’ordre dans ma tenue avant de le quitter avec un petit bisou sur sa queue frémissante. Je rentrais manger avec ma famille, l’après-midi je devais aller rendre visite à Denise.
J’arrivais pile poil à l’heure prévue et on alla directement s’enfermer dans sa chambre. Elle n’avait pu empêcher sa petite sœur de nous suivre, par contre, elle avait emmené les jumeaux avec nous, c’était sa tâche de s’en occuper cet après-midi. Elle s’excusa tout d’abord de m’avoir invitée à cette soirée qui avait mal terminé. Enfin, surtout pour Fabienne et ses copines qui avaient été sermonnées.
Je lui répétais que je ne lui en voulais pas du tout à elle. J’avais parfaitement entendu quand elle avait essayé de me défendre. Elle me serra tendrement dans ses bras pour me remercier. Elle se leva pour prendre l’un des jumeaux et le mettre contre ma poitrine. Elle prit le second contre elle et on continua à parler.
Je lui parlais de mon nouveau travail, avec Fernand, à la supérette. Elle me reparla aussi de son patron. J’appris avec une certaine surprise qu’il s’agissait de Mr Jonathan. Je lui parlais alors de la première rencontre avec lui, dans le magasin. Sous prétexte de m’empêcher de tomber, il avait glissé ses mains sous ma jupe.
Denise me demanda des précisions, je répondais que, le produit dans mes mains, j’avais descendu les marches de l’escabeau tandis que ses mains remontaient sur mes fesses. Je ne voulais pas lui avouer que, ensuite, ce sont mes seins qui se sont retrouvés au creux de ses mains. Je lui racontais également la dernière fois, quand je l’avais aidé à rapporter ses achats chez lui.
Il m’avait fait, je crois, une proposition indécente qui m’avait troublée. Je n’avais pas accepté, bien évidemment, mais parfois, je me demandais ce qui arriverait si je disais oui. On en discuta longuement avec Denise. Pour elle, c’était clair. Il n’était pas question qu’il la touche, même contre rémunération.
Le bébé que je tenais dans mes bras commença à s’énerver. Il avait sans doute senti mes tétons durcis par l’excitation de mes récits. Et il voulait, semble-t-il, le prendre en bouche. Par jeu, Denise me proposa de lui offrir ce qu’il désirait. Je refusais dans un premier temps, puis acceptais finalement à la condition qu’elle en fasse de même.
De ma main libre, j’ouvrais mon corsage et dégageais mon sein que le bébé s’empressa de prendre entre ses lèvres. Denise avait fait de même et nous étions désormais deux femmes qui allaitaient leur enfant, face à face. La succion exercée par la petite bouche était vraiment délicieuse. Je sentais que ma culotte devenait humide. J’imaginais qu’il en était de même pour ma copine. Elle avait fermé les yeux et ouvert ses cuisses. Sa main disponible s’aventura entre ses cuisses, inexorablement.
Je l’interpellais.
« Denise. Regarde. Moi aussi je ne peux m’empêcher de me faire du bien ».
Son regard s’était porté immédiatement sur mes cuisses ouvertes et la main qui caressait mon intimité à travers les couches de vêtements. Elle continua à se caresser de plus belle, se sentant observée, admirée. Il est vrai que le plaisir qu’elle ressentait illuminait son visage. On aurait dit une Madone, la Vierge à l’Enfant. J’imaginais qu’il en était de même pour moi.
Les bébés se sont finalement endormis, heureux. Nous les avons couchés dans leurs couffins respectifs. La petite sœur s’approcha de moi et, avant que je ne réagisse, posa ses petites mains sur mes mamelles.
« Ils sont bien plus gros que ceux de Denise. Et plus doux aussi ».
Son autre main caressa alors la poitrine de sa sœur, pour comparer. Nous nous laissions peloter par cette gamine qui devait avoir l’âge de ma petite sœur. Avais-je envie de plus ? De sa bouche sur mes seins ? Je ne pouvais pas l’affirmer mais je ne l’aurais pas repoussée si elle avait osé. Cela voulait-il dire que j’avais envie de cela ? Envie que ma petite sœur ne reproduise la même chose ? Je n’en savais strictement rien.
Mireille était ce que l’on peut appeler une belle femme, juste un peu négligée parfois dans sa façon de s’habiller. Une poitrine très développée, une taille marquée par les grossesses, des hanches rondes, de superbes jambes et, pour couronner le tout, un joli minois, surtout quand elle souriait. Ce qui n’arrivait pas souvent avant ce samedi-là.
Elle m’avait demandé, je devrais même dire presque supplié, si je pouvais garder ses enfants ce soir-là, son mari l’emmenait au cinéma, à quelques kilomètres de notre commune. Je n’avais évidemment aucune raison de refuser, elle m’avait rendu tellement de services en gardant mon frère et ma sœur.
Je jouais donc dans son salon avec ses petits monstres quand elle m’apparut métamorphosée. Une jupe courte, au-dessus du genou, des collants, je suppose, qui attiraient inexorablement les regards sur ses jambes magnifiquement mises en valeur. Des escarpins lui donnaient un déhanché digne des mannequins célèbres. Un corsage blanc, presque transparent, laissant deviner un soutien-gorge à dentelles, cachait difficilement sa somptueuse poitrine.