Si elles sont strictes au départ, ils se calment rapidement si les punitions tombent les unes après les autres. Si personne ne leur impose rien, ou bien sans aucunes conséquences, c’est leur bestialité, leurs instincts primaires qui prendront le dessus. Et là, aucunes limites, sauf celles que l’on s’impose soi-même. Cela devait certainement être le cas pour Dylan et ses camarades.
Fatiha attendait une réponse à sa question. Quelle avait été l’erreur de son amie ? Je répondais à cela qu’elle avait fait confiance trop vite. Pressée de répondre à ses avances, elle était probablement restée sourde aux conseils de prudence que d’autres victimes auraient pu lui donner. Car ce garçon et ses amis n’en étaient sûrement pas à leur coup d ‘essai et il devait y avoir de nombreuses victimes.
Semble-t-il satisfaite de ma réponse, elle me posa une seconde question.
« Peut-elle venir me rejoindre ici, pour que tu lui répètes de vive voix. Elle ne semble pas me croire quand je lui dis la même chose ».
J’acceptais, à condition que ce soit après le cours. On reprit l’étude des mathématiques après qu’elle ait prévenu son amie. Elle arriva bel et bien à l’heure prévue. J’aime beaucoup les personnes qui sont toujours à l’heure, et, bizarrement, je déteste toutes celles qui sont régulièrement en retard à des rendez-vous donnés.
Alexia était une très belle jeune fille, avec des formes vraiment sympathiques. Un bon petit cul rebondi, des hanches accueillantes et une poitrine de rêve. Aucun homme ne pouvait résister à un tel charme. Moi le premier, j’étais subjugué par sa beauté. Seule ombre au tableau idyllique, son regard triste. Et j’en connaissais la véritable raison.
Et je pensais savoir comment lui rendre son sourire que j’imaginais merveilleux. Une fois les deux filles entrées, je demandais à Fatiha de s’asseoir sur le canapé et de ne surtout pas intervenir. Je me tournais alors vers Alexia.
« Tu as confiance en ton amie, sinon tu ne serais certainement pas là. Penses-tu que tu peux avoir une totale confiance en moi, également ? »
Elle questionna son amie du regard, qui ne répondit pas, puis elle me scruta avec beaucoup d’assurance avant de confirmer que oui, elle me faisait entièrement confiance. Mon premier ordre claqua comme un coup de fouet.
« Déshabille-toi entièrement, et immédiatement « .
Elle fut évidemment très surprise par cet ordre et, plus encore, par le ton que j’avais employé. Ma voix et mon attitude ne supportaient aucun refus. Elle en était consciente. Mais elle ne pouvait qu’obéir, ne sachant ce qu’elle risquait en cas de refus. Et elle se répétait qu’elle avait confiance en moi que je n’oserais rien devant son amie. Et puis soudain, un air de défi éclaira ses yeux noisette.
Elle avait décidé de m’obéir, comme elle avait tout accepté avec Dylan. Le renoncement de soi peut procurer un état de satisfaction proche de l’orgasme. Elle enleva le haut, défit son soutif en me fixant droit dans les yeux. Puis la jupe tomba au sol, découvrant ses cuisses longilignes, musclées juste ce qu’il faut. Elle marqua malgré tout un temps d’arrêt avant de baisser le dernier rempart.
Mais j’avais bien dit « entièrement », alors elle laissa glisser sa culotte sur la jupe. En faisant cela, elle avait tout de même baissé ses yeux vers le sol. J’appréciais énormément sa soumission, il n’avait fallu que d’un ordre, et elle avait accepté son état de soumise. J’observais Fatiha qui matait outrageusement sa copine, qu’elle voyait nue pour la première fois, sans doute.
Tout comme moi, elle devait apprécier les courbes parfaites, l’équilibre délicieux entre volupté et sensualité. Je m’approchais de la jeune fille, prenais son menton entre deux doigts pour lui relever la tête et la fixer à mon tour droit dans les yeux.
« Tu es très belle, Alexia. Tu ne dois jamais avoir honte de ton corps. Tu peux être fière d’avoir un corps si parfait ».
Fatiha intervint pour la première fois depuis qu’elle m’avait présentée son amie.
« Oh oui. Tu es véritablement splendide. Une vraie perfection de la nature ».
Elle se leva pour venir admirer de plus près le corps parfait de son amie. Alexia, elle, ne me quittait pas des yeux, suivant mes mouvements pendant que je tournais autour d’elle. Elle semblait beaucoup aimer le regard que je posais sur elle. C’était la première fois qu’un homme la regardait ainsi. Son visage ne trahissait pas son trouble.
C’est en voyant ses doigts crispés, jouant le long de ses cuisses, que je la sentis très excitée. En y regardant de plus près, une légère trace d’humidité était détectable entre ses cuisses, qu’elle maintenait serrées. Elle venait, il y a quelques jours, d’être victime d’agression sexuelle par une bande de jeunes mecs. Là, devant moi, elle ne sentait pas du tout en danger. Bien au contraire.
» Alexia, rassure-toi, je n’ai nullement l’intention de te toucher. Même si je dois avouer que j’en ai vraiment très envie. Je ne te toucherais uniquement sur ta demande. Tu me crois ? »
Elle acquiesça de la tête. Elle était totalement nue, entre deux personnes habillées. Elle aurait très bien pu se sentir humiliée, rabaissée au rang d’esclave. Mais nos regards lui pouvaient le contraire. La Reine, c’était elle.
Je l’invitais à prendre le couloir pour l’emmener dans une autre pièce de mon appartement. Je pouvais admirer son magnifique cul se trémousser devant moi et cela ne faisait qu’attiser mes envies à son égard. Mais j’étais l’adulte, et j’avais donné ma parole qu’elle pourrait me faire confiance. Arrivée au bout du couloir, elle s’arrêta devant les deux portes fermées.
« À droite, c’est ma chambre ».
Elle leva la main vers la poignée mais hésitait à l’ouvrir vraiment. Elle se tourna vers moi, interrogative. Elle craignait, à juste titre, de la signification de mes ordres. Pénétrer entièrement nue dans la chambre d’un homme, elle devinait aisément ses intentions. Je lui souris pour la rassurer en ajoutant.
« Mais on va aller dans l’autre pièce ».
Elle me sourit à son tour et ouvrit l’autre porte. Une grande partie de cette pièce était occupée par mon bureau, avec l’ordinateur. Dans un coin, un tapis au sol, recouvert de coussins. Les deux angles du mur étaient recouverts d’un drap, noir, d’un côté, blanc de l’autre. Le noir était sur glissière, un drap vert se trouvait derrière. Sur un trépied, un appareil photo numérique et un projecteur. J’étais, depuis très longtemps, passionné par la photo. Au début, c’était un moyen très efficace pour ne pas se retrouver face à l’appareil.