Elle m’invita à la rejoindre et m’offrit un grand verre de jus d’orange. Comme à son habitude, je remarquais immédiatement qu’elle ne portait toujours pas de soutien-gorge sous son maillot. J’étais un peu gênée, mais excitée aussi. Et cela devait de voir sur mon visage, j’en étais certaine. J’avais du mal à la regarder dans les yeux, sauf quand je lui parlais, bien sûr. Je buvais mon jus d’orange à petites gorgées, pour faire durer le plaisir. J’avais la tête légèrement baissée et c’est sa poitrine que j’admirais en catimini. Je pris enfin mon courage à deux mains pour lui exposer les vraies raisons de ma venue ce matin. Je levais les yeux vers elle pour me rendre compte, presqu’horrifiée, que, elle aussi, observait attentivement ma poitrine. Je baissais la tête vers mes seins pour voir que je pointais très fortement derrière mon vêtement. On voyait distinctement mes tétons durcis qui poussaient le tissu léger. J’ai eu envie de rentrer six pieds sous terre, l’espace d’un instant. En même temps, j’adorais être matée de la sorte, surtout par une femme comme elle. Mirabelle avait connu des hommes, j’en étais sûre et certaine, tout comme j’étais convaincue que des femmes étaient passées également entre ses mains. J’étais enfin décidée à ouvrir la bouche lorsqu’un avion militaire passa juste au-dessus de sa maison. Lorsqu’il disparut, un second appareil franchit le mur du son, dans le ciel breton. Mirabelle m’invita à entrer dans la cuisine, nous y serions mieux pour parler.
Une fois à l’intérieur de sa maison, c’est vers son salon qu’elle se dirigea. Je la suivais avec mon grand verre à la main. Je posais mon verre sur la table basse et je pus enfin lui demander son aide, afin de remonter ma moyenne en français. Je l’assurais que son prix serait le mien, si elle acceptait de me perfectionner. Intéressée, elle l’était. Mais son visage changea lorsque je parlais de la payer. Je craignais un peu que la somme soit trop importante pour mon budget. Même si Melody avait accepté de payer elle-même. Suivant le prix demandé, elle pourrait revenir sur sa décision, ou bien me trouver un professeur moins avide. Mirabelle ouvrit la bouche.
« En fait de paiement, … »
« Oui ? »
» … »
Elle me fixa intensément dans les yeux avant de poser sa main sur mon ventre nu. Main qui remonta immédiatement sous mon vêtement pour attraper mon sein. J’étais éberluée qu’elle ait osé cela, sans me demander avant. J’étais dans tous mes états et je me devais de réagir. Mais comment ? J’aurais pu m’éloigner, m’écarter d’elle mais une autre idée me passa aussitôt par la tête. Que je mis à exécution immédiatement. Je pris le bas de mon vêtement pour le relever entièrement jusqu’à l’ôter complètement. Elle-même fut surprise de ma réaction. Surprise, mais ravie. Elle empauma mes seins qu’elle caressa langoureusement, avec excessivement de délicatesse. J’étais aux anges, vous imaginez bien. Une aussi belle femme qui jouait délicieusement avec mes mamelles. Je rêvais secrètement de lui rendre la pareille. L’a-t-elle lu dans mon regard ? Toujours est-il qu’elle ôta elle aussi son tee-shirt pour se retrouver comme moi, seins nus. Elle était vraiment magnifique ainsi, souriante, insouciante. Comme je n’osais pas bouger, elle prit elle-même mes petites mains pour les poser sur ses seins énormes. Avant de reprendre possession de ma poitrine. Elle se pencha en arrière, s’allongeant sur ce canapé, en m’entrainant avec elle. Je me retrouvais allongée sur elle, nos poitrines liées par nos tétons. Je me frottais sur elle, j’étais certaine qu’elle ressentait la même chose que moi. Elle finit par poser ses mains sur mes fesses, directement sur ma culotte. Elle me serra contre elle, contre son pubis. C’était vraiment très chaud entre nous. Nos deux corps enlacés, ivres de plaisir. Elle s’est redressée au bout d’un long moment et elle m’a regardée fixement.
« Tu es venue me demander de l’aide. Voici ma réponse : tu auras toute mon attention. Tant que je pourrais jouer avec tes magnifiques fruits. »
En disant cela, elle avait repris mes seins à pleines mains. Je me laissais peloter avec délices, c’était vraiment une experte. Nous aurions pu continuer longtemps ainsi si Dany n’était pas arrivé. Il signala simplement sa présence sur la terrasse, sans oser entrer, bien entendu. Je me précipitais pour remettre mon Croc-top, Mirabelle m’en empêcha. Elle se leva, toujours torse nu, et m’entraina dans la cuisine. Elle ouvrit la porte fenêtre pour laisser entrer mon cousin qui nous trouva toutes les deux, seins nus. Il restait sans voix devant le spectacle que nous lui offrions. Il commença à bégayer.
« Vous … Je … J’espère que je … Ne vous dérange pas. »
Avec une assurance désarmante, Mirabelle lui répondit.
« Non, non. Nous avions justement fini. »
Il ne savait pas où donner de la tête, entre mes seins qu’il connaissait déjà, depuis peu, et ceux de Mirabelle qu’il voyait de nouveau. C’est à ce moment-là que je compris qu’il avait déjà eu l’occasion de les voir. Sans doute même de les toucher. Mirabelle, voyant son émoi, reprit la parole.
« Ma chérie, pour ce que nous avons convenu, tu reviendras me voir mercredi après-midi. Tu n’as pas cours, n’est-ce pas ? »
Je lui confirmais que je serais bien là, le jour convenu. Je me suis rhabillée, devant le regard déconfit de Mirabelle qui voyait disparaître son nouveau jouet. Sachant que je reviendrais très vite chez elle. Nous sommes repartis en vélo vers Loudéac, Dany et moi. Il était beaucoup moins performant que je ne l’avais connu, quand on faisait la course, jusqu’en haut d’une montée, par exemple, il arrivait toujours avant moi. C’était loin d’être le cas, aujourd’hui. Nous sommes arrivés chez moi et Gilles nous a accueillis avec un grand sourire. Il devait sortir et notre arrivée le libérait de la surveillance de Flora. Il me dit qu’elle était dans sa chambre, jouant avec son iPad. J’ai regagné ma chambre avec Dany à ma suite. C’est là qu’il m’a confié tout ce qu’il avait vécu avec Mirabelle. Même les caresses.