Amélie (13/23)

Je sentais qu’elle aussi avait besoin de parler à quelqu’un qui l’écoute et elle s’animait très vite quand le sujet l’intéressait vraiment. Plus j’étais près d’elle et plus je la trouvais désirable. Elle se tut au bout d’un moment et je remarquais qu’elle était fatiguée, mais n’osait pas me laisser seule. Je pris les devants en disant que je devais monter me coucher. Elle me dit qu’elle aussi allait y aller et me serra longuement contre elle pour me remercier d’avoir passé du temps avec elle.

Je rejoignis la chambre d’Amélie qui dormait déjà bien profondément, si bien qu’elle ne m’entendit pas me déshabiller et enfiler mon maillot pour la nuit. Charlène, elle, n’en n’avait pas perdu une miette de mon effeuillage, par la porte de communication. Je ne m’en aperçus que quand j’allais m’allonger. Elle me fit signe de la rejoindre et je la suivais dans sa chambre. Elle me fit signe de m’allonger auprès d’elle, et aussitôt, se blottit contre moi.

Je sentais la chaleur de son corps contre le mien et, machinalement, ma main se mit à caresser ses cheveux. Elle semblait apprécier cette caresse et sa main se posa sur mon ventre, avant de descendre doucement entre mes cuisses. Je la laissais prendre l’initiative, faire ce qu’elle voulait de mon corps. Sa joue contre mon sein et sa main dans ma culotte, j’étais bien. Elle me caressait doucement, semblant explorer mon corps, tâtonnant ici et là.

Tout cela était fait de manière désordonnée mais c’est ce qui me plaisait, qu’elle découvre mon corps du bout de ses doigts. Elle s’approcha de mon oreille et me souffla : « Tu peux me guider vers ton plaisir ? ». Je lui répondis que oui mais qu’elle devrait accomplir les mêmes gestes que moi, je lui appliquerais. Elle se mit en position, allongée tout près de moi et glissa ma main dans sa culotte, je pris la sienne et la mettais dans ma culotte aussi.

Doucement, je commençais à bouger mes doigts et elle reproduisait exactement les mêmes mouvements. Mes caresses devinrent plus précises et les siennes suivirent, me menant rapidement vers l’extase. Elle jouit bien avant moi, se pinçant les lèvres pour ne pas être entendue, et je continuais toujours mes caresses, jusqu’à la délivrance. Après quelques minutes, je l’entrainais vers la salle de bains pour la nettoyer proprement et en faire de même avec moi.

Elle se laissait faire, heureuse de cette première extase. J’allais regagner mon lit mais elle insista pour que je reste encore un peu avec elle. Je sentais qu’elle voulait parler, sans doute demander quelque chose. J’acceptais et je me recouchais donc près d’elle. Allongée contre moi, elle n’osa pas me regarder pour me dire ceci :  » Stéffie, je sais bien que tu n’étais pas prévenue pour mon anniversaire et que donc tu n’as rien prévu. Ce n’est pas grave mais pourtant, il y a une chose que tu peux m’offrir si tu le souhaites ».

Puis je la laissais m’expliquer son désir le plus profond. Elle me laissa prendre quelques minutes avant de lui répondre : « Je vais voir ce que je peux faire, mais je ne te promets rien, seulement de faire de mon mieux pour que tu aies ton cadeau ». Elle me remercia d’un long baiser sur la bouche, puis se retourna sur le côté, prête à s’endormir. Je rejoignis enfin mon lit et Amélie qui respirait fort. Couchée sur le côté, je soulevais le drap pour l’admirer. En relevant sa chemise de nuit, je pus voir qu’elle ne portait rien dessous.

Je m’allongeais près d’elle après avoir éteint la lumière, puis la retournais sur le dos. Je finis de relever sa chemise de nuit pour découvrir sa poitrine, ses beaux seins que je voulais téter pour m’endormir, qui faisaient l’admiration de Dany et de bien d’autres j’en suis sûre. Je pus enfin en prendre un en bouche, tandis que ma main se logeait entre ses cuisses entrouvertes.

C’est exactement dans cette position que je me réveillais le lendemain. J’aurais voulu la prendre là, telle qu’elle m’était offerte mais je savais que la journée serait très longue pour elle, et je la laissais dormir. Je fus surprise de trouver Charlène déjà sous la douche. J’allais sortir pour lui laisser un peu d’intimité mais elle me demanda de la rejoindre sous la douche, pour lui frotter le dos et qu’elle m’en ferait autant, tout comme le premier jour. Je me laissais convaincre et je pus à nouveau apprécier son corps délicieux, et désirable.

À un moment où elle me tournait le dos, j’osais même prendre ses petits seins dans mes mains, et les caresser tendrement. Elle laissait mes mains parcourir son corps, trop heureuse et tourna son visage vers moi pour me montrer son bonheur. Nos deux bouches entrèrent en contact et ma langue força ses lèvres, qu’elle ouvra et découvrit le bonheur enfin de s’embrasser. C’était son premier vrai baiser et elle se retourna vers moi pour se serrer encore plus contre mon corps et apprécier ce moment merveilleux. Je l’aidais à se sécher et elle me frotta le dos également avant de regagner sa chambre pour s’habiller. J’en fis de même et nous nous sommes retrouvées autour du petit déjeuner, avec Corinne, toujours fidèle au poste.

La matinée a été bien occupée à finir les préparatifs, tables, plateaux de petits gâteaux, etc… Vers 11 heures, je suis montée réveiller la belle endormie et préparer les vêtements que je voulais la voir porter. La journée s’annonçait très belle et je tenais à la voir porter le maillot et une des petites robes, « achetées » la veille. Moi-même, je m’habillais de la même façon, bikini et robe légère. Je descendais tout juste pour accueillir Lucie, la jeune amie de Charlène, qui était en charge de la sono, une passion naissante mais dévorante.

Nous l’avons aidée à tout installer et elle a pu faire les premiers essais avant le repas de midi. Lucie est une jeune fille plutôt menue, ultra nerveuse, toujours en mouvements, aussi blonde que Charlène est brune. Enfin assise, face à moi, je remarquais tout de même qu’elle ne regardait jamais en face les personnes qu’elle ne connaissait pas, Amélie et moi en l’occurrence. Quand Francis prit place à table, elle se ferma totalement, baissa les yeux et ne dit plus un mot. Dès la fin du repas, elle regagna sa place derrière la console, là où elle se sentait vraiment en sécurité, dans son monde.

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