Septembre 2019 (02/03)

C’est quand elle vit que j’étais présente également et que j’organisais pratiquement cette réunion qu’elle comprit la raison de sa présence. Céleste prit place dans un canapé, Clothilde face à elle dans un second. Christiane présidait, seule dans un fauteuil qui faisait face à ses amies. Je restais debout car il y avait toujours quelque chose à faire pour le bien-être de chacune des invitées. Servir le café, ou le thé, par exemple. Christiane prit enfin la parole.

« Mes amies, vous savez pourquoi je vous ai invitées ce matin. Il s’agit d’une réunion un peu particulière puisque ce seront des sous-vêtements, de qualité je précise, qui vont vous être présentés par Jenny, notre vendeuse aujourd’hui. Dans un deuxième temps, ce seront des sex-toys qui seront proposés à la vente. N’ayez aucun scrupule, aucune crainte. Nous sommes entre amies et personne ne jugera vos goûts. Je laisse maintenant la parole à Jenny qui va se présenter elle-même ».

« Bonjour mesdames. Je suis Jenny, je suis née en Russie, ce qui explique mon petit accent.

(Quelques rires et sourires dans le salon où nous nous trouvons)

 » J’ai travaillé comme vendeuse de produits cosmétiques à Angers même, une enseigne bien connue, avant de me tourner vers la vente à domicile. D’abord des parfums et des produits de beauté, puis, à la demande de clientes, la lingerie. C’est bien plus tard que, toujours à la demande de mes nombreuses clientes, que j’ai ajouté la vente de sex-toys et autres accessoires « .

« La vente d’aujourd’hui ne concerne pas les produits de beauté mais je dispose d’un dépliant pour celles qui seraient également intéressées. De même pour les autres articles, il n’est pas possible de tout vous présenter ici. Pour présenter les articles de lingerie, je suis très souvent accompagnée d’une jeune étudiante qui sert de modèle. La session universitaire ayant déjà commencé, je suis venue seule et j’en suis désolée ».

 » À moins qu’une personne de l’assemblée ne se propose pour la remplacer ?  »

Un murmure parcourut l’assemblée. Aucune de ces femmes n’auraient osé se présenter en lingerie devant tout le monde. Exposer leurs corps, leurs formes pourtant si appétissantes. Seules les plus jeunes pourraient oser cela. Clothilde ne connaissait personne, mis à part Céleste. Céleste elle-même aurait sans doute accepté si Clothilde le lui avait demandé.

Tout à coup, tous les regards se posèrent sur moi. Puis, Christiane prit la parole de nouveau.

« À vos regards, je vois que toutes vous pensez que Lauryn ferait un excellent modèle. Demandons-le-lui gentiment et je suis certaine qu’elle va accepter ».

Malgré mes (faibles) protestations et devant l’enthousiasme de toutes, je dus me résoudre à accepter. Bon, je dois avouer que j’étais très excitée par la situation. Le sourire de Clothilde fut un encouragement supplémentaire. Même Céleste semblait déçue de n’avoir pas été choisie. Mais pourtant heureuse de me découvrir dans de somptueux ensembles de lingerie. Et puis, j’avais organisé cette réunion pour me rapprocher de Jenny, apprendre à la connaître vraiment. En devenant son modèle pour cette fois-ci, je devenais également sa complice.

Une chambre d’ami, au rez-de-chaussée de la villa, avait été réquisitionnée pour stocker les articles de lingerie qu’elle souhaitait nous présenter. C’est donc cette chambre qui servirait de cabine d’essayage. Je me déshabillais entièrement, avec cependant une petite pointe de pudeur au moment d’ôter mon dernier rempart.

Qu’à ne cela ne tienne ! Les dés en étaient jetés. Pas un regard sur mon corps, ou plutôt si, mais un regard de professionnelle qui jaugeait la taille des bonnets. Elle me donna une culotte que j’enfilais. Pour le haut, un soutien-gorge corset, c’est elle-même qui le mit en place avant de serrer les lacets dans le dos. Elle passa ensuite ses mains dans les balconnets pour bien ajuster le vêtement. Un déshabillé transparent, mais avec les mêmes motifs, complétait la tenue.

Je me présentais ainsi devant mon public déjà conquis. L’ensemble que je portais était vraiment splendide et faisait l’unanimité. Céleste, la première, me pria de m’approcher d’elle pour juger de plus près. Et pouvoir toucher. Évidement. Une autre femme se leva et vint écarter les pans du déshabillé, pourtant transparent. Elle se permit de frôler ma poitrine, puis la prit à pleines mains voyant que j’acceptais tout.

D’autres se levèrent également pour venir admirer de plus près mes tétons dressés sous le voile fin. J’avais fermé les yeux pour les laisser opérer à leur guise. Je n’étais plus qu’un mannequin de cire, ou de chair, entre leurs mains aventureuses. Mais elles restèrent décentes. Pas de caresse directe sur ma chatte. Mes fesses, par contre, semblaient beaucoup les intéresser. Il est vrai qu’il est plutôt rare de pouvoir peloter allègrement un mannequin en toute impunité. Et voir le plaisir illuminer son visage.

Le reste de la séance continua sur le même rythme. Jenny me passait les ensembles que je devais présenter, elle ne reposa plus les mains sur moi, hélas. Je retournais dans le salon où j’étais de nouveau entourée par plusieurs des amies de Christiane. Clothilde aussi se leva et fut la première à glisser sa main dans ma culotte. Devant.

Une des femmes la vit faire et allait s’en offusquer devant les autres. Mais elle se ravisa en voyant mon sourire éclatant. Plus tard, une autre femme osa aussi porter sa main sous le tissu et, sans en avoir de certitude, je pense que c’était cette même femme.

Le dernier élément que je devais présenter était un body en dentelle, très échancré sur les côtés. Mais ce n’est qu’au moment de le fermer que je m’aperçus qu’il était ouvert. Je l’ajustais parfaitement pour ne pas exposer mon intimité à toutes ces femmes, sous le regard concupiscant de Jenny qui connaissait très bien ses articles.

Je « défilais » une dernière fois devant les amies de Christiane. J’étais hyper excitée que personne ne se soit douté de la particularité de ce vêtement. Pour finir, je me plaçais devant ma cheffe et posais un pied sur l’assise de son fauteuil. Elle ouvrit de grands yeux en découvrant mon intimité trempée et s’exclama.

« Cette tenue te va à ravir, Lauryn. Je vais même te l’acheter, à la condition que tu restes ainsi jusqu’au bout de la réunion. J’allais refuser mais devant le tonnerre d’applaudissements, je finis par accepter. Clothilde, qui n’avait pas ses yeux dans sa poche, s’est approchée de moi, par derrière, pour glisser sa main sur mes lèvres intimes.

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