Cochon qui s’en dédit (10/20)

J’allais le repousser, étant certaine que c’était ce que voudrait Chloé, mais, au contraire, elle l’encourageait.

« Vas-y, mon grand. Continue. Tu y es presque ».

La queue du jeune chien battait le long de ses cuisses, cherchant désespérément le passage. Elle devenait comme folle, récitant une litanie. Un murmure inaudible au début, qui s’amplifie de suite. Je fus horrifiée quand je compris enfin ce qu’elle disait.

« Baise-moi, Baise-moi, Baise-moi, Baise-moi, … »

Je vis son regard suppliant qui m’implorait de guider la queue vers le bon orifice. Comment ça ? Moi, la petite pucelle ? J’allais attraper la queue du chien pour la guider en elle ?

J’hésitais encore. Une larme coula. Elle avait gagné, je ferais ce qu’elle voulait. Je prenais la queue rougeâtre pour la placer au bon endroit. Camel donnait des coups de reins, trop tôt. Puis soudain, il était en elle. Chloé poussa un long râle de satisfaction. Elle se faisait remplir de nouveau par un chien. Et surtout, elle se sentait chienne au plus profond d’elle-même.

Je pense qu’il s’agissait d’une première fois pour Camel. Il y mettait du cœur à l’ouvrage. Comme j’avais vu faire Yago, il était infatigable. Il la baisait très profondément et très rapidement. Elle ne pouvait pas crier, mais elle poussait un râle continu. Un râle de plaisir ininterrompu. Je voyais à quel point elle était heureuse, comblée.

Camel se verrouilla sur sa femelle pour l’inséminer. Il commença à décharger de longues saccades de semence qui déclenchaient des orgasmes successifs pour sa partenaire. Les bras au sol, la bouche collée à son avant-bras pour ne pas se faire repérer, elle jouissait sans discontinuer.

Même quand Camel réussit à se dégager, elle ressentait encore les derniers soubresauts du plaisir. Il se lécha longuement. Chloé n’avait pas changé de position, le cul et la chatte toujours offerts. Camel se rapprocha, et reprit le nettoyage. Il aspirait tout ce qui pouvait sortir de cette chatte si accueillante.

Et Chloé jouissait toujours sous les coups de langue. Elle mit de longues minutes à se remettre. Je devais rejoindre mon professeur avant qu’il ne s’inquiète de mon absence. Chloé me remercia encore et elle m’offrit un délicieux baiser, avec la langue et tout. C’était divin.

Mr Lambert se rendit vite compte que quelque chose avait changé dans le comportement de Camel. Mais ne pouvait deviner quoi. Ce n’est que plusieurs jours après qu’il osa me poser la question.

« Je vois très clairement que le comportement de Camel a changé. Depuis cette longue promenade. Quand je dis je vois, tu me comprends parfaitement. Je veux que tu me dises ce que vous avez fait ».

Mr Lambert a toujours eu beaucoup d’humour, surtout lorsqu’il s’agit de parler de son handicap. Il en joue, parfois, mais là, il était très sérieux. Je me devais de lui répondre et de dire lui toute la vérité.

Alors je racontais tout, Alysson et Yago, puis Chloé et Yago, Chloé dans le parc avec le gros chien et pour finir, avec Camel. Je disais absolument tout et je sentais l’excitation qui gagnait mon professeur. Sa queue durcissait énormément sous mes fesses. Je le connaissais bien, maintenant, et je savais que jamais il n’aurait osé me demander de le soulager.

Je me laissais glisser au sol, j’ouvrais son pantalon et je pris sa queue entre mes petits doigts, comme j’avais pris celle de Camel. Je ne savais pas trop comment faire, aussi je serrais simplement les doigts pour ensuite les relâcher. Ce simple geste suffit à déclencher une tornade dans sa tête. Et pas seulement. Il éjacula de longs jets de sperme qui atterrirent sur son ventre et sa poitrine.

Il respirait très fort et moi je dirigeais les jets. Surtout pas vers moi. Je continuais à presser délicatement son sexe jusqu’à tarissement de la source. Je le gardais pourtant entre mes doigts, le sentant dégonfler, de ramollir. Quand il put enfin parler.

« Hortense. Tu ne dois jamais parler de ce qui vient de se passer. C’était très agréable mais il ne faudra jamais plus le refaire. Tu m’as bien compris ? »

Je le guidais jusqu’à la salle de bains et le laissais se rafraichir. Il revint quelques minutes plus tard pour me dire.

« Ce qui est fait, est fait. Tes amies ont fait un choix. Je souhaite que tu ne suives pas cette voie. Mais tu gardes ton libre arbitre. Fais ce qui te plaît à toi, et surtout pas ce qui pourrait plaire aux autres. Pour Camel, je trouve ça bien qu’il puisse lui aussi trouver du plaisir avec une femelle, même si j’aurais préféré une chienne, une vraie ».

Toujours son humour. On en rigola un moment. Il me préconisa de rester prudente. Tout le monde n’avait pas l’esprit aussi ouvert que lui. Il m’autorise même à promener Camel seule, sans lui. Mais pas au parc.

Gaëtan, l’étudiant qui secondait mon professeur, ne semblait pas me porter dans son cœur. Il avait sans doute compris que j’étais en train de lui prendre sa place, doucement. Même si cela l’arrangeait, en période d’examen, il rageait de me voir si proche avec Mr Lambert.

Les soirs où il venait, je faisais en sorte de ne pas rester. Et j’en profitais pour faire de longues promenades avec Camel. Chloé le savait aussi et elle me rejoignait. J’avais appris récemment qu’une ancienne voie ferrée avait été transformée en voie piétonne. Près de la rivière, en pleine campagne. Les vététistes devaient certainement le savoir aussi, mais ne pratiquaient que le week-end.

Le soir, il n’y avait jamais personne. Chaque fois que j’y suis allée, j’étais seule avec Camel. Et Chloé qui nous attendait. Quand j’allais chercher Camel chez lui, il était heureux de me voir car il savait que c’était l’heure de la promenade, mais quand il apercevait Chloé, il devenait comme fou. Fou d’amour pour sa femelle.

Il se retenait pourtant, jusqu’à ce nous arrivions à notre cachette. La voie piétonne était parfaitement bien tracée, délimitée. À un endroit, elle se superposait avec un ancien chemin, abandonné désormais. C’est par ici que nous venions nous cacher. Chloé ôtait sa jupe, ou sa robe, et l’accrochait à un arbuste.

C’est moi qui étais chargée de descendre sa culotte. Camel savait pertinemment qu’il aurait droit à une bonne partie de baise. Il entrait en action et plus rien ne pouvait l’arrêter. Moi, j’en profitais pour caresser la poitrine de mon amie. Je redevenais la maîtresse, celle qui décide, qui donne et qui prend.

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