J’étais ravie de faire de l’effet à cet homme que je voyais toujours calme et posé, mais je redoutais en même temps que Stéphane ne s’en aperçoive et ne devienne violent, verbalement. C’était arrivé il y a peu, à la sortie d’un restaurant. Des clients un peu éméchés, des commerciaux en goguette je suppose, qui avaient sifflé et commenté ma tenue. Stéphane avait été très dur avec eux. Seulement en paroles, heureusement.
Pour cacher cette érection, je me collais encore plus contre mon cavalier, qui lui, tentait de me repousser, pour éviter ce contact. Mais j’étais plus forte que sa volonté et je restais finalement collée à lui. Je l’emmenais même vers un coin moins éclairé de la piste, histoire de calmer ses émotions.
Le frottement de nos deux corps, la pénombre qui régnait autour de nous et cette promiscuité ne firent qu’empirer la situation. Il avait désormais les deux mains posées à plat dans mon dos, directement sur la peau. Quand j’écartais le haut de mon corps pour le regarder droit dans les yeux, il avait alors une vue plongeante sur mon décolleté.
Sa queue se fit encore plus dure, et plus frémissante contre mon ventre. Il fallait, je devais faire ce qu’il fallait pour mettre fin à cette situation. Deux choix. Partir et le laisser seul avec son érection visible de tous. Rester jusqu’à ce qu’il soit calmé. Je choisis la dernière solution. J’étais bien dans ses bras et voulais y rester.
Dans cette demi-obscurité, j’attrapais sa main pour la glisser entre mes seins. L’effet fut immédiat. Il était littéralement prêt à exploser. Je le fixais, les yeux dans les yeux … Et posais finalement ma main sur sa queue, à travers le pantalon. La bosse dégonfla très vite. Ses yeux me remerciaient. Tout en dansant encore, nous sommes arrivés près de la porte des toilettes, où il s’est engouffré très vite pour une toilette nécessaire.
De retour près de mon homme, je constatais qu’il n’avait rien remarqué, rien de suspect en tout cas. Il m’a tout de même fait la réflexion que j’avais l’air très bien contre l’épaule de son ami. Je répliquais aussitôt pour lui demander si cela le gênait, s’il était jaloux. Il m’affirma que non, et même que je devrais accepter de danser encore avec lui, si cela me faisait plaisir.
Jaloux, il l’était certainement mais pas avec son ami d’enfance, avec tous les autres mâles qui rodaient autour de moi. Mais il n’osait pas l’avouer, se découvrir sentimentalement. Il souhaitait rester toujours lucide, même si l’alcool commençait à obscurcir sa vision. Je remarquais qu’il surveillait, de loin, sa princesse, Laura, ainsi que les filles de Jean-Jacques.
De retour des toilettes, celui-ci n’osait plus me regarder en face. Le DJ lança une série de zouks, en commençant par La Compagnie Créole, Au bal masqué. Je trépignais sur mon siège, attendant qu’il se lève et m’invite à le suivre. Mais toujours rien. Le second titre, Zouk Machine, Maldon.
« La musique dans la peau oh !! »
Je bondissais hors de mon fauteuil au même moment où Jean-Jacques me tendait enfin la main. Nous nous sommes éclatés comme des petits fous. Ensuite, La Lambada. Nous étions serrés-collés et c’était délicieux. Il me balançait de droite et de gauche, son parfum m’enivrait. Après les musiques sud-américaines, les années 80, 90.
J’étais fatiguée, et prête à retourner m’asseoir quand la seconde série de slow débuta. Sous le regard suppliant de mon cavalier, j’acceptais et me pendait à son cou. Très rapidement, la bosse revint gonfler le devant du pantalon. Il m’avait déjà attirée dans le coin le plus sombre de la salle et j’osais me frotter à lui. Nous ne bougions presque plus, dansant sur place. Mimant l’acte d’amour serait plus juste.
Ses mains avaient exploré mon dos et il savait évidemment que je ne portais aucun SG. Je l’avais déjà autorisé à caresser ma poitrine lors de la première série. Je laissais donc ses deux mains s’emparer de mes seins. Il était doux, et tendre, et attentionné. Mes seins étaient sortis de la robe et exposés à ses caresses.
Ses mains glissèrent sur mes fesses, j’étais une poupée entre ses mains et j’adorais ça. L’alcool avait inhibé mes facultés de réflexion. Je n’étais plus qu’un corps de femme, avide de tendresse et de caresses. J’aime Stéphane, j’en suis sûre. Mais l’homme devant moi m’apportait tout ce que le mien ne me donnait plus depuis longtemps.
Il se baissa légèrement pour gober un de mes tétons. Cette caresse est divine. J’adore que l’on s’occupe de mes seins. Laura avait commencé depuis presque un mois ses attouchements, et là, c’était Jean-Jacques qui s’y collait. Et il était vraiment doué avec sa bouche. Je fondais littéralement entre ses lèvres.
Une main curieuse vint s’immiscer entre mes cuisses, que j’écartais au maximum pour lui donner libre accès. Il commença à me doigter divinement. J’étais à deux doigts de jouir quand la musique s’arrêta. Je me dirigeais rapidement vers les toilettes, celles des femmes étaient toutes occupées et la file d’attente était vraiment trop longue.
J’entrais dans les toilettes pour homme, juste un vieil homme me salua, surpris de me voir là. Je m’engouffrais dans une cabine et j’allais fermer quand Laura bloqua la porte. J’étais incapable de résister et la laissais pénétrer.
Sans prononcer un seul mot, elle baissa les bretelles de ma robe, découvrant ainsi totalement ma poitrine. D’un geste, elle m’imposa de relever ma robe jusqu’à la taille. J’étais à ses ordres. J’obéissais aveuglément à tout. Quand elle s’agenouilla devant moi, je fermais les yeux pour apprécier la divine caresse.
Malgré toute la concentration que je maintenais sur le bas de mon corps, j’entendis un homme entrer dans la cabine voisine. Il déroula une grande quantité de papier pour s’essuyer. Un silence, puis son souffle qui devenait saccadé. J’étais sûre qu’il était en train de se masturber et j’étais presque certaine que c’était Jean-Jacques.
Il sortit bien avant nous et je pus enfin exulter sur les lèvres de ma belle-fille. Orlane, son amie, nous attendait sagement dans le couloir bondé, menant aux toilettes et c’est ensemble que nous sommes retournées nous asseoir. Stéphane était rassuré de voir que j’étais avec sa princesse. Il la quittait rarement des yeux, surveillant surtout les garçons, les hommes qui s’approchaient de trop près.
Il m’avait vue danser (sagement) avec son ami d’enfance. Confiant, il avait focalisé son attention sur sa fille, et celles de Jean-Jacques. Celui-ci avait désormais changé d’attitude envers moi. Beaucoup plus ouvert, souriant, attentionné. Après la première série de slows, il avait semblé gêné par son audace, que j’avais encouragée. Il osait maintenant me regarder droit dans les yeux, comme un homme qui avait pris une décision importante et qui se promettait de poursuivre cette voie.
J’ignorais encore à ce moment-là que j’étais au centre de ses préoccupations. J’avais beaucoup bu d’alcool lors de cette soirée. Mais je ne regrette rien. Les hommes aussi avaient bu plus que de raison et c’est certainement un mélange d’envie et de besoin réfrénés qui nous avait poussé dans les bras l’un de l’autre.
Je ne regrettais rien, et Jean-Jacques non plus. On se revit souvent, chez lui ou chez moi, comme avant. Ce qui avait changé, c’est qu’il osait maintenant poser ses mains sur moi. Son contact me faisait frissonner à chaque fois. Dès qu’il le pouvait, en toute sécurité, il posait sa main sur mes fesses et je n’osais plus bouger, attendant cette caresse.
La redoutant un peu, mais l’appelant en même temps de tous mes vœux. Un processus était engagé et je savais que jamais nous ne pourrions revenir en arrière. Tout comme avec Laura, il y avait une certaine progression dans cette relation. Il se contenta de poser sa main sur mes fesses durant le mois de Janvier.
Février, il osa se coller à mes fesses. Toutes les occasions étaient bonnes, mais surtout la cuisine. Quand je lavais les légumes pour la salade, je le sentais arriver dans mon dos. Son sexe gonflait immédiatement. C’était dur, c’était chaud. C’était affolant. Et toujours cette peur d’être découverts. Cela décuplait le plaisir ressenti.
J’aurais bien voulu qu’il s’occupe de mes seins aussi mais il n’y pensait pas, ou bien n’osait pas. Sans doute craignait-il de ne pouvoir s’arrêter ! Je le répète, j’aime mon homme, j’aime Stéphane. Mais Jean-Jacques m’apportait tout ce qui manquait à ma vie, à mes nuits. Plus ce petit mélange d’interdit.
Après les vacances de Février, passées à la montagne, notre aventure a évolué un peu plus. Avant cela, je le voyais toujours chez lui, ou chez moi, mais nous n’étions jamais vraiment seuls. Ce qui réfrénait nos envies d’aller plus loin, et cela me convenait, à ce moment-là. Mars arriva, un joli mois de Mars.
Entre les sollicitations de Jean-Jacques, et les caresses de Laura, il était certain pour moi que je m’étais engagée dans un parcours semé d’embûches. Mais je me refusais de retourner en arrière.
Voici la fin de cette très longue présentation. Elle donne le ton qui sera celui de ce blog. N’hésitez pas à commenter, ce qui vous plait, ce qui vous déplait. Je reste ouverte à tout dialogue.