MYLÈNE (03/05)

Mylène se leva pour aller prendre sa douche. Elle était encore assise sur les toilettes quand Manon entra dans la salle de bains. Machinalement, elle resserra les cuisses, puis elle se ravisa et elle les écarta à nouveau. Après le réveil de ce matin, elle n’avait plus rien à lui cacher. Elle s’essuya avant de se dirigea vers la cabine de douche. Manon prit sa place sur les toilettes et resta, elle aussi, les jambes bien écartées. Mylène ne pouvait détourner son regard du liquide qui coulait abondamment. C’était bien la première fois qu’elle voyait une autre fille dans cette situation. Des mecs, oui. Manon rejoignit sa tante sous la douche et elles se lavèrent l’une l’autre. Aucun scrupule de la part de la jeune fille pour caresser outrageusement la poitrine de son aînée, puis entre ses cuisses. Et les fesses ensuite reçurent aussi leurs caresses. Mylène lui rendit ces mêmes caresses quand ce fut son tour de laver sa nièce. Pas un mot ne fut prononcé, juste des soupirs, des gémissements de satisfaction, comme le ronronnement d’une chatte. Même pendant le petit déj, juste des sourires, des gestes de tendresse.

C’est pourtant Mylène qui finit par rompre ce silence bienfaisant. Elle demanda à sa nièce ce qu’elle voulait faire aujourd’hui. Manon n’avait qu’une réponse en tête mais elle n’osa pas l’exprimer. Elle proposa de sortir en boîte de nuit, le soir même, pour fêter ses 16 ans. Mais avant cela, elle devait acheter une nouvelle tenue, donc shopping et séance maquillage avant la soirée. Mylène accepta les deux propositions. La nuit avait été courte et la matinée était déjà bien avancée. Ménage avant le repas, puis préparation avant de sortir. Aucune des deux ne ressentit le besoin de s’habiller, offrant en permanence son corps aux regards de l’autre. Après un repas frugal, séance d’habillage. C’est Manon qui choisit la tenue de sa tante. String, minijupe et un petit top, pas de soutif. Mylène choisit pratiquement la même chose pour sa nièce. À une différence près, culotte pour la jeune fille qui n’avait toujours pas droit aux strings. Et le défilé de boutiques commença, cinq minutes dans l’une, trois dans une autre. Avant de tomber sur la bonne. Mylène y trouva des tops sympas, Manon choisit une robe noire, moulante. Direction les cabines d’essayage. Beaucoup de monde en attente, elles ne prirent qu’une seule cabine. Mylène ôta son haut pour essayer les nouveaux modèles. Manon appréciait particulièrement quand la poitrine de sa tante était nue, avant d’être à nouveau cachée.

Puis Manon se dévêtit entièrement pour enfiler sa robe. Elle était parfaitement moulante pour son corps juvénile. Seule ombre au tableau, la marque de la culotte était trop visible, et donc disgracieuse. Mylène sortit de la cabine pour aller lui chercher ce qui conviendrait le mieux. Manon l’avait attendue dans la cabine. C’est avec deux strings en main qu’elle rentra dans cette cabine exigüe. Manon, coquine, demanda à sa tante de lui enfiler ce vêtement. Le regard malicieux, un doigt dans la bouche, Manon espérait plus qu’une séance d’habillage. Mylène se sentait excitée par ce petit jeu. Elle s’accroupit pour glisser ses mains sous la robe et ôter la culotte. Mais surprise, elle ne la trouva pas. Étonnée, elle releva la robe jusqu’à la taille et découvrit, (redécouvrit) la petite chatte imberbe de sa nièce. Elle dut rester quelques instants en admiration devant le spectacle offert. Elle se décida enfin à lui enfiler un des deux strings qu’elle avait ramenés.

La robe remise en place, Manon put sortir pour se regarder dans le grand miroir. Effectivement, on ne voyait plus aucune trace de culotte, comme si elle n’en portait pas. Dans le reflet du miroir, elle aperçut le regard d’envie de sa tante sur sa silhouette. Avec cette robe, elle avait fait mouche, même si le prix lui semblait excessif. Mais le résultat était devant ses yeux. Si sa tante la regardait ainsi, d’autres auraient également les mêmes attentions pour elle. Elle voulait plaire, plus que tout, et elle espérait qu’un jour, l’une de ses amies la regarderait avec ce même regard d’envie. Et qu’elle oserait aller plus loin. L’approcher, la toucher, voire beaucoup plus … Encore un fantasme mais elle espérait que celui-ci se réaliserait. Manon se rhabilla seule tandis que Mylène passait à la caisse. Elle paya également les vêtements pour Manon, second cadeau d’anniversaire. Elles prirent le métro pour quitter le boulevard Haussmann pour se rendre du côté de Saint-Germain-des-Prés, le quartier du shopping. Pas vraiment besoin d’acheter mais regarder, et surtout essayer d’autres tenues. Se retrouver seules toutes les deux dans une cabine et se déshabiller devant l’autre, s’admirer, se toucher un peu. Juste quelques caresses et, une fois, un long baiser, serrées l’une contre l’autre, presque nues.

Après avoir passé une après-midi entière à se regarder, un bon repas dans un restaurant du quartier puis retour à l’appartement pour se préparer. De nouveau, elles prirent leur douche ensemble, sans se concerter, comme une évidence. L’une et l’autre avait besoin de se toucher encore, se caresser. Toujours nues, elles s’installèrent devant la coiffeuse. Dans le reflet, elles pouvaient s’admirer, la proximité permettant des frôlements, des caresses. Des regards qui en disaient long sur leurs envies. Comme toutes les jeunes filles de son âge, Manon voulait plaire. Plus précisément, à une personne en particulier. Mylène aussi cherchait à plaire, aux hommes principalement. Une fois maquillées et pouponnées, elles s’habillèrent dans leur tenue de gala. Robe longue et moulante pour Manon, plus courte et plus ample pour Mylène. Il était encore un peu tôt pour se rendre à l’endroit choisi par Mylène. Elle entraîna sa nièce dans le bar d’un hôtel prestigieux. Miroirs et dorures, des conversations chuchotées, mais un grand silence se fit quand elles entrèrent dans ce bar. Même le pianiste avait cessé de jouer pour admirer les deux déesses qui se présentaient devant ses yeux. Il reprit très vite son travail avec une symphonie, du Mozart. Les deux femmes s’installèrent et un serveur vint immédiatement prendre leur commande. Cognac aux amandes pour les deux.

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