Flora continue le récit de sa nuit et du week-end passé avec Melody.
« Je voyais ses seins par l’échancrure de ses manches. Heureusement que Tonton Robert n’est pas venu à ce moment-là, il aurait été ravi, j’en suis certaine. Après manger, nous sommes allées faire les magasins. Vêtements principalement. Et sous-vêtements pour nous deux. Si je n’avais pas vraiment besoin d’essayer les petites culottes qu’elle acheta pour moi, il n’en était pas de même pour elle. Elle se devait d’essayer tout. Et j’étais avec elle, dans la cabine d’essayage. Elle ôtait tout, faisait l’essayage, me demandait ce que j’en pensais, avant de passer au vêtement suivant. Je l’observais, de face, et de dos, dans le miroir. Et c’est justement grâce à ce miroir que j’ai vu une femme qui semblait nous mater. Je demandais à Melody de continuer ses essayages, lui expliquant que je revenais tout de suite. Je sortais de la cabine et je refermais le rideau. Mais pas complètement. Je fis semblant de sortir du salon d’essayage, qui comprenait quatre cabines, toutes vides apparemment. Cette femme n’avait donc aucune raison d’attendre que nous libérions la cabine. Elle était donc bien là pour mater. Je revenais tout doucement derrière la femme et je la poussais gentiment à l’intérieur de la cabine. Surprise de cette intrusion, Melody plaça son bras devant sa poitrine. Je lui expliquais que j’avais surpris cette voyeuse. Sans se démonter, elle écarta son bras, lui offrant ainsi la vision de sa délicieuse poitrine. Mais Melody en voulait plus. »
« Voyons voir si sa poitrine est aussi jolie que la mienne. » dit-elle en commençant à dégrafer son chemisier.
Je tenais ses mains contre son corps, mais elle était bien plus forte que moi, si elle avait vraiment voulu se défendre. Pourtant, ce n’était pas ce qu’elle disait.
« Mais non. Je ne veux pas. Je ne vous permets … »
Melody avait ouvert son chemisier et elle pelotait ses seins. La femme n’essayait plus du tout de se débattre. Melody put même défaire l’agrafe du soutien-gorge dans son dos, sans qu’elle ne réagisse. Très vite, elle me dit.
« Cette voyeuse me semble très excitée. Ses pointes sont tendues à l’extrême. Tu peux vérifier ça, ma chérie ? »
« Je lâchais les mains de la femme qui ne fit aucun geste pour se défendre. Un bouton pression et un zip, et sa jupe glissa au sol. Sa seule réaction fut d’écarter les cuisses pour ralentir la chute. J’en profitais immédiatement pour glisser ma main entre ses cuisses. Le devant de sa culotte était humide. J’appuyais un peu, elle eut un frisson. Melody l’avait senti, elle aussi, et c’est elle qui glissa sa main dans la culotte de la jeune femme. Je laissais Melody la doigter à son aise, elle avait certainement plus d’expérience que moi en pareille situation. Je me contentais de prendre en bouche ce téton qui m’attendait. Il était vraiment dur, gorgé de sang. Je pris énormément de plaisir à jouer avec son bout de sein. Jusqu’à ce que Melody la fasse jouir intensément. Ensuite, elle a commencé par remettre les vêtements avec lesquels elle était venue. La femme, exténuée, s’était assise sur le banc, observant Melody qui se rhabillait. J’étais déjà entre ses cuisses pour récolter son jus odorant. Nous sommes sorties, la laissant ainsi, cuisses largement ouvertes et poitrine offerte. Après cet intermède, Melody était, elle aussi, très excitée et je l’ai de nouveau comblée, une fois rentrées à la maison. Tonton Robert est passé nous voir, ce soir-là. Il avait pourtant bien noté que Gilles serait absent. Mais, vu que je restais près de Melody, et pas sur ses genoux, comme d’habitude, il repartit très vite. J’avais hâte de regagner le lit avec Melody. Nous avons passé une nuit mémorable, elle et moi, pour combler nos solitudes. Et, lorsque tu es revenue le dimanche soir, elle n’a plus voulu que j’aille dormir avec elle. C’est aussi un peu pour tout cela que je n’étais pas contente avec toi. »
Flora avait fini son récit et elle demeura silencieuse. S’attendait-elle à ce que je lui pose des questions ? J’en avais pourtant des tonnes d’interrogations. La première, la plus innocente qui me vint à l’esprit.
« Et maintenant. Avec Melody. Ça se passe mieux ? »
J’ai bien senti un frémissement de sa part que je n’ai pas relevé.
« Oui, ça va plutôt bien. »
Je n’en saurais pas plus. La deuxième question qui me brûlait les lèvres mit un peu plus de temps à passer. Je tentais tout de même.
« Comment … ? Comment, et avec qui, tu as appris toutes ces choses ? »
Un long silence embarrassé. Je n’ignorais pas que Clara était derrière le changement d’attitude de ma petite sœur chérie. Mais, ces choses qu’elle faisait si bien avec sa bouche, c’était forcément avec une femme qu’elle l’avait appris. Pas avec moi, ni avec Melody, si j’ai bien compris. Alors qui ? La réponse tomba comme un coup de tonnerre. Elle me murmura.
« Nadine. »
Même si j’étais excessivement surprise, c’était tout de même la seule femme avec qui cela était possible. Les conditions dans lesquelles cela avait commencé, elle m’en parla plus tard. Vous l’avez appris en lisant « Clara et sa famille ». Un autre événement capital était sur le point d’arriver en ce beau mois de Mai 2013. Dany allait fêter ses 16 ans ce samedi 18 Mai. La fête était évidemment organisée chez lui. Martin, son père, avait fait l’effort d’être présent, mais je voyais bien, à sa tête, qu’il était ailleurs. Et qu’il aurait aimé rejoindre cet endroit. Mais personne ne sembla le remarquer. Mirabelle était présente évidemment, en tant que voisine et déjà amie de la famille. Gilles et Melody nous ont emmenés et c’est Gilles lui-même qui avait trouvé le cadeau idéal pour Dany. Océane, pragmatique comme beaucoup de mamans, lui avait choisi des vêtements. Et une bombarde, un instrument de musique typiquement breton. Martin, en accord avec Océane, avait choisi un VTT, cadre aluminium. Plus léger, plus moderne avec ses 18 vitesses.