MAXIME (06/07)

Prise moi aussi dans une frénésie de sensations, je plongeais entre les cuisses d’Armance pour la faire hurler de plaisir à son tour. Pas très difficile avec elle, elle était véritablement à fleur de peau. Le visage maculé de son nectar, j’imagine, je regardais Rahela qui semblait éberluée. C’était la première fois qu’elle voyait une femme jouir devant ses yeux. Sans être totalement innocente, elle en avait vu dans des films, érotiques ou non. Mais en vrai, c’était beaucoup plus réaliste. Il y avait les murmures, puis les cris, mais surtout les odeurs. Tout ce qui faisait la différence entre virtuel et réalité. Je laissais Armance recouvrer ses esprits pour m’approcher de la jeune fille, toujours nue.

« Tu m’as fait un immense plaisir en me laissant te déshabiller. Pourrais-je avoir aussi l’honneur de te rhabiller ?  »

Un éclair dans ses yeux pour me dire qu’elle acceptait. Sentir une nouvelle fois son corps frémir sous mes doigts fut un véritable délice. Et un supplice à la fois car nous devions sortir. De plus, elle avait accepté de tester une relation saphique avec Armance. Rien ne me laissait à penser qu’elle était prête à recommencer. Laissant Armance seule, on quitta la villa. Il me semble bien avoir entendu la douche de l’étage, signe que Max était réveillé. Rahela me guida jusqu’à l’arrêt du bus et prit deux tickets auprès du contrôleur. 10 cts, le ticket. Nous étions face à face, plutôt serrées dans ce bus bondé. Elle ne disait plus rien et je respectais son silence. Je sentais qu’elle se serrait plus fort contre moi. J’en étais ravie mais son visage était sombre. Soucieux. Je baissais les yeux pour comprendre enfin. L’homme derrière elle la collait littéralement, il se frottait contre ses fesses pleines et sa main gauche tentait de pénétrer sous son tee-shirt. Mon sang n’a fit qu’un tour. Ignorant les risques, je lui envoyais une grande baffe retentissante. Il voulut se rebeller quand le bus entier se mit à rire de lui et à lui lancer des quolibets. Décontenancé, il finit par s’éloigner pour descendre au prochain arrêt. Malgré son départ, les gens continuaient de commenter mon geste. Enfin, il me semblait. Un mot semblait revenir : Romana. Je demandais à Rahela de me traduire. Elle me confirma.

« Cette fille, elle n’est pas roumaine ».

Rahela resta serrée contre moi, alors qu’on avait de la place autour de nous, désormais. Elle posa sa tête sur mon épaule, presque sur ma poitrine. J’en fus toute troublée mais j’essayais de n’en rien montrer. De plus, on arrivait au grand centre commercial et Rahela se détacha de moi, à regret. On se promena dans la galerie, léchant les vitrines ici ou là. On trouva une boutique de téléphonie. J’achetais un iPhone, le même que moi. Plus facile pour expliquer le fonctionnement. La carte SIM qui allait avec. Tout près de cette boutique, un magasin de fringues. Plutôt pas mal. Je voyais les yeux émerveillés de Rahela devant les jolies robes. On entra et je réussis à la convaincre d’en essayer une. Elle était magnifique dans cette robe pourtant toute simple. Le temps qu’elle se change de nouveau, j’avais déjà payé la tenue. Une marque de valises bien connue se trouvait juste en face. Rahela me confirma qu’elle n’en avait pas. Pas encore.

J’ajoutais la valise à la liste des priorités et nous partîmes chez elle. Je fus reçue comme une princesse, surtout quand elle leur annonça qu’elle allait travailler en France, sous mes ordres. Sabina, sa jeune sœur, comprenait parfaitement le Français. Je laissais donc Rahela traduire pour ses parents notre conversation.

« Sabina, pour garder le contact entre vous, voici un portable et ce qu’il faut pour qu’il fonctionne.  »

Je lui expliquais les quelques fonctions nécessaires. Je suis bien certaine qu’elle trouvera rapidement comment fonctionne le reste. Quelques consignes de sécurité, sur les réseaux sociaux entre autres, pour clore la discussion. Je demandais à Rahela de prendre quelques affaires dans sa valise, et sortais sa jolie robe de mon sac.

« Tu dois te faire belle pour voyager.  »

C’est les larmes aux yeux qu’elle vint m’embrasser avant de disparaître dans une autre pièce. En fait, la maison était petite, une pièce de vie et la chambre, commune. Je regardais cette famille qui allait perdre, temporairement, son seul soutien. Très facile à comprendre, en les examinant, que Sabina allait remplacer sa grande sœur. C’est elle que je prenais à part, de nouveau.

« J’ai bien compris que c’est toi, désormais, qui va maintenir la famille. N’hésite jamais à m’appeler si tu as le moindre problème. Il me reste un peu de liquide, prends le. Je suis sûre que tu en feras bon usage.  »

Elle regarda les billets éberluée. 300 Euros, c’est un mois de salaire moyen. Elle me serra dans ses bras, presqu’en pleurant, me confirmant que j’avais raison de lui faire confiance. Je ne pouvais pas ignorer ses seins qui se frottaient contre les miens. À 16 ans, elle avait déjà plus de poitrine que moi. Elle semblait si fragile, et tellement femme déjà. Serait-elle coquine ? Plus que sa grande sœur, cela me paraissait évident. Rahela justement revenait, vêtue de sa jolie robe bleue. Elle était resplendissante, mais triste tout de même de quitter son pays, sa famille. Longue série d’embrassades. Promesses. De retour chez Armance, j’entrais sans frapper, laissais passer Rahela pour refermer la porte. En me tournant, je vis Rahela en arrêt sur le pas de la porte du salon. Je m’approchais derrière elle pour découvrir Armance, toujours nue, se faisant baiser par Max. Le jeune homme avait bien récupéré et il allait et venait à fond dans la chatte dégoulinante de la RH. Elle hurlait de plaisir chaque fois qu’il touchait le fond, voilà pourquoi ils ne nous avaient pas entendus. Je poussais légèrement Rahela pour qu’elle se rapproche d’eux. C’est seulement à ce moment que Max nous aperçut enfin. Pris dans sa frénésie de coups de reins, il ne pouvait, ni ne voulait, s’arrêter. Armance non plus n’aurait pas accepté ce coït-interuptus.

Rahela était tout près du couple maintenant, presque à les toucher. Elle voyait parfaitement le sexe qui coulissait d’avant en arrière. La chaleur dégagée par les deux partenaires était impressionnante. Max, accroché aux hanches de la femme, ne pouvait quitter des yeux la jeune fille qui les regardait faire. Comme si elle apprenait par l’exemple. Malicieusement, je relevais la robe, devant, dévoilant ses cuisses, puis sa culotte, sage culotte blanche. Max devint comme fou devant un tel spectacle et accéléra de plus belle.

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