Mars 2015 (01/10)

Nous sommes le samedi 07 Mars et comme convenu, Delphine vient me chercher de bonne heure. Nous avons de la route à faire. C’est la semaine dernière que j’ai organisé ce week-end. Le samedi en fin de matinée, je suis passée voir Dany dans sa boutique. J’attendais qu’elle finisse avec une cliente et j’allais lui faire la bise. Nous parlions depuis un moment de choses et d’autres quand Olivia vint nous rejoindre pour me saluer.

« Bonjour Madame.  »

Je la prenais par la nuque pour l’attirer à moi et lui rouler une pelle. Des lèvres délicieuses. Puis j’appuyais sur ses épaules pour la mettre à genoux, devant Dany. Elle ne posa aucune question, pas de réticences non plus. Elle s’engouffra sous la robe de sa patronne avec qui je continuais de discuter. Cachées par les portants, personne ne pouvait imaginer ce qui se passait. Je me rapprochais de Dany pour la soutenir quand l’orgasme l’anéantit. Olivia resta encore un peu sous la robe pour la finir. Sans qu’on ne lui demande, elle passa directement sous ma jupe pour m’offrir un merveilleux cunni. Elle était vraiment très douée, cette petite, et tout ce qu’elle faisait, elle y mettait de l’application. Elle partit manger et Dany ferma sa boutique. Tout en vacant à ses occupations, elle me disait que Geneviève revenait la voir parfois. Plus souvent qu’avant. Et chaque fois, quand Olivia était présente. Helen aussi revenait la voir et chaque fois, la petite était là. Serait-ce une coïncidence ?

Elle avait revu David aussi, depuis la Saint-Sylvestre. Deux fois. Il l’avait invitée au restaurant avant de l’emmener chez lui. Baisée toute la nuit, elle repartait comblée le lendemain. Elle avait également étudié avec lui une proposition commerciale. Mais elle devait modifier le contrat qui la liait à son enseigne. En allant manger, dans la galerie marchande, je toquais à la vitrine derrière laquelle se trouvait Delphine pour lui signaler qu’on allait manger. Elle finit avec sa cliente et elle vint nous rejoindre. Heureuse de me revoir elle aussi. Elle s’installa sur la banquette, entre Dany et moi. Je posais aussitôt ma main droite sur sa cuisse et je remontais sa jolie robe blanche. D’elle-même, elle écarta les cuisses pour donner l’accès. Dany sentit également qu’elle écartait ses jambes et insinua sa main entre les cuisses, caressant l’intérieur de celles-ci.

« Soulève tes fesses.  »

Delphine se releva doucement, j’attrapais sa culotte, Dany aussi, et on la baissa à ses genoux. Je me penchais pour aller récupérer le bout de tissu. Docile, elle leva un pied puis l’autre. Je humais sa culotte pour y trouver ses effluves avant de la donner à Dany, qui la respira discrètement elle aussi. Delphine s’abandonnait totalement à nos caresses, tout le long du repas. Cuisses bien écartées et robe relevée très haut. Ses tétons durcis trahissaient son état d’excitation, et son regard. Excitée au max, mais à la limite de la jouissance. Elle attendait cette libération, tout en la redoutant à cause du public qui nous entourait. Dany reçut un appel et dut nous laisser, une livraison qu’elle attendait. Elle régla l’addition et nous dit.

« À plus tard.  »

Delphine, libérée par l’absence de Dany, me remerciait de tout son cœur des changements que j’avais apporté à sa vie. Et pour commencer, la réconciliation avec son amie d’enfance. Mais pas seulement. Lui avoir fait découvrir, ou redécouvrir, les relations saphiques. Elle avait commencé avec Amélie, puis sa mère. Et pour finir, malgré la méchanceté qu’elle avait déployée pour organiser le viol de mon amie, je lui avais trouvé la colocataire idéale, Dany. Elle était réellement heureuse de l’avoir rencontrée, et elle le lui prouvait très souvent. D’ailleurs, elle tenait à me remercier en m’invitant un soir, à dîner. Pourquoi pas ce soir ? On quitta la brasserie et nous marchions dans la galerie marchande. Elle se dirigea vers les toilettes publiques pour se satisfaire avant de reprendre son travail. Je la suivis et la poussais dans une cabine disponible. Sans un mot, ne sachant pas si nous étions seules, je lui fis signe d’ôter sa robe. Elle était vraiment splendide, juste en soutif. Je la plaquais contre une paroi et ma main caressa son intimité. Elle écarta elle-même les jambes au maximum. Je l’embrassais enfin pour étouffer les soupirs et gémissements que provoquaient mes caresses. Une femme, je suppose, tira la chasse d’eau près de nous et sortit, après s’être lavée les mains.

Ma bouche partit à la redécouverte de son corps, baisers dans le cou, sur les épaules, sa poitrine. Vraiment magnifique poitrine. Je descendis sur son ventre, son pubis, sa fente humide. Trempée même. Des petits baisers sur ses cuisses, pour la faire languir un peu plus. Pour enfin aspirer son clito. Elle poussa un cri, de surprise. Puis les gémissements reprirent de plus belle. Ses deux mains sur ma tête, elle se lâchait complètement. Jusqu’à l’apothéose. L’orgasme violent, mais libérateur. Elle dut s’asseoir sur le siège. La pression retombant, elle commença à uriner devant moi. J’écartais ses cuisses pour voir la pluie dorée couler de son méat, en écartant ses lèvres. Je titillais son clito encore un peu et les plaisirs se confondaient. Plaisir de pisser. Quand on a dû attendre longtemps, c’est à la limite de la jouissance quand enfin, on peut se libérer. Plaisir de s’exhiber. Encore une fois devant moi, toujours dans les toilettes publiques, comme lors de la Saint-Sylvestre. Plaisir tout court. Se laisser doigter juste après un orgasme aussi puissant. Elle était au paradis. Je l’amenais à se rapprocher du bord de la cuvette et je la nettoyais avec ma langue. Elle ne put empêcher une nouvelle vague de l’emporter. Je l’aidais à se relever au bout quelques instants de répit, à se rhabiller et la laissais rejoindre sa boutique. Seule. Elle se lava les mains et sortit. Je restais un moment près du lavabo à me remémorer ces derniers instants.

J’entendis soudain des petits bruits caractéristiques, des bruits humides, des gémissements également. Une femme se caressait après nous avoir écoutées. Sans faire de bruit, je la laissais finir, ayant repérée sa cabine. La chasse d’eau. Elle ouvre la porte. Me voit face à elle. Un grand sourire illumine mon visage. Elle rougit. Elle a honte. Elle sait que je l’ai entendue. Je la repousse dans la cabine et je referme la porte.

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