Une fois couchée, ce soir-là, je repensais à tout ce que j’avais vécu dans ma journée et mes rêves furent très érotiques. Je revoyais les fesses de Vanessa, lorsqu’elle montait l’escalier. Je sentais encore la main de Bérénice sur mes cuisses, sur mes fesses. Et enfin, je voyais les mains de Giacomo qui progressaient sur mon corps, et sa bouche tout près de ma poitrine. J’imaginais, j’essayais d’imaginer tout ce qui aurait pu se passer, s’il avait osé aller plus loin. Ce n’était sûrement que partie remise. Je l’oubliais un peu, la journée du samedi, prise par mes devoirs et les tâches ménagères. Mais, la nuit, il revint hanter mes rêves de jeune fille sage. Pas si sage que ça. Si mes parents savaient ce que j’avais osé faire, ce que je m’apprêtais à refaire dès le lundi suivant. C’était la dernière semaine de stage, ma dernière chance pour revoir Giacomo. Pour le convaincre de … Je ne savais pas vraiment ce que j’espérais vraiment. Devenir femme ? Dans ses bras ? Oui, pourquoi pas ? Mais pas seulement. J’étais jeune et inexpérimentée et je rêvais d’une merveilleuse histoire d’amour. D’Amour, avec un grand A. Je n’ignorais pas qu’il avait certainement connu d’autres femmes avant moi. Peut-être était-il marié ? Ou en couple ? La journée du dimanche fut longue et ennuyeuse. Je repensais à mon Prince Charmant et aux moyens dont je disposais pour le faire craquer définitivement pour moi. Une seule idée me vint en tête. Je tournais et retournais le problème et la solution s’imposa d’elle-même. Le lundi matin, au réveil, j’avais pris ma décision et je mis en place mon petit piège.
Je m’habillais comme habituellement, ce matin-là, sauf que j’ajoutais un boléro coloré par-dessus mon corsage. Ma mère trouva cela très joli et je mis mon long manteau par-dessus pour prendre les transports en commun. Arrivée dans l’immeuble, j’ouvris le manteau pour monter les six étages par les escaliers. À l’étage, j’avais très chaud et je déposais mon manteau sur l’emplacement prévu, dans la salle de convivialité. Mes collègues arrivèrent une à une, Vanessa fut la dernière. Elle fut la seule à me complimenter sur ma tenue, qu’elle trouvait très seyante sur moi. Elle était très coquine, et surtout perspicace. Quand nous fûmes seules, elle osa jeter un œil sous le boléro et me fit un clin d’œil complice. Elle-même avait déjà, semble-t-il, utilisé ce subterfuge. Je vaquais à mes occupations habituelles, jusqu’en milieu de matinée. Discrètement, j’ôtais mon boléro et je me dirigeais vers la porte en bois. Je n’eus même pas le temps de frapper qu’elle s’ouvrit, comme par magie. Ce n’est qu’en sortant du bureau, plus d’une heure après, que je vis la caméra qui surveillait l’accès à cette aile du bâtiment. En entrant, j’étais très fière de l’effet que je faisais sur mon prince, il n’avait d’yeux que pour ma poitrine, délicieusement libre de tout soutien, et qui vibrait à chacun de mes pas. Je marchais lentement, vers lui, sans aucune crainte. Il était obnubilé par mes seins qui dansaient sous le tissu léger. J’étais moi-même très excitée par le frottement de mes tétons sur le tissu et, sans besoin de regarder, je savais que je devais pointer énormément. Je sentais mes bouts de seins durcis par le plaisir d’être caressés subtilement par le tissu. Et le regard de fou de mon prince m’excitait aussi au plus haut point. Bravement, j’arrivais tout près de lui. J’étais idéalement placée, à portée de ses mains. De ma propre initiative, je commençais à déboutonner mon corsage, découvrant mon ventre, mon nombril, le dessous de mes seins, et pour finir, j’ouvrais entièrement mon corsage devant son visage ébahi. J’avais rêvé de cet instant une grande partie de ma journée de dimanche, peaufinant un détail ici ou là. Mon piège avait parfaitement fonctionné. Il était à croc. Et pourtant, il n’osait pas bouger, peur de quitter ce rêve éveillé, sans doute. Je dus encore une fois prendre les choses en main pour qu’il ose enfin me toucher, me caresser. Je pris ses mains manucurées que je posais sur mes seins. Il sembla se réveiller à ce moment-là et serra doucement mes seins. Je n’ai pas (encore) une poitrine très développée, mais mes seins remplissaient parfaitement ses mains.
Comme la semaine dernière, ses doigts ont commencé à s’agiter, formant des cercles concentriques sur mes seins, jouant divinement avec mes tétons. Puis, c’est sa bouche qui entra en action. Sa bouche et sa langue diabolique. J’avais l’impression de fondre littéralement sous ses caresses appuyées. J’étais venue uniquement pour ça et j’avais obtenu ce que je voulais. Mieux, c’était moi qui le dominais, désormais. Je pouvais reculer à tout instant et le priver de son plaisir de me lécher, de me sucer. Mais j’avais trop envie de fondre une nouvelle fois sous ses caresses. Je n’avais plus que sa bouche gourmande qui se promenait d’un sein à l’autre. Ses mains, désormais libres, exploraient le reste de mon corps. Mon dos, ma taille, mes fesses. Passées sous ma jupe, elles s’immiscèrent sous ma culotte, m’envoyant des ondes de plaisir encore inédites pour moi. L’un de ses doigts s’intéressa plus particulièrement à mon petit trou, entre mes fesses. J’ignorais tout du plaisir anal et même, que l’on pouvait en avoir de ce côté-là aussi. Je me laissais lécher, sucer, caresser selon son bon vouloir. Et il voulait beaucoup. Toujours plus. Ses gestes devinrent un peu plus brutaux mais je savais que c’était son impatience qui provoquait son empressement. Soudain, sans prévenir, ma culotte fut baissée d’un coup jusqu’à mes genoux. Il redevint aussitôt beaucoup plus doux, en caressant mes deux globes de chair. J’étais sur mon petit nuage et, pour rien au monde, je n’aurais voulu être ailleurs qu’ici, avec lui. Mon beau prince charmant m’envoutait littéralement. J’étais à lui, j’étais sa « chose », son « jouet ». Il me décala légèrement et, soulevant ma jupe derrière moi, il me fit asseoir sur son bureau. Le contact froid avec le plateau en chêne fut difficile au début mais son regard sur mon intimité, presqu’entièrement découverte à quelques centimètres de ses yeux, suffit à me réchauffer un peu.