Jenny (04/27)

Mais elle, elle le savait, et sa jeune complice aussi. Cette situation, plutôt embarrassante, semblait l’exciter pourtant. Elle venait de braver tant de limites, tant d’interdits. Puis, le travail reprit le dessus. Elle déchargea les palettes avec le transpalette électrique, vérifia qu’aucun colis n’était détérioré ou endommagé avant de signer le bon du transporteur, un homme jovial, toujours souriant, qui avait toujours un compliment gentil à lui faire. Là, il la complimenta sur son teint de rose. Elle semblait vraiment épanouie, comme une fleur. Elle rougit un peu plus et elle le laissa partir. Puis elle alla prévenir la gérante que les palettes étaient arrivées en bon état et qu’elle devait maintenant en vérifier le contenu, pour voir s’il était conforme au bon de livraison.

« Bien, Jenny. Vous avez jusqu’à ce soir. Les autres vendeuses s’occuperont du magasin exclusivement. »

Jenny serrait les cuisses en marchant, ce qui lui donnait une démarche chaloupée, encore plus sexy. Elle craignait que l’on se rende compte qu’elle était nue sous sa jupe. En transparence en passant devant une vitrine, par exemple. Mais tout se passa bien. Retour dans la réserve sans encombre. Par contre, le fait de marcher ainsi l’avait excitée encore plus. Si elle avait été seule, ou chez elle, elle se serait caressée longuement. Mais, hélas, il y avait Typhaine.

Courageusement, elle défit la première palette, puis s’accroupit pour compter le nombre de cartons identiques. Elle ne vit pas la jeune fille s’approcher et la pousser, doucement, aux épaules. Elle perdit l’équilibre et se retrouva le dos appuyé à la seconde palette, mais les cuisses écartées. Typhaine observait pour la première fois une chatte de femme, une chatte qui n’était pas la sienne. Une chatte offerte et luisante de mouille. Jenny était vaincue, encore une fois, et exposait son intimité, sans pudeur. Elle vit la jeune fille s’agenouiller devant elle, puis la tête s’approcher de ses cuisses. Elle les écarta encore plus quand la jeune fille plongea sur sa chatte, la dévorant amoureusement.

Bien qu’inexpérimentée, elle savait les points sensibles, devinait les attentes de sa partenaire. Quand elle prit le clito entre ses lèvres pour l’aspirer, Jenny éclata en sanglots. De bonheur. Jamais jouissance n’avait été aussi forte. L’orgasme la secouait encore lorsque la petite vint poser ses lèvres sur les siennes. Elle entrouvrit la bouche machinalement. Elle était ailleurs, sur une autre planète. Elle reconnut le parfum de sa propre mouille sur les lèvres qui la fouillaient. Les deux langues commencèrent alors une danse, chacune voulant aspirer l’autre.

Typhaine la laissa un peu respirer, enfin, lui prit le bon de livraison des mains et vérifia seule la première palette avant de ranger les cartons à leur place. Puis elle l’aida à se relever pour l’assoir sur une chaise proche avant d’attaquer la seconde palette. Jenny la regardait faire. On aurait dit une fourmi, infatigable. Il leur restait une heure avant de quitter le travail et tout était rangé. Ou presque. Les déchets remis à leurs places respectives, il restait du temps avant de partir. Comment le passer, ce temps ?

Typhaine avait une idée. Elle emmena Jenny dans un endroit moins bien éclairé de la réserve et la plaça face aux rayonnages, un bordereau à la main. Là où elle était, on ne voyait que le haut de son corps si on entrait dans la réserve. Elle pourrait toujours prétexter vérifier une dernière fois, les données sur le bordereau. Typhaine s’accroupit face à elle et s’engouffra sous sa jupe. Elle y retrouva la chatte rougie par l’orgasme précédent. Elle caressa les cuisses, remonta sur les fesses, un doigt inquisiteur s’approcha de son anus, tourna autour, avant de repartir vers sa vulve.

Un doigt puis deux se sont introduits en elle, tandis que la bouche s’occupait de son bouton d’amour. Puis sa main droite disparut sous sa jupe, direct dans la culotte. Elle se caressait en même temps, essayant de calquer son plaisir grandissant sur celui de sa partenaire. Elle y parvint presque, sauf qu’elle jouit quelques secondes avant Jenny. Les deux jeunes femmes se pâmaient de plaisir. Jenny était heureuse enfin. Comblée.

La seconde semaine se déroula de même, entre caresses et attouchements. Typhaine ne ratait pas une occasion de toucher sa nouvelle amie ou de glisser une main sous sa jupe. Jenny est très féminine et ne porte que très rarement des pantalons. Le matin, si elles pouvaient être seules dans la réserve, la jeune stagiaire lui ôtait sa culotte et elle devait rester ainsi jusqu’au soir. Disponible. L’une comme l’autre faisait très attention à ne pas être surprises. Et jamais personne ne fut au courant de ce qui se passait entre les deux complices. Un jour pourtant, dans les rayons du magasin, Jenny eut l’impression qu’une cliente avait aperçu la main de la jeune fille qui lui caressait la chatte, sous sa robe. Elle n’en fit aucune allusion et repartit sans un regard. Typhaine est lycéenne et ce stage est pour elle, tout comme ses camarades de classe, l’occasion de se confronter au monde du travail. C’est également pour eux la première fois qu’ils doivent rédiger un rapport de stage, rapport qui sera noté, tant sur la forme que sur le fond. Chacun des élèves a eu une trame pour démarrer son rapport qui doit être rendu sous forme numérique, PDF de préférence.

Là encore, Typhaine demande à sa tutrice, et amie, de bien vouloir l’aider. Depuis le début de son stage, elle avait pris l’habitude de noter chaque tâche qu’on lui confiait, chaque conseil qu’on lui prodiguait. Un soir, après le travail, elle invita donc son amie à la suivre chez elle. Quelques stations de tram plus loin et elles arrivaient enfin. Typhaine la présenta à sa mère qui préparait le repas du soir et elles filèrent dans sa chambre.

La jeune fille alluma son ordinateur et lança un document LibreOffice, version libre de Microsoft Word. Une heure plus tard, elles avaient bien avancé, même si Jenny ne connaissait pas beaucoup ce logiciel. La maman de Typhaine passa voir si tout se passait et leur proposa de boire quelque chose. Elles ne désiraient rien et la maman repartit, rassurée. Typhaine prit alors la main droite de Jenny pour la glisser sous sa jupe. Jenny résistait mais la volonté de sa jeune amie était la plus forte, et son envie de la toucher enfin devenait possible. Elle se laissa convaincre et elle posa sa main sur la peau douce de la cuisse.

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