La Comtesse d’Orgemont trois (07/10)

Elle avait énormément de mal à respirer, à se concentrer sur sa lecture. La main était désormais sur ses cuisses et remontait inexorablement vers ses fesses. Encore quelques instants et elle serait sur sa culotte. Ou dessous ? Un doigt inquisiteur se promena dans la raie de ses fesses et, n’y tenant plus, elle lâcha le document pour s’enfuir et aller de réfugier aux toilettes. Elle entra dans une cabine qu’elle ferma à clef. Assise sur le siège, elle tenta de retrouver son calme, sa sérénité légendaire.

Rien ne pouvait la calmer vraiment. Alors, en dernier recours, elle finit par glisser sa main sous sa jupe, entre ses cuisses, et elle la serra très fort. Elle avait déjà expérimenté cela pour se calmer quand plus rien d’autre n’était efficace. Et cela fonctionna. Elle retrouvait un rythme cardiaque normal. Elle avait bien entendu quelqu’un entrer, puis la porte s’était de nouveau refermée.

Elle était donc bien sûre d’être seule quand elle ouvrit la porte de sa cabine. Pour tomber nez à nez avec Szofia qui l’attendait patiemment. Sans prononcer un seul mot, elle la poussa gentiment vers le mur, souleva sa longue jupe et glissa immédiatement sa main dans sa culotte. Un sourire de satisfaction éclaira le visage de Szofia.

« C’est bien pour ça que tu es venue t’enfermer aux toilettes. J’ai bien compris ton petit manège. Quand tu es excitée, tu dois absolument calmer tes chaleurs et c’est le seul moyen que tu as trouvé ».

« Moi, je t’en propose un autre. Viens me voir et tu seras comblée. Comme je vais te le prouver dès maintenant ».

Fini les discours, place aux actes. Szofia avait déjà écarté, avec deux doigts, les lèvres intimes et caressait la fente qui s’humidifia rapidement. Le clito sortit de nouveau de sa cache et fut trituré comme il se doit. Maeva n’avait jamais ressenti pareil plaisir, elle n’avait jamais osé se toucher réellement. « C’est péché » lui avait dit son confesseur. Elle se demanda, rien qu’un instant, si c’était aussi péché de se laisser dominer par une femme comme Szofia. Qu’est-ce qu’il aurait dit, ou fait, si elle lui avait pris sa queue entre ses doigts et qu’elle jouait avec ? Comme elle, sa Maîtresse, jouait avec son intimité.

Puis, elle se concentra sur le plaisir qu’elle ressentait à cet instant précis. Elle ne put s’empêcher de prendre le poignet de sa Maîtresse entre ses mains. Pas pour sortir la main, bien au contraire. Pour la maintenir à cette même place. Elle fut soudain éblouie par un étourdissement. C’était son premier véritable orgasme. Offert par une autre femme.

Tout se mélangeait dans sa tête, ce qui était bien, ou mal. Elle décida intérieurement, de se fier à sa Maîtresse car elle, elle savait ce qui était bien, ou mal. Après s’être rafraichi le visage, elle quitta la pièce, suivie de Szofia qui, en sortant, ôta la pancarte « En dérangement ». Elle voulait retourner s’asseoir à son bureau mais Szofia la rappela près d’elle. Le courrier qu’elle avait commencé à lire était resté sur place et il fallait bien finir de corriger les fautes, avant de le retaper.

L’ordre claqua comme un coup de fouet, comme une menace.

« Relève ta jupe au-dessus de la taille, et retiens la bien haut »

Comment pouvait-elle résister ? Elle releva donc sa jupe, comme demandé. D’un geste sûr, Szofia agrippa sa culotte et la fit descendre à ses chevilles. Le courrier était posé sur le bureau, elle devait un peu se baisser pour le lire, exposant un peu plus son joli fessier. Elle recommença à lire là où elle pensait s’être arrêtée. Szofia l’arrêta immédiatement.

« On recommence depuis le début et, pour chaque faute, tu recevras une correction. Bien compris, Mademoiselle ? »

 » Oui Madame « .

Elle reprit donc la lecture du document à la première ligne et, dès la première phrase, une faute d’orthographe. Elle reçut immédiatement une bonne claque sur ses fesses. Elle reprit sa lecture, ponctuée de temps à autres par une claque, ou une série de claques quand les fautes se cumulaient les unes aux autres.

Elle reçut une nouvelle claque alors qu’il n’y avait aucune faute, ni d’orthographe, ni de conjugaison. Elle tenta de se rebeller contre cette injustice. Szofia l’arrêta tout de suite.

 » Donc, tu savais pertinemment où tu avais fait des fautes. Sans doute volontairement. Cela veut-il dire que tu espérais une punition ? Que tu la souhaitais ardemment ?  »

Pas de réponse mais un silence qui voulait tout dire. Elle réussit à finir la lecture du document, avec une dernière claque plus puissante que les autres. Quand elle eut fini, elle voulut redescendre sa jupe, sans demander avant.

« Non, non, non, Mademoiselle. Vous restez comme vous êtes. Vous allez retourner vous asseoir et me retaper ce document sans aucune erreur, cette fois-ci. Puis, vous reviendrez me le faire signer ».

« Regagnez votre place maintenant, jupe relevée. Voilà. Gardez-la comme ça jusqu’à ce que vous soyez assise. Oui, oui, les fesses directement sur le fauteuil. Bien, maintenant, au travail ».

La jeune stagiaire obéit à toutes les consignes et revint faire signer le document, sans aucune faute. Szofia tenait pourtant à le relire pour être rassurée. Maeva sentit la main de Szofia remonter une nouvelle fois sous sa jupe pour caresser ses petites fesses endolories. La douce chaleur qu’elle avait ressentie dans les toilettes revint et elle dut poser ses deux mains sur le bureau pour se tenir droite.

D’elle-même, elle avait écarté ses cuisses, espérant une caresse plus poussée, plus ciblée. Mais sa Maîtresse se contenta de caresser ses deux lobes fessiers, légèrement meurtris par la punition. Szofia signa finalement le courrier et tout rentra dans l’ordre. Avant de la laisser regagner son poste de travail, elle lui fit une dernière remarque.

« Maeva, je ne veux plus voir d’erreurs comme celles-là. C’est indigne de toi, et du service que tu représentes. Si … Si tu as besoin, ou envie, d’une correction, viens le demander. Je serais heureuse de te corriger à nouveau ».

Et elle n’eut pas à attendre très longtemps. Dès le lendemain, au retour du déjeuner.

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