Puis ma bouche l’enveloppa, avant de l’aspirer. Un spasme violent secoua la jeune femme mais ni moi, ni son lécheur n’avions l’intention d’en rester là. Lui, plus bas, s’activait pour ne perdre aucune goutte du nectar qui coulait de cette chatte en furie. Et moi, je pinçais plus fort le téton, qui sembla grossir encore. Puis ma bouche changea de téton et je continuais le même traitement. De plus en plus vite, de plus en plus fort. Je sentais que Julie était au bord de l’évanouissement. Ses jambes ne semblaient plus vouloir la porter.
Enzo agrippa ses fesses pour la maintenir debout et pour la lécher encore plus profondément. Les tétons, très durs, se tenaient tout droits. Je pus prendre les deux globes de chair et les serrer l’un contre l’autre, si bien que les deux tétons entrèrent en contact. Je les pris en bouche, les deux ensembles, puis entre mes dents. Je serrais doucement quand la violence de son orgasme me surprit. Elle se tendit comme un arc de longues secondes, avant de retomber dans mes bras, et ceux d’Enzo.
Je posais sa tête sur mon épaule et la serrais dans mes bras, sa poitrine tout contre la mienne. En la soulevant un peu, j’avais réussi à l’assoir sur le dossier du canapé et le garçon avait passé ses bras sous ses genoux pour lui écarter les cuisses au maximum afin de la nettoyer. Il y mettait de l’ardeur, le coquin, et semblait vraiment apprécier la place qui était la sienne. Aux ordres de sa Maitresse Julie.
Elle semblait dormir, ou bien s’était-elle évanouie sous la violence du plaisir qui l’avait envahie. Nous sommes restés comme cela de longues minutes, jusqu’à ce qu’elle émerge doucement. Elle posa d’abord sa main droite sur la tête d’Enzo qui continuait à la lécher dans ses moindres recoins. Puis elle ouvrit les yeux et aperçut mon visage tout près du sien. Tout naturellement, elle entrouvrit la bouche en approchant ses lèvres des miennes. Le baiser fut tendre et langoureux. Elle m’enlaça de sa main libre pour se serrer plus fort encore contre moi, puis la descendit sur mes hanches, mes fesses, s’immisça sous ma jupe, avant de s’engouffrer dans mon string.
Là, elle ne bougea plus. Seuls ses doigts étaient agités d’un tremblement qu’elle ne semblait pas maitriser, mais, par ce mouvement saccadé de ses doigts sur mon clito, le plaisir m’envahit à mon tour. J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais, tellement c’était bon. Je ne résisterais pas longtemps à cette caresse et voulais lui offrir une ultime offrande. J’entendais la bouche du garçon, toujours active. D’une main décidée, je le forçais à se diriger vers l’anus de Julie.
Il comprit aussitôt ce que je lui ordonnais et s’activa sur la rondelle brune. L’effet fut immédiat. Mon amie se cambra d’un coup, serra ses cuisses autour du cou du jeune homme, et en même temps, ses doigts sur mon clito, m’arrachant un cri de jouissance. Jamais je ne crie habituellement, uniquement quand c’est trop fort et elle avait réussi à me surprendre, moi qui étais là pour la guider, lol.
Le nettoyage de sa chatte semblait terminé. Enzo attendait les ordres, les yeux baissés en signe de soumission. Doucement, j’allongeais Julie sur le dossier du canapé, avant de la laisser glisser lentement vers le bas. Elle resta là, sans bouger. Ma petite chatte avait aussi besoin des soins du lécheur et je m’approchais, soulevais ma jupe par-dessus sa tête et baissais mon string sur les genoux. Il ne se fit pas prier et se mit à me lécher d’une manière divine. Sa langue fouillait dans tous les replis de mon minou entièrement rasé.
Il ne s’attarda pas sur mon bouton d’amour, sauf pour bien le nettoyer, tandis que je caressais ses cheveux en guise de remerciement, comme on flatte la crinière d’un cheval quand il a donné toute satisfaction. Une fois sa tâche finie, je remontais mon string et l’invitais à me suivre de l’autre côté du canapé. Il s’allongea sur le sol, aux pieds de sa Maitresse Julie. Elle commençait à revenir à elle totalement, satisfaite de son après-midi. Je pris place près d’elle et lui soufflais la suite.
–Tu reviendras demain soir, après ton service à la pizzeria pour finir ta formation et signer ton Contrat de Soumission.
–Oui, Maitresse Julie.
–Va, tu peux y aller maintenant. Va, et pas un mot à quiconque, sinon, gare à toi.
–Oui, Maitresse Julie.
–Merci, Maitresse Julie.
Il se rhabilla et quitta l’appartement sans un mot, juste un salut de la tête en sortant.
Je me retrouvais seule avec Julie, complètement nue. Et comblée de joie. Je lui parlais de la suite du programme qui commencera par quelques achats dans un magasin de ma connaissance. Et la rédaction finale du Contrat de Soumission. Rendez-vous était pris pour le lendemain matin.
Nue et impudique, mais si belle dans sa tenue d’Eve, elle me raccompagna à sa porte. Elle me serra encore contre elle en me disant :
–Je ne sais pas comment te remercier pour tout ça.
–Moi je sais, mais on en reparlera plus tard, bien plus tard.
Une lueur coquine illumina son regard quelques secondes, mais, voyant que je n’en dirais pas plus, elle me laissa rejoindre mon petit appartement.
Ce n’est qu’en rentrant chez moi que je repensais à Mariya et à sa brutale disparition. Le système fonctionnait donc très bien ; s’investir à fond dans un projet te permettait d’oublier, un temps, les soucis du quotidien.
Julie frappa à ma porte dès 10 heures, le lendemain matin, vêtue d’une robe blanche, boutonnage devant pour le haut et les bretelles. Elle semblait très excitée, sans savoir où nous allions, mais en avait quand même une petite idée. Arrivées au centre-ville de Rennes, je marchais doucement, m’arrêtant souvent devant les vitrines de fringues, ce qui faisait monter encore plus son excitation. Je m’arrête devant le magasin d’accessoires, mais elle fait encore quelques mètres, pas de vitrine à admirer, puis se retourne et me rejoint étonnée.
J’ouvre la porte et la pousse à l’intérieur. Elle ouvre ses grands yeux, incrédule. Je la promène dans tous les rayons pour finir par celui consacré au BDSM. Corsets en cuir, fouets et cravaches, chaines et entraves, et tellement d’objets dont elle ignorait l’usage. Pour jouer totalement son rôle de Maitresse, il lui fallait quelques accessoires.