» Tu ne risques rien, puisque tu as juste regardé sans te rendre compte qu’elle était droguée. GHB, sans aucun doute. Mais tu dois nous dire tout ce que tu sais sur les autres « .
Il a hésité un peu avant de sortir son agenda. Ses rendez-vous du mois de Juin y étaient inscrits et il retrouva facilement le nom de celui qui avait initié cette soirée, ainsi que son adresse. Celle-là même où s’était déroulée la soirée. Ce nom ne m’était pas inconnu. C’était le fils d’un des notables de la ville. Un avocat.
Je ne peux malheureusement pas vous raconter ce qui lui est arrivé quelques semaines plus tard. Je peux seulement vous dire qu’il a pris cher et qu’il n’est pas près d’oublier la leçon. Il n’était pas sous les effets d’une quelconque drogue. Aucune plainte n’a été portée. Ludivine a assisté à la punition et s’est estimée vengée.
J’ai aperçu, parfois, ce notable lors des soirées de la Comtesse d’Orgemont et j’étais comblée lorsque Clément, le majordome, l’enculait bien profondément. Un juste retour des choses. Sous le sceau de la confidence, j’avais avoué à Ludivine que je participais, parfois, à des soirées libertines. Elle m’a semblée très intéressée mais elle n’a jamais abordé ce sujet avec moi. Lors d’une après-midi shopping avec Clothilde, j’avais aperçu Ludivine en compagnie de Léa, sa grande sœur. Bien avant qu’elle ne me la présente, je l’avais reconnue par rapport aux photos d’elle et son mari, dans le salon de Christiane, ma responsable, et mère des deux filles, donc.
Dans le cadre de mon travail, j’accompagnais régulièrement ma cheffe à des réunions, des conférences entre diverses administrations. Et c’est justement lors d’une réunion à la Communauté de communes d’Angers, Angers Loire Métropole, que je retrouvais Szofia. Elle est, si j’ai bien compris, la responsable du pôle Communication de cette structure. Ce n’était pas la première fois que je la rencontrais mais, cette fois-ci, elle me serra la main, longuement.
Elle m’avait reconnue et elle savait qu’il en était de même pour moi. La responsable fut ravie de ce rapprochement entre elle et moi, cela lui ouvrait des possibilités pour défendre son projet du jour. Qui fut accepté et validé par la responsable Communication. Avant de quitter la réunion, elle me confia que ses deux » mignons » étaient impatients de me revoir. En soirée.
Christiane, qui nous avait aperçues, me demanda ce qu’elle m’avait dit à l’oreille. Comme je ne répondais pas, elle en conclut bien hâtivement que je lui avais tapé dans l’œil et qu’elle proposait de la rencontrer en dehors du travail. Pour la première fois, je sentis une pointe de jalousie dans la voix de ma responsable. Surtout lorsqu’elle ajouta.
« Il te les faut toutes ! »
Je savais parfaitement comment soigner ses angoisses et ce fut fait dès notre retour au bureau. Nous avons même failli être surprises par Joël, son mari, venu la chercher pour déjeuner ensemble. Moi, c’était fait. Et bien. J’ai bien vu qu’il soupçonnait quelque chose mais ils n’avaient pas le temps pour discuter, ce jour-là. Le reste de la semaine se passa calmement.
Le week-end était déjà là et, avec lui, une nouvelle soirée chez la Comtesse d’Orgemont. Roselyne était indisposée, ce soir-là, ce n’était vraiment pas de chance. Elle a donc décidé que ce serait moi qui présenterais nos nouveaux soumis lors de cette soirée. J’étais très fière de l’honneur qu’elle me faisait et j’espérais être à la hauteur de ses espérances. Je me disais :
« Sois toi-même et tout se passera parfaitement ».
C’est bien évidemment Marc qui nous emmena au « Château ». Clément semblait ravi d’accueillir de nouvelles têtes. Même si ce ne sont pas les têtes qui l’intéressait le plus. Contrairement à la coutume, j’accompagnais moi-même mes amis dans la salle de préparation. J’ai eu l’honneur de passer la première au lavage, complet, et j’ai été ensuite rhabillée avec la tenue en latex que je portais en arrivant.
Les deux « mignons » étaient bien là et me saluèrent respectueusement. Je savais donc que Szofia était également présente. Je reconnaissais les autres filles, et femmes, aperçues lors de précédentes soirées. Pas de nouvelles personnes donc, à part Caro et Marc. Marc, qui justement fit grande sensation lorsqu’il se présenta totalement nu pour être lavé. Il n’y avait que trois hommes, ou du moins, un homme et deux jeunes garçons. Ce qui faisait toute la différence.
Les servantes, chargées de laver les soumis et soumises, s’en sont donné à cœur joie, jouant à tour de rôle avec le sexe impressionnant de mon ami. Caro également fit grande impression auprès de Clément, le majordome. Il ne pouvait quitter des yeux sa somptueuse poitrine mais aussi ses fesses bien rebondies. Il resta évidemment très près d’elle dans le couloir nous menant à la grande salle des festivités. C’est d’ailleurs moi qui étais en tête de ce cortège.
J’entrais donc la première dans la pièce remplie des invités, tous masqués, mis à part la Comtesse d’Orgemont. Je restais près de l’entrée, avec Caro et Marc, tandis que Clément appelait un à un les Maîtres, et Maîtresses, des soumis présents ce soir-là. Je fus appelée en dernier et j’entrais triomphalement dans la pièce, suivie de mes deux complices.
Je les présentais à l’assemblée, précisant qu’ils étaient maris et femmes dans la vie mais que, ce soir exceptionnellement, ils seraient libérés de leurs serments de fidélité. J’ajoutais que Caro était bisexuelle et que Marc n’avait jamais essayé la bivalence. Je l’ai vu trembler en entendant cette affirmation mais c’était de plaisir. Son sexe s’était d’ailleurs redressé à cette seule pensée.
Pour commencer la soirée, je le laissais embrasser sa femme qui se sentit complètement libérée, puisque c’était son époux qui l’offrait aux autres invités. Un des Maîtres présents s’approcha avec sa soumise qui s’agenouilla derrière Caro pour préparer son magnifique cul à tout ce qu’il allait subir. Szofia s’approcha à son tour et les deux mignons en firent de même avec Marc. Caro était prête et l’homme derrière elle aussi. Elle allait tromper son mari pour la première fois.