Que pouvais-je faire d’autre, que d’accepter ? C’était lui l’adulte, responsable de ses actes, c’était à lui de savoir ce qu’il devait faire et surtout, ce qu’il ne devait pas faire. Je me blottis un peu mieux sur son torse musclé, offrant encore plus ma poitrine à sa caresse. Car ses doigts ont commencé à bouger. Très légèrement au début, puis plus franchement. Je me laissais peloter et j’adorais ça.
Il continuait à me parler, à me conseiller. Il me demanda de tenter de me rapprocher des autres, à commencer par les autres élèves qui prenaient le bus avec moi, matin et soir. Je m’imaginais dans ce bus, montant la première et allant directement m’asseoir sur la banquette arrière. Je croyais voir les regards médusés de mes camarades, surpris de me voir ici.
Je me sentais bien, j’avais chaud. J’ouvrais les yeux pour découvrir que Mr Renaudin avait baissé mon maillot, écarté la bretelle de mon soutien-gorge et que sa main emprisonnait entièrement mon sein. Quand je dis entièrement, sa main ne couvrait qu’une partie de mon sein. Deux doigts entouraient mon téton et jouaient avec. J’étais de nouveau envahie par de nouvelles sensations étranges.
Je fermais à nouveau les yeux pour me laisser porter par cette douce torpeur. Le balconnet du soutien-gorge était passé dessous et je me laissais peloter comme une petite chienne en chaleur. J’ouvrais parfois les yeux, et les refermais aussitôt, replongeant dans les délices du plaisir qu’il me procurait.
Dans mon délire des sens, j’ai même cru apercevoir Mme Renaudin qui nous observait. Mais je l’ai sûrement rêvé. Elle serait certainement intervenue pour faire cesser les caresses prodigieuses. De sa main droite, il attrapa ma main gauche pour la poser sur sa cuisse. Quand il la lâcha, je fis un mouvement pour récupérer ma main. Ce faisant, je passais sur la bosse qui déformait son pantalon.
Au point où j’en étais, je ne savais plus vraiment ce que je faisais. Je reposais machinalement ma main sur sa queue, que je devinais monstrueuse à travers le tissu de son pantalon. J’avais déjà vu d’autres sexes, surtout des animaux, et mon père. Je ressentais soudain le besoin de caresser cette protubérance. Il me faisait énormément de plaisir avec ses caresses, je pouvais moi aussi lui faire un peu plaisir.
C’est ainsi que, pour la première fois, je caressais un sexe d’homme. Juste à travers son pantalon, mais c’était déjà beaucoup pour moi. Un engin agricole passa tout près de la maison, dans un tintamarre assourdissant, brisant le charme. Sans oser le regarder, je m’écartais de lui, remettais de l’ordre dans ma tenue et me levais soudainement, comme propulsée par un ressort invisible. Il me raccompagna à la porte, sans chercher à me toucher plus qu’il ne devait. Il m’assura que je pouvais revenir le voir quand je le souhaitais, que je serais toujours la bienvenue chez lui.
Je savais pertinemment que la prochaine visite ne serait pas très différente. Il fallait juste que je sois certaine de vouloir recommencer, voire, aller plus loin. Et jusqu’où ? Cela occupa mes pensées une bonne partie de la journée du dimanche. J’avais aperçu Mr Renaudin et son épouse en sortant de l’église. Il serrait des mains, comme le futur candidat à la mairie qu’il était.
Sa candidature à la mairie fut le sujet principal de discussion entre mes parents durant le repas dominical. Je n’avais bien sûr pas mon mot à dire pendant leur échange mais j’étais tout à fait d’accord avec mon père qui pensait qu’il ferait un maire à la hauteur des ambitions de notre commune. Ma mère était plus réservée, prétextant qu’il lui serait difficile de cumuler sa fonction de maire avec la direction de l’école et son rôle de maître d’école pour les CM2.
J’avais beaucoup repensé à Mr Renaudin en cet après-midi. Ses mains sur moi, ma petite main sur son pantalon. Je n’arrivais pas à être en colère contre lui. Je me demandais sans cesse si j’aurais le courage de retourner le voir, rester seule avec lui. Ne plus le rencontrer me paraissait impossible. Donc, devrais-je lui interdire de me caresser ? Je pense que j’en avais autant envie que lui. C’est ce que j’ai fini par admettre avant de m’endormir.
Malgré l’état émotionnel où m’avaient poussée ses caresses, j’avais parfaitement entendu ses conseils. Et donc, le lundi matin en montant dans le bus, j’allais m’asseoir directement sur la banquette arrière, près de la fenêtre. J’avais déjà imaginé, je m’étais déjà vue oser venir rejoindre mes anciens camarades de classe. Il m’aurait été impossible de penser à ce qu’il allait arriver.
Michel, le premier, monta derrière moi. Une fois que j’étais assise, il m’ordonna de bouger, que cette place lui était réservée. Depuis qu’il prenait ce bus. Je lui laissais donc SA place et me décalais d’un siège. Roger, mon meilleur pote prit place à mes côtés. Puis quatre autres garçons, tous des anciens camarades de classe.
Tous furent surpris de me voir ici avec eux, Michel le premier. Je lui expliquais simplement que j’en avais assez d’être toujours seule et que, même si nous n’étions plus dans la même classe, nous pouvions rester amis, comme avant. Il réfléchit un moment et jeta un regard entendu à Roger avant de me dire.
« Avant de t’accepter définitivement à nos côtés, tu dois subir un gage. C’est la règle pour tous ».
Tous les autres garçons acquiescèrent. J’avais en tête des gages bien anodins et j’acceptais ce challenge. Il se leva pour se concerter en murmurant avec les autres, puis revint s’asseoir près de moi. Un regard pervers dans les yeux. Il avait déjà posé sa main sur ma poitrine, imité immédiatement par Roger, quand il me dit.
« Ton gage, le voici. Tu devras nous laisser toucher tes grosses mamelles ».
J’avais beau essayer de me dégager, ils étaient plus forts que moi, je me résignais donc à laisser leurs mains palper mes mamelles. Un des garçons se plaça entre mes genoux, me forçant à les écarter. Je commençais à ressentir une douche torpeur dans mon ventre, remontant jusqu’au cerveau. Et tout à coup, je sentis une main s’immiscer entre mes cuisses, sous la jupe, et remonter jusqu’à ma petite culotte. Je ne pouvais pas resserrer les cuisses et mes bras étaient bloqués par les deux garçons qui m’entouraient. Je subissais cette double agression, pas violente du tout, mais non désirée.