Elle pouvait s’imaginer que c’était son amoureux qui la doigtait si savamment. Elle se répandit entre ses doigts sans retenue. Très content de lui, il allait l’entraîner à l’écart pour obtenir bien plus quand Laura émergea doucement.
Elle réagit très vite et sortit la main de son père de la culotte de son amie et l’emmena loin de lui, près de nous. Dans la piscine. L’eau leur fit du bien, à toutes les deux. Laura m’expliqua exactement ce qui s’était passé, Orlane confirma tout. Elle se serrait contre moi, un peu dégrisée.
Je commençais à ne plus comprendre mon homme, celui qui m’avait permis de retrouver goût à la vie. Était-il capable de tels actes ? Oui, évidemment, je croyais ce que me disait les deux filles. Mais cela paraissait tellement invraisemblable. Peut-être avait-il envie de sa fille et, ne pouvant l’avoir, il se retournait sur sa meilleure amie ? Je ne cherche pas à l’excuser, mais à le comprendre, tout simplement. Laura se serrait elle aussi contre moi.
Avait-elle compris la même chose que moi ? Elle qui n’avait jamais connu sa mère, c’était celle d’Orlane qu’elle avait pris en modèle, jusqu’à sa maladie qui l’avait tant affaiblie. Orlane de son côté, avait dû assumer le rôle de maman pour sa petite sœur, de femme au foyer pour aider son père. Elle n’avait vécu que pour les autres.
Et pour une fois qu’on la considérait comme une femme, c’était pour profiter de son corps, de ses charmes. Elle était à une étape charnière de sa jeune vie et ne devait pas la louper. Comme moi, un peu.
Je ne me plains pas, j’ai fait des erreurs et je les assume totalement, mais j’aimerais éviter que Laura, ou Orlane, reproduisent mes erreurs. Nous étions en parfaite harmonie, toutes les trois, Clothilde et Jean-Jacques jouaient avec Albane. Seul, Stéphane ruminait son échec. Il aurait certainement aimé être à ma place, avec les deux filles dans les bras.
Stéphane me jeta un regard noir, comme si j’étais responsable de quelque chose. Il s’éloigna vers la plage, il avait besoin de rester seul, un peu. Une fois à distance, les filles semblaient plus rassurées. Plus coquines aussi. Laura prit la main de son amie et la posa sur mon sein. Elle voulut l’enlever aussitôt, de peur de ma réaction.
Je lui souris simplement tandis que Laura insistait. Elle finit par accepter et commença à me caresser. Tendrement d’abord, puis plus franchement. Laura avait, elle, glissé sa main dans ma culotte et me doigtait habilement. Moi, j’avais tout simplement posé chacune de mes mains sur leurs fesses pour me maintenir contre elles.
Nous étions dans l’obscurité presque totale, seule la lune éclairait notre trio. À une contraction plus forte sur mon sein, je compris que Laura avait également investit la culotte de son amie. Je me suis laissée porter par le plaisir que me donnait ces deux coquines. Orlane et moi avons joui en silence et profité de cet apaisement des sens jusqu’à l’arrivée d’Albane.
Les filles se sont retrouvées seules, et à l’écart. Je leur avais demandé de ne pas parler de ce qui s’était passé ce soir. C’est moi-même qui en parlerai à qui de droit. Stéphane en premier, et Jean-Jacques ensuite. Par contre, je leur demandais de rester toujours ensemble et de me redire immédiatement s’il essayait de nouveau.
Albane a très vite remarqué que mes tétons étaient tous durs et me demanda ce que les filles avaient fait, ou dit, pour que je sois excitée ainsi. Je mentis en disant qu’elle se trompait mais sa bouche se referma sur mon téton et alors, seul le plaisir qu’elle me donnait comptait. Et pour la première fois, elle osa glisser sa petite main dans ma culotte. C’était franchement divin et je ne tardais à jouir de nouveau sous ses petits doigts.
L’approche de Clothilde la fit fuir et retourner près de son père. À peine fut-elle à distance qu’elle glissa elle aussi sa main dans le bas de mon maillot. Je ne pus retenir un gémissement.
« Oh non. Pas encore ! »
» Comment ça, pas encore. J’arrive tout juste et tu me dis non ? D’autres auraient déjà profité de toi ? Tu vas avoir beaucoup de choses à m’avouer, toi. Quand nous serons sous la douche « .
Et elle aussi me fit jouir aussi facilement que si j’étais en manque. Elle posa un bisou sur son doigt avant de le poser sur mes lèvres. Promesse de nouveaux plaisirs à venir. En s’éloignant, elle tira malicieusement sur le nœud de mon maillot, que je rattrapais in-extremis.
J’étais donc en train de le rattacher quand Jean-Jacques s’approcha de moi.
» Mais où étais-tu donc passé ? Ça fait un moment que je ne te voyais plus « .
Il s’adressait à Stéphane que je n’avais pas vu arriver derrière mon dos. Il se colla contre moi, sa queue bien dure dans la raie de mes fesses. Il n’allait pas oser, quand même. Pas devant son ami. Pas en public. Et pourtant, l’idée que c’était possible me fit mouiller encore plus.
Les deux hommes discutaient, j’étais prise en sandwich entre eux deux. Stéphane me poussait toujours, ses mains accrochées à mes hanches. J’étais désormais collée contre Jean-Jacques qui, profitant de la nuit, posa ses mains sur mes seins offerts.
C’était cela. J’avais l’impression que Stéphane m’offrait en cadeau à son ami, son frère de toujours. Encore embrumée dans les vapeurs d’alcool, je me laissais peloter par mon amant, offerte à lui par mon homme. Et bien sûr, à force de se frotter à moi, son gland trouva rapidement le chemin de ma grotte excessivement lubrifiée.
J’étais en train de me faire baiser par mon mec, collée contre mon amant qui me pelotait les seins. J’étais sur un petit nuage. Je ne voyais pas, évidemment, le regard de mon homme. Sans doute n’aurais-je pas aimé ce qu’il exprimait. C’est en tout cas ce que Jean-Jacques m’apprit plus tard. Il était comme fou. Cherchant à se venger.
Et c’était effectivement cela. Il me reprochait, je ne sais pourquoi, l’intervention de sa fille qui l’avait empêcher d’aller plus loin avec Orlane. On peut faire des choses horribles sous les effets de l’alcool et les regretter une fois à jeun. Au fond de moi, je crois sincèrement que si Stéphane avait réussi à obtenir ce qu’il voulait de la jeune fille, il n’aurait eu aucun regret.
Fort heureusement pour moi, nous n’étions plus que tous les trois dans cette piscine et je pus à mon aise laisser éclater ma jouissance. J’avais cette voix qui répétait à mon oreille. La voix de Stéphane.
« Lauryn. Une bonne petite pute. Qui aime se faire baiser. N’importe où. N’est-ce pas, Lauryn, que tu aimes te faire baiser. Dans la piscine, ou dans un ascenseur. Une bonne petite pute, je peux te l’affirmer, mon ami ».