Saint-Sylvestre 2014 (07/15)

Je sentais sa chaleur si près de moi. Cette salle était, en fait, juste un débarras, mais surprise, il y avait une banquette. Nous primes place et un silence s’installa entre nous. Elle toujours dans mes bras. Moment de tendresse. Nous entendions la musique, en sourdine, quand soudain, des cris, des rires. Des « Bonne Année ». On venait de changer d’année. Je lui fis deux bises en lui souhaitant la réalisation de tous ses vœux. Elle semblait très émue par mes paroles, elle voulut m’embrasser à son tour mais ses lèvres trouvèrent les miennes, enfin, et elle se déchaîna sur ma bouche. Elle reprit sa place sur la banquette, honteuse semble-t-il de son geste. Je posais ma main gauche sur sa cuisse et je lui attrapais le menton de la main droite.

« Selma, tu n’as pas à avoir honte. Pas avec moi. Tu as déjà compris que j’aimais les femmes. Et ce n’est ni une tare, ni une maladie. Juste un fait.  »

Je maintenais sa tête droite, mais les yeux restaient baissés. Doucement, ma main se déplaçait vers le haut de sa cuisse. Elle se laissa faire, sans rien dire. Elle remontait lentement et dès qu’elle s’approchait trop près, elle redescendait, laissant Selma frustrée. Nous avions repris notre conversation, cependant, je sentais son corps se réchauffer sous l’effet combiné des paroles et des caresses. Ma main passait alternativement sous et sur la robe de la jeune fille au début, pour n’être que sous le tissu maintenant. Selma commençait à éprouver du mal à suivre la conversation mais elle ne laissait rien paraître. Soudain, ma main franchit le cap et caressa, au travers du mince tissu que constituait son string, le clitoris de Selma. Elle ne put s’empêcher de lâcher un petit gémissement de plaisir, et moi, un sourire de satisfaction. Ma nouvelle amie était très réceptive. Ses joues devinrent rouges et sa respiration saccadée. J’écartais le string d’un doigt et en entrais un autre entre les lèvres de la jeune fille. Arrêté par la barrière de l’hymen. Selma se rendit compte qu’elle mouillait abondamment. Cette situation l’excitait terriblement. Je me penchais vers elle pour lui susurrer à l’oreille :

« Tu as vu comme tu mouilles ?  »

Selma allait mourir de honte. Heureusement que personne ne pouvait nous voir. Après quelques allers retours assez doux dans son intimité, je glissais un second doigt et j’accélérais le rythme. Selma fit tout pour ne pas gémir de plaisir. Elle était tellement excitée qu’elle en était proche de l’orgasme. Elle se déplaça légèrement pour faciliter le travail de mes doigts mais je les retirais immédiatement, la laissant au bord de la jouissance. Je la laissais se calmer avant de reprendre mon petit jeu. Pour m’arrêter à nouveau juste avant l’orgasme. Ce devait être une vraie torture pour Selma, jamais elle ne s’était sentie aussi excitée. Elle leva enfin les yeux vers moi, suppliants. Je posais à nouveau mes lèvres sur les siennes, Selma entrouvrit la bouche que je pris d’assaut immédiatement. Elle se mit à califourchon sur mes genoux. Je pus enfin poser mes mains sur ses hanches, m’y attarder un peu avant de remonter vers sa poitrine. Tout en l’embrassant dans le cou à de multiples reprises. Selma était à fleur de peau et, chaque fois que je la touchais, elle gémissait.

« J’attends ce moment depuis le début de soirée.  »

Comme seule réponse, ses mains commencèrent à me caresser, les cheveux, les épaules. Mes mains, sous sa robe, remontèrent jusqu’à sa poitrine, dégageant le soutif pour caresser ses seins directement, à même la peau, faisant rouler ses tétons entre le pouce et l’index. Je la serrais plus fort contre moi, la faisant se redresser un peu, ce qui me permit, par des baisers successifs, d’atteindre sa jeune poitrine. Je la léchais, tournais ma langue tout autour du téton pour finir par le mordiller légèrement, tout en massant son clito. Quand mon doigt pénétra son anus, elle reçut une décharge, provoquant un orgasme surpuissant. Elle tremblait comme une feuille, secouée par le vent. Elle était belle quand elle jouissait.  Si belle. Mais moi, j’avais envie de la combler, totalement. Je la couchais sur la banquette pour lui offrir son premier cunnilingus. Ma langue alternait entre de petits et de grands coups, se concentrant de plus en plus sur son clito, l’enserrant de mes lèvres, en faisant le tour avec ma langue, parfois lentement, parfois rapidement, avant de s’en détourner pour lécher plus bas, puis de remonter avec une vigueur nouvelle. Selma ne tarda pas à repartir dans un nouvel orgasme, ou bien était-ce le même ? Je récoltais tout son jus d’amour, n’en perdant pas une goutte. J’en gardais un peu en bouche pour le partager avec elle dans un baiser fusionnel. À ce moment-là, nous étions une seule et même personne. Pendant qu’elle récupérait, je remontais son string et ses collants. Puis son soutif, après avoir déposé un dernier baiser sur chaque téton. Elle était à nouveau présentable. Elle réussit à me parler enfin.

« J’aurais voulu te donner, à mon tour, autant de plaisir que tu m’en as donné. Te remercier de cet instant magique.  »

« Ma puce, Selma, tu m’as offert le plus beau des cadeaux. Tu m’as offert ta première fois. Je sais maintenant que jamais tu ne m’oublieras car on n’oublie jamais sa première fois. Et j’espère vraiment qu’il y en aura d’autres, beaucoup d’autres.  »

Elle rougit un peu, suite à mon discours et, pour finir, elle me lança un petit regard malicieux pour m’avouer qu’elle aussi voulait recommencer. Je vérifiais une dernière fois qu’elle était présentable, elle en fit de même avec ma tenue. J’avais simplement récolté les paillettes qu’elle avait dans ses cheveux et mon visage brillait de mille feux, me dit-elle. Je la laissais rejoindre ses parents et amis et je sortis juste derrière elle. Personne ne nous vit sortir. Si, Delphine m’aperçut. Elle semblait me chercher depuis un moment et elle paraissait soulagée de m’avoir enfin trouvée. Elle s’approcha de moi. Entre temps, je vis Dany sortir des toilettes « hommes », essoufflée apparemment. Peu de temps après, David sortit lui aussi et regagna la table. Delphine était tout proche de moi, tremblante.

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