Mon père, mon Maître (03/24)

Il semblait tomber des nues. Un viol ? Payer pour me violer ? Il me demanda aussitôt de lui expliquer ce qui s’était passé. Je lui parlais donc ouvertement des menaces de Tonton Roger envers Céliane et sa petite sœur si je n’acceptais pas de passer tout un week-end chez lui.

« Je savais évidemment qu’il allait me faire l’amour tout le temps et cela, je l’avais accepté. Comme j’avais accepté ses caresses quand j’étais plus jeune. Beaucoup plus jeune. Toi et maman n’avez jamais rien vu. Moi, je voulais juste apprendre et c’était un très bon professeur. Je pensais qu’on passerait le week-end chez lui mais il m’a emmenée dans sa cabane de pêche. Là, il m’a déshabillée totalement et il a confisqué mon téléphone et mes vêtements. J’étais entièrement à sa merci.  »

« J’étais résignée, j’étais venue pour ça, et pour sauver mes nièces. Il m’a baisée divinement et, c’est vrai, je ne regrettais pas d’être là, avec lui. J’ai dû m’assoupir légèrement lorsque qu’un autre homme m’a prise à son tour. Je n’ai pas vu son visage mais il n’est pas resté très longtemps. Il a joui et il est reparti, en payant Roger pour ce moment passé avec moi. Il était même prêt à revenir, dès que Roger me mettrait de nouveau à la disposition de ceux qui voulaient. Il est parti mais un autre est arrivé. Et le défilé a continué. J’avais décidé de faire semblant de dormir, pour éviter de trop penser à ce qui m’arrivait. Puis, Roger m’a mis une cagoule et tu es passé sur moi à ton tour. D’autres hommes sont passés après toi et je ne peux pas dire combien m’ont violée.  »

« Ni combien j’ai pu rapporter à ce proxénète de Roger.  »

« Le soir venu, c’est Romain et Romuald qui sont arrivés et ils m’ont baisée toute la nuit. Tous les trois.  »

Papa était effondré d’apprendre la véritable histoire. Il m’affirma qu’il n’était nullement au courant, et qu’il n’avait rien payé. Pour le reste, il ignorait tout. Roger lui avait simplement proposé de passer du bon temps avec une de ses conquêtes, que, pour ne pas qu’elle le reconnaisse, au cas où, il devrait apporter une cagoule opaque. Ce n’est que deux jours plus tard que Roger l’a appelé pour lui annoncer que c’était moi, sa fille, qu’il venait de baiser. Roger avait prévu d’autres week-ends coquins mais le confinement a changé tous ses plans. Je voyais bien que papa avait beaucoup de mal à me croire. Il est vrai que c’était très difficile à imaginer pour lui, la perversité de son beau-frère. Il s’était allongé derrière moi et restait là, immobile, à réfléchir à ce que je venais de lui apprendre. Je me tournais vers mon chevet pour attraper mon téléphone. Je retrouvais, dans les messages enregistrés, la conversation que j’avais eue avec mes violeurs, le lendemain matin. Mon père me prit le téléphone des mains et écouta le message entièrement.

Roger, et son fils Romain, avouaient carrément que oui, ils avaient abusé de moi, qu’ils m’avaient violée mais que ça ne pouvait pas être un viol, puisque j’y avais pris du plaisir. Seul Romuald se défendait en répétant qu’il n’avait pas voulu tout ça. Romain lui avait affirmé que j’étais totalement consentante. Les garçons sont allés se rhabiller avant de partir et Roger a continué. J’ai voulu reprendre le téléphone mais papa voulait entendre tout ce qu’il avait à dire. Et il a appris, de la bouche même de son beau-frère, qu’il l’avait cocufié, au début de leur mariage. Que la fille valait bien la mère. Que j’avais de qui tenir, que ma mère avait été une vraie chienne avec lui, jusqu’à la naissance de Jérôme. Je voyais, pour la première fois, des larmes dans les yeux de mon père. J’étais désolée pour lui qu’il l’apprenne de cette façon. Mais, y-a-t-il une bonne façon d’apprendre une nouvelle comme celle-là ?

Il m’a rendu mon téléphone à la fin du message et s’est couché, en me tournant le dos. Il devait encaisser ce qu’il venait d’apprendre. Je me suis couchée à mon tour, je travaillais le lendemain et papa devait se lever tôt pour ses examens médicaux. Je fus réveillée dans la nuit. Agréablement. Il avait certainement dû se tourner vers moi et je sentais sa queue qui se frayait un chemin vers ma fente. Il se frotta le long et me fit mouiller suffisamment pour s’introduire de nouveau en moi. J’étais si bien que je le laissais me prendre à nouveau, intensément. Il faisait de longs mouvements, amples, et venait percuter ma matrice à chaque poussée. Il s’est déchaîné un peu plus lorsqu’il a compris que j’étais éveillée. Nous avons fini par nous endormir, emboités l’un dans l’autre. Plus tard dans la nuit, c’est mon cul qu’il a choisi de pénétrer encore une fois et il a de nouveau joui en moi, déclenchant mon second orgasme anal de la soirée.

Le lendemain, il s’est levé, s’est habillé avant de rejoindre le CHU, à jeun, pour ses examens. En me faisant une bise sur le front, il me confia qu’il m’appellerait personnellement pour me donner les résultats de ces maudits examens. Je le rattrapais avant qu’il ne referme la porte pour lui dire ce qui me venait à l’esprit.

« Papa, je ne regrette pas du tout ce qui s’est passé, hier, et l’autre fois non plus. Je veux te dire que, avant cette soirée, je n’étais que ta fille. Ce matin, je suis plus que ça, je suis ta soumise, en tout. Ordonne et j’obéirais. Je suis ton jouet, ton esclave. Je ne suis plus rien sans toi.  »

J’avais fini à genoux devant lui, en signe de complète soumission. Il me releva, prit mon menton entre deux doigts et me sourit. Il avait parfaitement compris ce que je venais de lui dire. Et je l’ai senti moins triste, plus serein. Mais je savais qu’il aurait du mal à avaler les aveux de son beau-frère. Je me suis préparée à mon tour pour aller au travail.

2 réflexions sur “Mon père, mon Maître (03/24)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *