Je rappelle tout de même que j’étais largement consentante, mis à part la première fois où j’étais embrumée par l’alcool ingurgité. Ce qui m’a surprise plus que tout, c’est que Gisèle, sa femme, m’a elle aussi donné une enveloppe. La somme qu’elle contenait était-elle une maigre compensation pour le préjudice que j’avais subi chez elle. L’un comme l’autre l’ignoraient mais il n’avait jamais été question pour moi d’aller porter plainte à la gendarmerie. J’aurais dû expliquer tout ce qui s’était passé et je ne voulais surtout pas voir le sourire goguenard des gendarmes présents. Après avoir bien préparé sa cuisine, maman est allée se changer, me laissant mettre la table tout en surveillant les petits. Elle était resplendissante lorsqu’elle est revenue. C’était à mon tour d’aller me changer avant l’arrivée de nos invités. Eux aussi avaient fait des frais de toilette, surtout Mireille que je trouvais splendide dans sa robe bustier. Il me semblait que sa poitrine était encore mieux mise en valeur ainsi. Mon père, toujours charmant, ne manqua pas l’occasion de lui dire à quel point elle était merveilleuse. Cela la fit rougir. Moi, je m’imaginais en train de tirer délicatement sur sa robe pour découvrir sa poitrine que l’on devinait dénudée dessous.
Les adultes, dont je ne faisais pas partie, prirent un apéritif dans le salon, avant de tous se retrouver à table. Une seconde table était réservée aux enfants, sous ma surveillance, bien entendu. Ils ne restèrent pas longtemps en place et, pour les calmer, je lançais un dessin animé de Disney, qu’ils avaient déjà vu et revu. J’étais totalement invisible aux yeux des adultes et ça, je ne pouvais le supporter. Je passais sous la table sans que personne ne s’en rende compte. J’arrivais tout près des jambes de Mireille et je posais mes mains sur ses genoux pour les écarter. Un peu réticente au début, elle se laissa pourtant convaincre en voyant que personne ne pouvait soupçonner ce qui se passait sous la table. J’avais réussi à relever sa robe suffisamment haut pour atteindre son entrecuisse. Elle me laissa lui lécher le fond de sa culotte qui devint rapidement humide de son nectar. Je ne l’entendais plus parler, sans doute pour que personne ne se doute de ce qui se tramait sous la table. Je suppose qu’elle a dû mordre sa main lorsque l’orgasme l’a envahie. Elle s’est levée rapidement pour rejoindre les toilettes et se rafraîchir. La conversation battait son plein au-dessus de la tête et personne ne se préoccupait de moi, ou des plus petits. Germain était là, tout près de moi, les cuisses largement écartées.
Je posais une main sur son genou et remontait droit vers sa braguette. Surpris, il l’a été certainement mais, vu que sa femme n’était plus assise face à lui, il en déduisit que c’était elle, sous la table. Même si c’était la première fois qu’elle prenait une telle initiative, il supposait que c’était dû à l’alcool ingurgité. Moi, j’avais atteint mon but et je caressais sa queue à travers le tissu. D’un mouvement rapide, je baissais son zip et sortais son sexe. J’avais besoin de mes deux mains pour le branler. Je l’ai senti se raidir lorsque je l’ai enfin pris en bouche. Étaient-ce mes lèvres, ou bien le retour de sa femme à la table, qui avait provoqué ce brusque changement. Vu que sa femme et ma mère étaient assises à la table, ce ne pouvait donc être que moi. Lui non plus ne parlait plus, ou bien par onomatopées, ne pouvant se concentrer sur ce qui se disait. Il me laissait lui tailler une pipe mémorable, comme me l’avait appris mon mentor. La situation était tellement enivrante qu’il ne tarda pas à jouir dans ma gorge. Mireille, qui connaissait bien son mari, dut comprendre ce qui se passait sous la table, vu qu’elle venait de vivre la même chose. Elle glissa son pied nu entre mes cuisses et me fit rapidement grimper aux rideaux. Je ressortais discrètement de ma cachette, mes parents ne se sont rendus compte de rien. Arrivée à la porte du salon, je me tournais vers Germain pour lui faire un baiser avec mes lèvres. Aucun doute n’était permis, c’était bien moi qui venait de le sucer si habilement. J’ai rejoint les enfants qui jouaient dans le salon, illuminé par le sapin de Noël. Ils étaient très excités de se retrouver ensemble, de veiller aussi tard, et le sapin leur rappelait qu’à leur réveil, il y aurait des tas de cadeaux à ouvrir. Il était près de 11 heures du soir lorsque je décidais de les mettre au lit. La chambre avait été organisée pour qu’ils dorment tous ensemble, dans un lit aménagé avec deux matelas posés sur le sol. Ils se sont endormis très rapidement et j’ai pu rejoindre le monde des grandes personnes.
Les deux hommes parlaient politique, de l’élection municipale qui arriverait dans quelques mois et, évidemment, de Mr Renaudin qui se présentait contre le maire sortant. Ils n’étaient pas d’accord sur le bien-fondé de cette liste mais chacun avançait ses arguments sans pour autant essayer de convaincre l’autre. Les femmes écoutaient en silence, chacune se ralliant aux propos de son mari. Encore à cette époque, la plupart des femmes demandaient à leur époux pour qui elles devaient voter. J’aurai eu des tas de choses à dire, à l’un comme à l’autre mais je trouvais préférable de me taire, je n’étais qu’une enfant, une fille en plus, ce qui faisait que je n’avais pas droit au chapitre. Les hommes finirent par changer de sujet et ce sont les deux femmes qui se mirent à parler de cuisine. Bien que ce sujet ne me passionnait pas trop, je fis semblant de m’intéresser à ce qu’elles disaient, pour ne pas me sentir complètement mise à l’écart. Cela me permettait, en plus, d’admirer de plus près le décolleté de Mireille. Je faisais même des comparaisons, dans ma tête, entre les deux femmes. Elles étaient magnifiques l’une et l’autre mais je gardais un petit faible pour ma voisine. Sa poitrine était un peu plus grosse que celle de ma mère. Peut-être aussi après ce que nous avions vécu, et que nous pourrions revivre un jour prochain.