« Ma puce, dans la vie, il y a des dominants et des dominés. Et cela depuis que le monde est monde. Tu as, semble-t-il, beaucoup apprécié quand Anne te caressait les fesses. Tu l’as sentie dominatrice et tu as aimé te soumettre à ses caresses. Ne t’inquiète pas, tu n’as pas trompé Lucie. Et, si tu étais soumise avec elle, un jour sans doute seras-tu dominatrice à ton tour ».
Elle me lança un grand sourire, avant de sembler pensive à nouveau.
» Autre chose qui te chagrine? »
Elle baissa les yeux. Sans oser me regarder, elle commença.
« Sa… Samedi… Quand je suis descendue de ma chambre. J’ai vu… J’ai bien vu… La main d’Helen… Sous la robe de maman. Et maman ne disait rien. Et tu semblais… Être complice. Voire même y être pour quelque chose ».
» Tu as raison, j’y suis pour quelque chose, mais ta maman, comme Helen, sont des adultes, qui savent ce qu’elles font. Et si cela leur plait à nouveau d’avoir des relations saphiques, ce n’est surtout pas à moi de leur reprocher. Les inciter à continuer par contre, ça, je peux et même je dois. Si cela les rend heureuses, et moi avec ».
« Tu as dit » à nouveau » ? C’est bien ça ? Ce qui veut dire que maman a déjà eu des relations avec des filles ? »
« Oui, elle m’en a parlé une fois. C’était pendant ses études ».
» Et pour Helen, c’est arrivé plus souvent encore, mais ça a débuté à l’Université « .
Je l’ai laissée quelques minutes digérer cette nouvelle, puis j’ai argumenté, insistant sur le fait que je croyais dur comme fer que toute femme est, un jour ou l’autre, attirée par une autre femme. Certaines se laissent tenter, puis choisissent de fonder une famille avec mari et enfants. Faire comme tout le monde. Les plus dangereuses sont celles qui ressentent des envies et qui les enferment au plus profond d’elles même car ce sont souvent les pires homophobes. Les plus heureuses sont celles qui, comme nous, suivent leurs envies dans un monde de plus en plus ouvert aux diversités.
« On peut même se marier maintenant » finis-je par ajouter.
Enfin, un sourire sur son visage d’ange. Puis un baiser juste au coin de mes lèvres. Sa langue a forcé doucement la barrière de ma bouche et elle m’a roulé une pelle mémorable. Elle s’est allongée sur moi, le maillot relevé, sa culotte trempée se frottant sur la mienne. J’ai agrippé ses petites fesses pour la serrer encore plus contre moi. Elle a joui une première fois mais à continuer à se frotter, chatte contre chatte. Faisant monter mon plaisir. Je sentais ses tétons tous durs contre ma poitrine. Puis elle s’arrêta, me regarda droit dans les yeux, m’implorant en silence de la laisser jouir dans ma bouche. Elle se mit en position, 69, et me laissa écarter le devant de sa culotte. Elle jouit presque aussitôt au contact de mes lèvres sur son intimité. Je la nettoyais soigneusement, profitant encore une fois de son miel si délicieux. Un peu calmée, elle écarta mon string pour m’offrir un merveilleux cunni. Mon orgasme fut puissant et elle avala tout, me nettoyant ensuite comme une chatte nettoie ses petits. Elle reprit ensuite sa place, sa tête sur ma poitrine et s’endormit. Sans la réveiller, je partis rejoindre le lit d’Amélie.
Il faisait encore doux pendant ces vacances de la Toussaint. Les tenues légères étaient encore d’actualité, dans la journée. Le matin et le soir, un pull supplémentaire et on était à l’aise. C’est donc à pied que j’allais rendre visite à Geneviève. Elle m’avait laissé un message me demandant de passer la voir. À quelques mètres de son entrée, mon regard fut attiré par le manège d’une jeune femme qui semblait faire les cent pas devant son immeuble. Entrera, n’entrera pas. Je l’observais un moment avant de m’approcher. Elle s’éloigna aussitôt en me voyant arriver mais elle fit en sorte de se retrouver juste derrière moi, après que la porte se soit ouverte, actionnée à distance par Geneviève. J’entrais la première et lui tenais la porte ouverte pour la laisser entrer. Elle murmura un merci et prit l’escalier. Je la suivais, bien sûr, admirant au passage ses jambes parfaitement épilées. Elle montait doucement, et je la suivais, à son rythme. À chaque palier, elle semblait espérer que ce soit ma destination, puis elle comprit que j’allais, comme elle, au quatrième. Arrivée sur le palier, elle fit une pause, me laissant me diriger vers la porte de Geneviève. Elle eut un sursaut en me voyant me diriger vers cette porte.
« Vous allez aussi chez Mme …? Je … Reviendrais plus tard. »
Je passais derrière elle, lui bloquant l’accès à l’escalier.
« Vous êtes là, entrez. Je ne vous dérangerais pas ».
Voyant qu’elle ne pouvait plus reculer, elle s’approcha enfin de la porte et je sonnais. Geneviève fut surprise de la voir avec moi, mais elle nous fit entrer.
» Bonjour Mme …, bonjour ma puce. Vous êtes montées ensemble ? C’est bien « .
Elle fit les présentations, succinctes, et m’invita à m’asseoir sur le fauteuil avant de s’occuper de sa locataire.
» Mme …, vous êtes venue m’apporter votre loyer, je suppose. Réglons cela rapidement « .
» Justement, je voulais vous dire. J’ai travaillé en intérim, ce mois-ci, mais je ne serais payée que le 12 du mois prochain. Je suis désolée … De devoir … Encore … Demander un délai ».
Geneviève semblait plutôt en colère.
« Mais Mme …, si tous mes locataires faisaient comme vous, c’est moi qui serait obligée de dormir dehors ».
Francine, c’est ainsi qu’elle s’appelait, baissa les yeux. Elle était vraiment désolée de cette situation et semblait vraiment sincère. Je la sentais au bord des larmes. Je décidais d’intervenir.
« Geneviève, Francine. Je peux vous appeler par votre prénom ? Oui? Merci. Asseyez-vous et parlons tranquillement. J’ai entendu votre conversation et je vois bien que vous êtes dans l’impasse. Et nous devons trouver une solution, maintenant. »
Les deux femmes, assises côte à côte sur le canapé, m’approuvèrent.