Car il fallait bien dire clairement ce qu’elle était devenue, une soumise aux ordres d’une jeune perverse.
« À poil, maintenant ».
Elle commença par ôter sa robe, tout en fixant la jeune fille, espérant que ce seul vêtement soit suffisant.
« Baisse les yeux. Et obéis sans rechigner ».
La robe glissa au sol, elle n’avait plus que ses sous-vêtements. Elle passa les mains dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge. Elle essaya de cacher sa poitrine derrière ses mains mais elle se rendit compte que ce n’était certainement pas ce que désirait la jeune perverse. Elle bomba le torse, au contraire, pour bien lui exposer ses atouts, espérant encore garder le dernier rempart de son intimité. Un violent coup de talon sur le sol lui indiqua qu’Océane s’impatientait. Elle se résigna donc à baisser sa culotte qui glissa inexorablement sur ses chevilles, rejoignant sa robe et le soutien-gorge.
Océane n’aurait jamais imaginé que ce fut aussi facile. Cela lui prouvait qu’elle avait des dons innés pour la Domination. Et que Linda était une soumise dans l’âme. Elle admirait ce corps de femme, des formes imparfaites qui faisaient qu’elle était d’autant plus désirable. Elle n’osait pas encore la toucher, comme si elle pouvait s’évaporer à la première caresse. Elle commença à tourner autour de cette femme qui s’offrait sans honte. Derrière elle, elle lui imposa de poser ses deux mains sur sa tête, ce qui eut pour effet de faire remonter sa poitrine légèrement tombante. Deux petits coups entre ses pieds pour qu’elle écarte les jambes. La position était parfaite.
Elle revint devant le corps exposé, mis en valeur de cette façon. Toujours tête baissée, Linda ne pouvait prévoir si c’était un coup, ou une caresse, qui allait fatalement arriver. Elle eut un frisson quand elle sentit enfin la petite main se poser sur l’un de ses seins. Le pouce agaçant son téton, le rendant plus sensible, plus dur aussi. Puis, ce furent les deux petites mains qui s’emparèrent de sa voluptueuse poitrine. C’est une véritable fournaise qui s’alluma dans son ventre, et dans sa tête. Dans son esprit.
Linda est portugaise, et donc, catholique. Et fervente pratiquante. Et même plus que cela. Elle respectait au pied de la lettre les évangiles, telles qu’on lui avait enseigné. Elle n’avait jamais de pensées impures, surtout avec une autre femme. C’était un péché qui devait mener directement en enfer. Et là, contre sa volonté, elle laissait une jeune fille, sa propre nièce, caresser son corps. Contre sa volonté mais son corps, lui, appelait d’autres caresses, réagissant favorablement à l’excitation que provoquaient ces attouchements.
Quand les douces lèvres prirent la place des petits doigts, Linda n’eut aucun geste de défense, aucune reculade, s’avançant même à la rencontre des lèvres pulpeuses. Loin de repousser cette nouvelle caresse, elle posa au contraire ses mains sur la tête de la suceuse, caressant les cheveux tendrement. Elle était comme dans du coton, enivrée par les sensations inconnues jusqu’à présent. Tout naturellement, la main droite de la jeune fille quitta le sein qu’elle pelotait amoureusement pour se diriger inexorablement vers le ventre de la femme, offerte.
À peine les petits doigts effleurèrent son intimité qu’elle partit en courant vers sa chambre, sans même prendre le temps de se rhabiller, laissant là ses vêtements sur le sol. Vêtements et sous-vêtements. Elle prit bien soin de refermer la porte de sa chambre derrière elle, mais sans la fermer à clé, comme si elle espérait que le diable allait venir jusqu’à elle, finir ce qu’il avait commencé. Elle se pelotonna dans un coin, assise à même le sol, craignant l’arrivée de ce Diable qu’elle redoutait tant. Mais espérant sa venue, malgré tout.
Elle s’endormit ainsi, se réveilla en pleine nuit pour regagner son lit, comme un zombie. C’est le réveille-matin qui la fit sursauter le lendemain. Elle fut étonnée de voir qu’elle avait dormi entièrement nue, avant de se rappeler les évènements de la veille. Comme d’habitude, elle prit sa douche, s’habilla sobrement et se rendit dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner de la princesse, c’est ainsi qu’elle l’avait surnommée en son for intérieur. Elle patienta jusqu’à huit heures avant d’aller la réveiller. Elle craignait évidemment ce retour dans la chambre mais elle n’avait pas le choix. Elle ne pouvait l’éviter toute la journée.
« Mademoiselle, il est huit heures ».
Elle aperçut alors ses vêtements de la veille qu’elle avait abandonné sur place. Elle tourna le dos au lit pour les ramasser. Elle allait se baisser quand Océane intervint.
« Sans plier les jambes. Penche-toi bien en avant. Parfait. Ne bouge plus ».
Elle sentit alors les petits doigts qui reprenaient possession de son corps, de ses cuisses, remontant immanquablement vers sa culotte. C’est surtout l’intérieur de ses cuisses qui étaient frôlés par les petits doigts. Linda redoutait le moment où ils toucheraient le fond de sa culotte et que la jeune fille s’apercevrait de l’état dans lequel elle était. Son corps avait réagi immédiatement et sa culotte était déjà humide de ses sécrétions intimes. Elle ne pouvait empêcher l’inéluctable. Mais la jeune fille dévia vers les fesses de sa tante. Ouf ! Pour cette fois.
« Remonte ta jupe, au-dessus de la taille. Et baisse ta culotte, que je vois enfin ton gros cul ».
Les ordres, les mots crus, cinglaient comme les lanières d’un martinet, ajoutant encore à l’excitation qu’elle ressentait déjà. Pouvait-elle refuser ? Bien sûr que non. Avait-elle envie de refuser ? Encore une fois, non. Elle obéissait méthodiquement aux ordres donnés. Comment pouvait-elle faire autrement ? Elle releva donc sa jupe, la laissant reposer sur son dos, et baissa sa culotte jusqu’aux genoux. Elle écarta alors les pieds pour que la culotte ne descende pas plus bas. Elle sentit à ce moment de nouveau les petites mains reprendre possession de son cul.
« De son gros cul » avait-elle dit. Mais il n’était pas si gros que ça. Sauf si, bien sûr, elle le comparait avec le sien, ou bien celui de sa petite copine. Elle cessa presque de respirer lorsqu’elle sentit un souffle chaud sur ses fesses. La bouche vint déposer un tendre baiser sur chacune de ses fesses. Puis, c’est entre ses cuisses ouvertes qu’elle sentit le même souffle chaud. La petite perverse était en train d’admirer son intimité, que seule sa gynéco avait pu voir, jusqu’à présent.