Clara et sa famille (09/11)

Clara se pencha légèrement en avant et posa sa main entre les cuisses, largement écartées de sa complice. Elle frotta sa fente, descendit un peu plus bas, pour finalement effleurer les grosses couilles de « Tonton Robert ».  Elle posa délicatement ses lèvres sur celles de Flora et elle l’embrassa tendrement. L’homme d’une quarantaine d’années respirait difficilement, pris entre l’envie de continuer, d’aller plus loin, et l’envie de repousser ces deux jeunes filles diaboliques. C’est Clara qui mit fin à ses souffrances en tirant Flora vers elle. Debout toutes les deux, elle reprit immédiatement son baiser. Le pantalon de Robert était hyper gonflé. Prêt à exploser. D’un geste sûr, Clara baissa alors les leggings de Flora et Robert put admirer le petit cul de Flora, sans culotte sous son vêtement. Il l’avait déjà vue en maillot de bain, sans le haut, mais c’était l’année dernière et elle n’était encore qu’une enfant. Elle avait muri depuis et surtout depuis qu’elle était amie avec Clara. Robert porta la main vers ce petit cul offert mais il ne put l’atteindre. Il porta rapidement sa main sur son sexe mais c’était déjà trop tard. Son envie avait été trop forte et il n’avait pas pu retenir le flot d’adrénaline qui l’avait submergé. Il regarda Flora qui remontait ses leggings, tournant sa tête vers lui pour être sûre et certaine qu’il ne manquait rien. Elle se tourna face à lui pour remettre son maillot et cacher définitivement les petits seins qu’il venait de caresser longuement. Les deux diablesses repartirent comme elles étaient venues, mais Clara lui promit de revenir très bientôt. Clara avait réussi à obtenir ce qu’elle désirait. La soumission sans réticence aucune de sa soumise et elle tenait, presque, le « Tonton Robert » entre ses mains. Et elle savait déjà comment elle pourrait en faire sa « Chose » à elle. Avec l’aide de Sabrina, la bonne suceuse. Clara avait un autre projet, sans doute plus ambitieux encore. Soumettre un homme pouvait sembler facile, si l’on pouvait lui offrir ce qu’il désirait. Soumettre une femme adulte serait certainement beaucoup plus compliqué. Elle avait jeté son dévolu sur une femme qu’elle voyait souvent. Une femme de la haute bourgeoisie de province. Une femme sans histoire (connue) au-dessus de tout soupçon. C’était Madame Du Rhéau, bien évidemment. Elle avait déjà un plan en tête et elle posait des jalons afin d’arriver à ses fins.

Tout d’abord, elle suivait assidûment les leçons de catéchisme qu’elle donnait chez elle, pour des garçons et des filles de leur âge. Elle avait convaincu Flora de venir avec elle. Madame Du Rhéau en avait été toute chamboulée. Sa jeune élève qui ramenait dans le droit chemin des brebis égarées. Sachant que chaque année, elle organisait un camp de vacances dans le Gers, dans sa maison familiale, elle avait réussi à intégrer Flora dans le groupe de filles invitées. C’est là-bas, loin de leur commune, qu’elle pensait pouvoir atteindre son objectif. En attendant, elle observait attentivement les attitudes de Marguerite, c’est ainsi qu’elle voulait qu’on l’appelle. Elle était évidemment très douce avec les enfants, même les plus turbulents. Mais c’est son attitude avec Solange, sa femme de ménage et femme de compagnie, que Clara analysait. Elle voyait bien qu’il y avait quelque chose de plus, qu’une simple relation entre patronne et employée. Des détails insignifiants aux yeux de tous mais que Clara cherchait à traduire. Elle en eut une quasi-certitude lorsqu’elle faillit surprendre Solange, la tête entre les cuisses de Marguerite. Elle venait tout juste de se relever et elle était en train d’essuyer ses lèvres. Marguerite attira la jeune fille à elle et elle chassa son employée. Personne ne devait se douter de ce qui se passait entre elles deux. Solange ronchonna un peu mais elle était habituée aux sautes d’humeur de Marguerite. Clara était toute proche de la femme et elle l’observait attentivement. Elle avait certainement dû être très belle, dans sa jeunesse. Et elle l’était encore, pour une femme de son âge. Clara fixait principalement la poitrine qui se soulevait à un rythme encore élevé. Après son mini-orgasme, elle devait reprendre sa respiration normale et la présence de Clara à ses côtés ne l’y aidait pas vraiment.

Marguerite est une femme de pouvoir, une femme habituée à ce que l’on obéisse à ses souhaits. Avec Solange, cela avait été difficile au début. Elle n’était pas du tout intéressée par les femmes. Il lui avait fallu beaucoup de patience pour arriver à ses fins. Désormais, c’était le plus souvent l’employée qui sollicitait sa patronne pour des moments de tendresse. Et Marguerite cédait le plus souvent. Convaincue de faire acte de charité envers les autres, Marguerite avait obtenu quelques victoires aussi, avec des femmes de son entourage. Charline était l’une d’elles. Veuve depuis déjà deux ans, elle n’avait pas souhaité refaire sa vie. Elle était pourtant très courtisée par certains hommes du country-club. Les années passaient et elle se lamentait parfois, auprès de son amie Marguerite, que Dieu ne lui ait pas accordé la chance d’avoir un, ou plusieurs, enfant. Que cela aurait rempli sa vie de joie. Et de peines, ajouta Marguerite. Elle-même avait eu trois enfants mais l’un d’eux était décédé à l’âge de sept ans, suite à une noyade. Elle en avait été très affectée et c’est surtout à ce moment-là qu’elle s’est tournée vers la religion. Dieu, et ses ministres sur terre, l’a beaucoup aidée à surmonter son chagrin. Ses deux autres enfants étaient adultes maintenant et ils vivaient leur vie, loin d’elle. Charline comprenait évidemment le chagrin que pouvaient entretenir de tels souvenirs. Elle serra son amie dans ses bras et elles restèrent ainsi de longues minutes. C’est l’entrée de Solange dans le salon qui les fit s’éloigner, juste un peu.

Marguerite se leva et elle demanda à son employée de servir le thé dans le « petit salon ». C’est ainsi que Madame Du Rhéau nommait une pièce, à l’arrière de sa grande demeure, loin de tout passage. Les deux femmes s’installèrent côte à côte sur le canapé et elles patientèrent en attendant la collation. Solange revint avec le plateau, toujours vêtue de sa tenue de soubrette d’un autre temps. Elle servit deux tasses et resta tout près, à la disposition de ces dames. Elle savait ce qui allait suivre. Marguerite l’avait initiée dans ce même salon. Marguerite jeta un clin d’œil complice à son employée avant de prendre les mains de Charline. Elle était tournée légèrement vers elle et elle lui dit, d’un ton très chaleureux.

Une réflexion sur “Clara et sa famille (09/11)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *