CARRIE (01/10)

Petit retour en arrière, début Septembre 2017. Après les vacances en Sardaigne et le mariage de Flavio, mon grand frère, Morena, ma très chère cousine, était rentrée à Naples pour soigner son fiancé. Je rentrais donc à Nice en compagnie de Carrie, la jeune irlandaise, délaissée par Sylvia au profit de Giulietta. Ses papiers étaient en règle et je lui ai fait, dès le lendemain, un contrat de travail chez « Fée du Logis ». La rencontre avec Sophie, ma soumise, s’est super bien passée, vu qu’elles ont le même âge. Grâce à ses cours d’anglais auprès de Carolyn, elles pouvaient échanger librement. Plus difficile pour Sophie mais elle y mettait du sien. Les gestes aussi avaient une grande importance pour se comprendre. Au bout de quelques jours, Sophie commença à lui apprendre quelques mots de Français, Carrie lui enseignait en retour ma langue maternelle, l’Italien. C’était un vrai spectacle de nous voir discuter ensemble, changeant de langue, mais toujours avec les gestes. Le premier soir, et les suivants évidemment, les deux coquines se rendirent dans ma chambre et se déshabillèrent mutuellement. Puis, elles attendirent ma venue, et les consignes. Que pouvais-je dire, ou faire ? Je leur ouvrais les bras, et mon lit. Chaque fois que cela était possible, nous dormions toutes les trois. Le canapé restait à disposition si l’une d’elles était indisposée. La vie s’écoula doucement jusqu’au début des négociations. (Voir Fanny). Cependant, je voulais revenir un instant sur les dernières vacances et surtout, vous expliquer la relation toute particulière que j’entretenais avec mon Tonton Marco. Jusqu’à tout récemment.

Déjà toute petite, je recherchais toujours sa présence, son torse velu m’attirait inexorablement. C’était un homme de la terre, tout l’inverse de mon père qui, lui, était devenu un homme de la ville. Il travaillait souvent torse nu, faisant jouer ses muscles apparents. Il était fort, il était beau, toutes les femmes célibataires, mais aussi les autres, lui couraient après. Il en choisissait une, l’utilisait avant de s’en séparer. Pour en choisir une autre. C’était un homme à femmes, je l’entendais souvent dans les conversations, quand on parlait de lui en son absence. Je ne comprenais pas ce que cela voulait dire, mais il m’attirait encore plus. Je n’étais pas amoureuse de lui, j’en suis certaine, mais je l’admirais pour le respect qu’il imposait. Quand il entrait dans une pièce, le silence se faisait et tous écoutaient ce qu’il avait à dire. Comme j’étais souvent collée à lui, il avait pris l’habitude de me prendre sur ses genoux. Sans aucune arrière-pensée, j’en suis persuadée. En tout cas, au début. C’était devenu ma place attitrée, personne jamais n’en douta. Même si une chaise se libérait, je restais sur ses genoux. Avec l’âge, je jouais de cette situation pour rester avec les grands quand les autres enfants devaient aller au lit.

Je n’étais pas totalement idiote, je sentais bien, quelques fois, une chose dure qui grandissait sous mes fesses. J’en étais plutôt flattée, qu’une petite fille comme moi puisse émoustiller cet homme à femmes. Je peux vous jurer que jamais, il n’eut un geste déplacé. Il essayait de cacher son érection, maladroitement le plus souvent. Plus tard, c’est la curiosité qui fit évoluer cette situation. Ma curiosité, bien sûr. Un soir, devant un match de foot à la télé, je sentais sa queue grossir. Je frottais mes fesses habilement pour l’émoustiller plus encore. Puis, n’y tenant plus, c’est ma main qui partit à la découverte, dans mon dos. Il se raidit un instant puis me laissa faire. Personne ne se douta de rien. Je massais cette « chose » que je ne nommais pas encore. Il respirait fort et j’étais heureuse car je sentais bien que cela lui procurait du plaisir. Ce n’est qu’à partir de cette soirée qu’il osa enfin poser ses mains sur moi. Sur mes cuisses. Sous mes jupes. Jusqu’à l’orée de ma culotte. Jamais au-delà. Cela me donnait des frissons incroyables. Il jouait parfaitement avec les zones érogènes de la femme que je devenais doucement sous ses caresses. Mon corps demandait plus. Mais la raison l’emportait toujours. La raison et la peur du scandale. Quand il travaillait seul, dehors, je me plaçais de façon à ce qu’il aperçoive ma petite culotte, innocemment. Je voyais son regard plonger sous ma robe, et la satisfaction quand il se redressait. À ce moment précis, il ne cherchait plus à cacher l’érection qui gonflait son pantalon. Il buvait un coup, se dirigeait vers la haie pour aller pisser copieusement. Le manège était régulier, si bien qu’un jour, je me cachais derrière cette haie pour enfin apercevoir son sexe. Un sexe monstrueux. Même si je n’étais qu’une jeune fille, je savais que c’était hors des normes. Je ne pense pas qu’il m’ait vue, cette fois-ci. Sans doute pas la seconde fois non plus. Mais la troisième fois, je fus certaine qu’il savait que je le regardais. Il joua un instant avec son sexe avant de le rentrer dans son pantalon. C’était devenu un jeu entre nous. Un jeu somme toute anodin. Je lui montrais mes culottes, innocemment, et, par inadvertance, je le voyais qui se soulageait le long de la haie. Puis, le soir, sur ses genoux, il me caressait les cuisses. Un soir, pourtant, je soulevais ma jupe avant de m’asseoir bien délicatement sur sa queue. Il apprécia encore plus et il me fit grimper au bord de la jouissance.

Une petite précision qui a son importance. Mon tonton a toujours vécu en Sardaigne, ne la quittant que très rarement. Il est un des seuls de la famille à être venu nous voir en France. Donc, je ne le voyais que très peu, et toujours en Sardaigne. Il vivait, et vit toujours, près de son frère, le père de Morena, pour lequel il travaille. C’est en décembre 2002 que tout bascula. Un soir où j’étais encore assise sur ses genoux, l’envie d’autre chose fut plus forte et je remontais sa main sur ma culotte. Je lui donnais libre accès à mon intimité.

 

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