Ce qui restait rare, Polina venant le plus souvent avec Ilia, son mari. Ils dormaient alors tous les quatre dans le même lit, mais Anna se mettait toujours au bord, loin du mari de sa cousine. Bien sûr, ils ne se gênaient pas pour faire l’amour. Anna n’aimait pas le bruit que faisait le sexe qui entrait et sortait de la chatte humide. Elle n’était pas avec sa cousine, le jour où Mikhaïl lui prit sa virginité. Darya voulait devenir femme, elle l’était maintenant. Depuis ce jour, elle préférait jouer avec les garçons, dans la journée. Les nuits, elles se retrouvaient toutes les deux sous la couette. Anna obtint son baccalauréat (grade en Russie) à l’âge de 16 ans, avec mention très bien. Elle entra donc à l’Université de Saratov pour poursuivre ses études. L’informatique était sa passion. Et elle était vraiment douée. Elle n’avait pas d’amies et tout son temps libre elle le passait à la bibliothèque universitaire pour étudier encore et toujours. Elle avait choisi d’être logée sur place, afin d’éviter les transports longs et fastidieux. Elle avait donc une petite chambre d’étudiante qu’elle devait partager avec Nataly. Une petite blonde, comme les blés, timide elle aussi, qui semblait très seule également. Loin de sa famille qui vivait à Omsk, autre grande ville de Russie. Elles vivaient dans la même pièce, sans se préoccuper l’une de l’autre.
Pourtant, une nuit, Anna se réveilla et l’entendit gémir. Pensant qu’elle était malade, elle se leva et se pencha sur elle en allumant la lampe de chevet. Nataly avait repoussé les draps au pied du lit et elle avait remonté sa nuisette jusqu’au cou. Et elle se caressait très rapidement. Impossible pour elle de s’arrêter quand Anna alluma la lumière. Pire, le fait qu’elle la regardait se branler amplifia son plaisir. Anna restait bouche bée, incapable de réagir. Elle voyait sa colocataire se donner du plaisir comme Darya lui en donnait. Et inversement. Les tétons de Nataly étaient longs, et durs. Elle se risqua à prendre la main d’Anna pour la poser sur son sein. Anna la laissa faire, comme dans un rêve. Puis, sentant les pointes si dures sous sa paume, elle commença à les malaxer, l’une, puis l’autre. Nataly était aux anges, et elle jouit en silence, se mordant la main pour ne pas se faire remarquer. Puis, sous les yeux ébahis de Anna, elle se lécha les doigts un par un. Anna sentait son odeur de femelle en chaleur et, presque inconsciemment, elle se pencha vers la grotte odorante. Cette fois, c’est Nataly qui se laissa faire, trop heureuse de s’offrir son premier cunnilingus de la part d’une fille. Elle l’avait déjà testé avec un cousin, puis un copain de son frère. En échange, elle leur avait taillé une pipe mais elle n’avait guère apprécié. Quand la bouche d’Anna se posa sur ses lèvres intimes, elle faillit jouir aussitôt, tellement c’était doux, et tendre. Anna, contrairement aux garçons qui l’avaient déjà léchée, savait exactement où appuyer pour faire monter le plaisir, elle savait écouter le corps de sa partenaire, la moindre vibration indiquant où aller. Elle savait lire son plaisir et Nataly se retenait de toutes ses forces pour ne pas jouir trop vite. Pour faire durer cet instant magique. Elle craignait surtout que cette magie s’arrête d’un coup et jamais ne revienne. Elle posa une main sur la tête d’Anna.
Dans le couloir, un bruit. Une porte qui claque violemment. Anna se redresse et court vers la porte, rajoute un tour de clé, et place une chaise sous la poignée, empêchant quiconque de défoncer la porte. Se tournant vers Nataly, elle fit voler sa nuisette pour se retrouver entièrement nue. Nataly l’imita aussitôt. Anna replongea entre les cuisses de sa coloc et la fit grimper au septième ciel en quelques minutes. Elle s’allongea ensuite près d’elle. Pas un mot n’avait été échangé. Que pourraient elles dire dans ce cas-là ? Leurs yeux, leurs mains parlaient pour elles. Et elles se comprenaient très bien ainsi. Anna caressait le corps de sa nouvelle amie, sa poitrine fièrement dressée. Timidement, Nataly se redressa un peu et posa sa main droite sur la cuisse d’Anna. Elle la caressa doucement en remontant vers son ventre, sa poitrine. Elle commença à caresser les petits seins de sa coloc, doucement, tendrement. Les tétons durcirent sous la caresse et sa bouche vint remplacer ses doigts. Elle tétait, suçait, léchait, aspirait ces tétons qui ne cessaient de gonfler. Sa main droite repartit à la découverte du corps d’Anna. Le ventre, le pubis gonflé, se tendait vers la main inquisitrice. Elle atteignit enfin son but et titilla le clito qui ne demandait qu’à sortir. Anna posa sa ma sur la tête suceuse qui comprit ce qu’on attendait d’elle. Elle embrassa chaque téton puis, par une série de baisers, parcourut le sillon entre ses seins, redescendant vers son nombril, jusqu’à sa fente. Un bisou sur le clito et Anna se tendit comme un arc. Si Nataly avait insisté un peu, elle aurait eu son premier orgasme sous sa bouche.
Hésitante comme toute débutante, Nataly faisait en sorte de répéter les caresses que lui avait prodiguées Anna. Et elle ne se débrouillait pas si mal que ça, comme si cela était inné en elle. Anna l’aida à se positionner en 69 et elles purent se donner du plaisir mutuellement. Anna retenait son plaisir le plus longtemps possible pour faire jouir Nataly en même temps qu’elle. Au moment de craquer, elle enfonça sa langue bien profondément dans l’anus de Nataly. Elle jouit aussitôt sous la surprise, entrainant l’orgasme d’Anna. Elles continuèrent à se lécher l’une l’autre jusqu’à l’aurore. Elles prirent leur douche ensemble pour la première fois. Rituel qui devint une habitude. Elles ne se voyaient que très rarement dans la journée, n’ayant pas les mêmes cours, mais la soirée était dédiée à leurs jeux saphiques. Toujours porte fermée et bloquée par une chaise. Jamais personne ne se douta de quoi que ce soit, surtout que Nataly s’affichait souvent avec des garçons, dans la journée. Les deux ans passèrent comme une semaine et le jour de la séparation arriva. Inévitablement. Nataly restait pour faire une spécialisation, Anna partait en France pour poursuivre ses études d’ingénieur informatique. Elle y retrouva sa cousine, Aana, qui vivait là depuis deux ans.